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Politique Publié le vendredi 16 mars 2012 | Notre Voie

Ouattara, chef d’Etat et ministre de la Défense / Mamadou Koulibaly : “En cas d’exactions, on sait qui est responsable”

© Notre Voie Par Prisca
Préparatifs du 20ème anniversaire de la fête de la liberté - Le FPI reçoit la presse.
Jeudi 08 Avril 2010 – Ivotel / Dans le cadre des préparatifs du 20ème anniversaire de la fête de la liberté, le Front Populaire Ivoirien a convié la presse à un déjeuner- débat autour du thème : "Gagner les élections pour une Côte d`ivoire libre, indépendante et souveraine. Photo: Pr Mamadou Koulibaly, président de l`Assemblée nationale
Mamadou Koulibaly, président de Lider, a soutenu hier au siège de son parti à la Riviera, que «désormais, si les Frci commettent des exactions, on sait que c’est de la responsabilité directe du Président de la République. Ça sera à lui de trouver des solutions et d’assumer les conséquences». C’était à la sortie d’une audience qu’il a accordée à Gérard Bert Konders, représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire. S’agissant du cumul, par Ouattara, des fonctions de chef d’Etat avec celles de ministre de la défense, Koulibaly estime que «quelque part, le Premier ministre se trouve dépouillé d’un instrument d’action». Toutefois, il pense aussi «qu’on peut considérer que pour le Président de la république, les questions de désarmement, de la sécurité, des actions des Frci sont une préoccupation qu’il prend en charge, lui-même, directement et c’est une bonne chose». Sur le contenu de son audience avec Konders, l’ex-président de l’Assemblée nationale a révélé que leurs discussions ont porté sur la situation politique du pays et les préoccupations de Lider sur le processus de paix et de réconciliation. «Nous lui avons fait part des dossiers que nous croyons être les plus urgents. En première place, c’est la sécurité parce que les populations ont très peur partout et elles ne se font plus confiance. Tant qu’il est ainsi, la réconciliation devient difficile. Nous lui avons fait part aussi de la situation de l’école et de l’Université qui sont fermées. Nous avons parlé des syndicats et des problèmes sociaux. Des sièges occupés et de certains leaders syndicaux emprisonnés. Nous avons pensé que ces problèmes sociaux, s’ils étaient traités convenablement, permettraient de renforcer les possibilités de réconciliation et de paix sociale. Le troisième volet de notre discussion a porté sur la réconciliation nationale. Nous avons discuté des stratégies possibles pour faire en sorte que ceux qui ont gagné les élections et qui sont au gouvernement et à l’Assemblée nationale gèrent. Mais que ceux qui n’ont pas gagné continuent de s’impliquer dans une dynamique qui peut nous conduire à la paix sociale», a confié Koulibaly. Pour sa part, Konders a affirmé qu’il est dans une tâche de promotion du dialogue politique entre les responsables politiques après l’installation des grandes Institutions du pays. «C’est pourquoi, je parle avec les partis politiques», a-t-il justifié.

Coulibaly Zié Oumar
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