Agboville - Le ministère de la Culture et de la Francophonie, à la faveur d’une conférence qu’il a animée mercredi à Agboville (85 km d’Abidjan), a fait savoir que "parler de la francophonie n’est pas défendre la France".
Selon le Dr Ehuy Bruno, les ivoiriens doivent comprendre maintenant que ce n’est pas "défendre" l’Etat français en parlant de la francophonie, mais plutôt "protéger et développer" la culture et les langues ivoiriennes.
"Ce n’est pas défendre la langue française que de bien écrire cette langue", a dit le conférencier, expliquant que toute découverte médiatisée se fera absolument dans une langue bien comprise des autres.
"Ce n’est point en Abbey que l’on communiquera avec l’extérieur", a affirmé le directeur de la formation artistique, se félicitant que les africains en général et les ivoiriens en particulier ont enfin compris que le concept "Francophonie" n’est pas "une affaire de la France".
La conférence se situait dans le cadre de la journée nationale de la Francophonie organisée par la direction régionale de la Culture et de la Francophonie de l’Agnéby-Tiassa, sur le thème "la Francophonie, quel apport pour la paix et la cohésion sociale à Agboville ?"
Le directeur régional de la Francophonie, Ouattara Findahan Mariame, a exprimé toute la disponibilité de son département à aider les populations de l’Agnéby-Tiassa à financer leurs projets.
Elle a annoncé que la Francophonie apporte des fonds par le biais de l’Agence ivoirienne pour la coopération francophone (AICF).
Les activités officielles de cette journée dans le département d’Agboville auront lieu jeudi avec les interventions officielles et la remise de prix pour le concours de dictée qui a eu lieu mercredi après-midi.
(AIP)
Dd/kp
Selon le Dr Ehuy Bruno, les ivoiriens doivent comprendre maintenant que ce n’est pas "défendre" l’Etat français en parlant de la francophonie, mais plutôt "protéger et développer" la culture et les langues ivoiriennes.
"Ce n’est pas défendre la langue française que de bien écrire cette langue", a dit le conférencier, expliquant que toute découverte médiatisée se fera absolument dans une langue bien comprise des autres.
"Ce n’est point en Abbey que l’on communiquera avec l’extérieur", a affirmé le directeur de la formation artistique, se félicitant que les africains en général et les ivoiriens en particulier ont enfin compris que le concept "Francophonie" n’est pas "une affaire de la France".
La conférence se situait dans le cadre de la journée nationale de la Francophonie organisée par la direction régionale de la Culture et de la Francophonie de l’Agnéby-Tiassa, sur le thème "la Francophonie, quel apport pour la paix et la cohésion sociale à Agboville ?"
Le directeur régional de la Francophonie, Ouattara Findahan Mariame, a exprimé toute la disponibilité de son département à aider les populations de l’Agnéby-Tiassa à financer leurs projets.
Elle a annoncé que la Francophonie apporte des fonds par le biais de l’Agence ivoirienne pour la coopération francophone (AICF).
Les activités officielles de cette journée dans le département d’Agboville auront lieu jeudi avec les interventions officielles et la remise de prix pour le concours de dictée qui a eu lieu mercredi après-midi.
(AIP)
Dd/kp