Pour avoir déclaré lors de l'interview accordée au journal français, «L'Express» que les nominations de quelques nordistes depuis son accession à la Magistrature Suprême n'était «qu'un simple rattrapage car sous Gbagbo, les communautés du Nord, soit 40% de la population, étaient exclues des postes de responsabilités», certains de nos compatriotes se disent choqués voire trahis et oubliés par le Président de tous les Ivoiriens! Le principe d'égalité serait violé ainsi que la Constitution. Cf. «Le Nouveau Réveil» du mardi 31/01/12 PP 4 et 5 dans la même veine, lire la Chronique diplomatique à la page 1 de «l'Intelligent d'Abidjan» en date du Lundi 06 février 2012.
Qu'il nous plaise de rappeler quelques politiques de rattrapage ou de réparations des injustices et/ou inégalités menées ailleurs dans des démocraties avancées. Ces politiques sont connues sous différentes appellations la plus célèbre étant celle menée dans les années 60 (période pendant laquelle notre Président se trouvait en Pennsylvanie, l'Etat de la tolérance religieuse et de l'Amour fraternel) aux Etats-unis en faveur des minorités ethniques, principalement les Noirs, en anglais, l'Affirmative Action maladroitement traduit en français par Discrimination Positive. De quoi s'agissait-il et quels étaient les objectifs recherchés?
La discrimination positive est le fruit des combats menés par les Noirs pour l'égalité et la reconnaissance de leurs droits civils et politiques. C'est l'ensemble des mesures destinées à permettre le RATRAPAGE de certaines inégalités pour favoriser l'intégration de la minorité noire. Elle donne la priorité à cette dernière par rapport aux blancs par un système de quotas ou de places réservées.
De nombreux domaines sont concernés par des régimes de traitement préférentiels en raison de critères territoriaux, socio-économiques, physiques etc…
Exemple des mesures pour favoriser le travail des femmes, des personnes à mobilité réduite c'est-à-dire les handicapés, ce qu'on désigne sous le vocable onusien par personnes à besoins spécifiques. De même, des avantages fiscaux peuvent être accordés à des entreprises qui acceptent de s'implanter dans des zones géographiques défavorisées: création de zones franches. Dans la même logique, des avantages peuvent être accordés à des enseignants qui acceptent d'enseigner dans des quartiers défavorisés baptisés ZEP (Zones d'Educations prioritaires). Toutes ces mesures portent atteintes au principe d'égalité devant la loi en ce qui concerne l'accès au travail, l'égalité devant les charges fiscales… L'objectif visé est d'atteindre une égalité réelle au-delà de l'égalité formelle, théorique proclamée par les textes en transgressant de façon plus ou moins temporaire le premier article de la déclaration des droits de l'homme: «Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit».
Ceux qui se disent choqués par cette déclaration du Président seront-ils contre des actions visant à équilibrer le développement au profit des régions jusqu'ici délaissées parce que défavorisées par la nature? Seront-ils contre les mesures en faveur de la scolarisation des jeunes filles là où le taux est scandaleusement bas. Enfin n'est-ce pas justice que de vouloir hisser au même niveau de développement les différentes régions du pays ou de promouvoir par des mesures spéciales une représentation équitable des femmes dans la vie publique?
Discrimination socio-économique c'est au nom du principe de justice sociale que le candidat OUATTARA avait promis la gratuité de certains soins de santé. Par souci d'efficacité, aujourd'hui, il est envisagé de n'accorder désormais cette gratuité qu'aux plus démunis et pour certains affections précises. Il s'agit d'éviter des abus ou l'aggravation des inégalités si la gratuité est générale et appliquée de façon indiscriminée.
Il est établi que les principes de justice sociale peuvent conduire à une réorientation des prestations publiques vers les plus nécessiteux. Il s'agit donc de mieux différencier les bénéficiaires de l'Etat-providence pour répartir convenablement la richesse c'est le sens de la réflexion sur la gratuité ciblée des soins de santé. Le Président libéral OUATTARA fait ce que les pseudos socialistes refondateurs auraient dû faire et n'ont pas fait. Préoccupés qu'ils étaient de rattraper leur propre retard.
Un Fils de GBELEBAN
Qu'il nous plaise de rappeler quelques politiques de rattrapage ou de réparations des injustices et/ou inégalités menées ailleurs dans des démocraties avancées. Ces politiques sont connues sous différentes appellations la plus célèbre étant celle menée dans les années 60 (période pendant laquelle notre Président se trouvait en Pennsylvanie, l'Etat de la tolérance religieuse et de l'Amour fraternel) aux Etats-unis en faveur des minorités ethniques, principalement les Noirs, en anglais, l'Affirmative Action maladroitement traduit en français par Discrimination Positive. De quoi s'agissait-il et quels étaient les objectifs recherchés?
La discrimination positive est le fruit des combats menés par les Noirs pour l'égalité et la reconnaissance de leurs droits civils et politiques. C'est l'ensemble des mesures destinées à permettre le RATRAPAGE de certaines inégalités pour favoriser l'intégration de la minorité noire. Elle donne la priorité à cette dernière par rapport aux blancs par un système de quotas ou de places réservées.
De nombreux domaines sont concernés par des régimes de traitement préférentiels en raison de critères territoriaux, socio-économiques, physiques etc…
Exemple des mesures pour favoriser le travail des femmes, des personnes à mobilité réduite c'est-à-dire les handicapés, ce qu'on désigne sous le vocable onusien par personnes à besoins spécifiques. De même, des avantages fiscaux peuvent être accordés à des entreprises qui acceptent de s'implanter dans des zones géographiques défavorisées: création de zones franches. Dans la même logique, des avantages peuvent être accordés à des enseignants qui acceptent d'enseigner dans des quartiers défavorisés baptisés ZEP (Zones d'Educations prioritaires). Toutes ces mesures portent atteintes au principe d'égalité devant la loi en ce qui concerne l'accès au travail, l'égalité devant les charges fiscales… L'objectif visé est d'atteindre une égalité réelle au-delà de l'égalité formelle, théorique proclamée par les textes en transgressant de façon plus ou moins temporaire le premier article de la déclaration des droits de l'homme: «Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit».
Ceux qui se disent choqués par cette déclaration du Président seront-ils contre des actions visant à équilibrer le développement au profit des régions jusqu'ici délaissées parce que défavorisées par la nature? Seront-ils contre les mesures en faveur de la scolarisation des jeunes filles là où le taux est scandaleusement bas. Enfin n'est-ce pas justice que de vouloir hisser au même niveau de développement les différentes régions du pays ou de promouvoir par des mesures spéciales une représentation équitable des femmes dans la vie publique?
Discrimination socio-économique c'est au nom du principe de justice sociale que le candidat OUATTARA avait promis la gratuité de certains soins de santé. Par souci d'efficacité, aujourd'hui, il est envisagé de n'accorder désormais cette gratuité qu'aux plus démunis et pour certains affections précises. Il s'agit d'éviter des abus ou l'aggravation des inégalités si la gratuité est générale et appliquée de façon indiscriminée.
Il est établi que les principes de justice sociale peuvent conduire à une réorientation des prestations publiques vers les plus nécessiteux. Il s'agit donc de mieux différencier les bénéficiaires de l'Etat-providence pour répartir convenablement la richesse c'est le sens de la réflexion sur la gratuité ciblée des soins de santé. Le Président libéral OUATTARA fait ce que les pseudos socialistes refondateurs auraient dû faire et n'ont pas fait. Préoccupés qu'ils étaient de rattraper leur propre retard.
Un Fils de GBELEBAN