Abidjan - Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé mercredi son nouveau gouvernement à oeuvrer cette année au "décollage" économique du pays, en récession après la grave crise postélectorale de 2010-2011.
"L`année 2012 sera une année charnière pour le décollage de l`économie ivoirienne", a déclaré M. Ouattara lors du premier conseil des ministres de ce cabinet formé mardi.
Le nouveau gouvernement est dirigé par Jeannot Ahoussou Kouadio, figure du parti de l`ex-président Henri Konan Bédié, conformément à une promesse faite
par M. Ouattara à son grand allié lors de la présidentielle de 2010.
Auparavant Premier ministre, le chef de l`ex-rébellion Guillaume Soro a été élu lundi président de l`Assemblée nationale.
"Chacun doit redoubler d`efforts pour que cette année soit un véritable succès sur le plan économique et social", a insisté M. Ouattara, qui a pris le ministère de la Défense (jusque-là occupé par M. Soro), moins d`un an après la crise postélectorale qui a fait quelque 3.000 morts de fin 2010 à avril 2011.
"J`ai décidé de reconduire tous les membres de l`équipe gouvernementale sortante (excepté M. Soro, ndlr), au regard de l`important travail accompli (...) dans un contexte particulièrement difficile où il a fallu affronter toute une série d`urgences", a expliqué le chef de l`Etat.
"Le renforcement de la sécurité, la création d`emplois, la lutte contre la pauvreté et la cherté de la vie" ou encore "la moralisation de la vie publique" constituent selon lui les "grands chantiers" du gouvernement.
"Nous avons le devoir de réussir", a-t-il affirmé, menaçant d`être sévère contre les ministres corrompus.
"Vous avez tous signé une charte d`éthique", a lancé M. Ouattara à l`adresse des membres du gouvernement. "Je n`hésiterai pas à mettre fin aux fonctions des ministres qui en violeraient les règles et pour qui les preuves seraient avérées", a-t-il averti.
ck/tmo/sba
"L`année 2012 sera une année charnière pour le décollage de l`économie ivoirienne", a déclaré M. Ouattara lors du premier conseil des ministres de ce cabinet formé mardi.
Le nouveau gouvernement est dirigé par Jeannot Ahoussou Kouadio, figure du parti de l`ex-président Henri Konan Bédié, conformément à une promesse faite
par M. Ouattara à son grand allié lors de la présidentielle de 2010.
Auparavant Premier ministre, le chef de l`ex-rébellion Guillaume Soro a été élu lundi président de l`Assemblée nationale.
"Chacun doit redoubler d`efforts pour que cette année soit un véritable succès sur le plan économique et social", a insisté M. Ouattara, qui a pris le ministère de la Défense (jusque-là occupé par M. Soro), moins d`un an après la crise postélectorale qui a fait quelque 3.000 morts de fin 2010 à avril 2011.
"J`ai décidé de reconduire tous les membres de l`équipe gouvernementale sortante (excepté M. Soro, ndlr), au regard de l`important travail accompli (...) dans un contexte particulièrement difficile où il a fallu affronter toute une série d`urgences", a expliqué le chef de l`Etat.
"Le renforcement de la sécurité, la création d`emplois, la lutte contre la pauvreté et la cherté de la vie" ou encore "la moralisation de la vie publique" constituent selon lui les "grands chantiers" du gouvernement.
"Nous avons le devoir de réussir", a-t-il affirmé, menaçant d`être sévère contre les ministres corrompus.
"Vous avez tous signé une charte d`éthique", a lancé M. Ouattara à l`adresse des membres du gouvernement. "Je n`hésiterai pas à mettre fin aux fonctions des ministres qui en violeraient les règles et pour qui les preuves seraient avérées", a-t-il averti.
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