En exclusivité sur la chaîne cryptée Africable, le nouvel homme fort du Mali a donné les raisons du changement du régime opéré dans son pays le jeudi 22 mars 2012.
«Je vais rendre le pouvoir dans 3, 6 ou 9 mois…, après ma mission. J'ai des ministres avec moi et j'ai des relations avec des membres de la Communauté internationale. Mais je préfère faire de mes contacts avec la communauté internationale, du moins les quelques unes que j’ai, mes dernières pièces d’or. Le moment venu, vous en saurez plus», a déclaré le capitaine Amadou Sanogo. Qui refuse l’appellation de mutins, de putschistes : «J’ai la confiance de toutes les forces Armées et de sécurité sans exception. C’est nous qu’on traite de putschistes, c’est nous qu’on traite de mutins. Je change de terme. Nous sommes des soldats qui ont été conscience de la réalité et avons pris le risque de faire quelque chose. On ne tue personne. Ce qui est sûr, au moment opportun, chacun va répondre de ses actes devant une juridiction compétente. Il n’y aura de chasse aux sorcières ». Il se résume néanmoins en deux mots, qu’il conseille d’ailleurs au peuple malien. «Confiance et humilité, c’est ce que je demande au peuple. Je lui demande aussi le pardon. Parce qu’à un moment donné, il faut savoir accepter l’autre malgré les différences. Ceux qui seront reconnus coupables, seront jugés par des juridictions compétentes. Ils auront la peine qu’ils méritent (…) Et les soldats, à quel que niveau que ce soit, seront heureux, parce que je leur aurais donné ce que je leur ai promis», a-t-il souhaité. Le capitaine Amadou Sanogo dit ne pas être manipulé et n’a par conséquent, pas de parti pris : «Je n’ai pas de parti politique. Dans ma vie, je n’ai jamais voté. Oui, on peut me reprocher d’avoir été un mauvais citoyen, mais quand vous me proposez trois candidats parmi lesquels je n’ai confiance en personne, je préfère ne pas voter». De son passage au sommet de l’Etat, voici ce qu’il voudrait qu’on retienne. «Je vais partir un jour, mais je veux pouvoir servir mes unités après, comme chef de corps. Comme ancien président très fiers de son Armée. Mais de deux, que le Mali ait une force compétitive, équipée, professionnelle dans le droit et que ce pays ait la quiétude et vive dans le pardon et la paix. Voici l’image que je veux que le Mali ait de moi et de mon équipe au moment de partir».
A Dedi
«Je vais rendre le pouvoir dans 3, 6 ou 9 mois…, après ma mission. J'ai des ministres avec moi et j'ai des relations avec des membres de la Communauté internationale. Mais je préfère faire de mes contacts avec la communauté internationale, du moins les quelques unes que j’ai, mes dernières pièces d’or. Le moment venu, vous en saurez plus», a déclaré le capitaine Amadou Sanogo. Qui refuse l’appellation de mutins, de putschistes : «J’ai la confiance de toutes les forces Armées et de sécurité sans exception. C’est nous qu’on traite de putschistes, c’est nous qu’on traite de mutins. Je change de terme. Nous sommes des soldats qui ont été conscience de la réalité et avons pris le risque de faire quelque chose. On ne tue personne. Ce qui est sûr, au moment opportun, chacun va répondre de ses actes devant une juridiction compétente. Il n’y aura de chasse aux sorcières ». Il se résume néanmoins en deux mots, qu’il conseille d’ailleurs au peuple malien. «Confiance et humilité, c’est ce que je demande au peuple. Je lui demande aussi le pardon. Parce qu’à un moment donné, il faut savoir accepter l’autre malgré les différences. Ceux qui seront reconnus coupables, seront jugés par des juridictions compétentes. Ils auront la peine qu’ils méritent (…) Et les soldats, à quel que niveau que ce soit, seront heureux, parce que je leur aurais donné ce que je leur ai promis», a-t-il souhaité. Le capitaine Amadou Sanogo dit ne pas être manipulé et n’a par conséquent, pas de parti pris : «Je n’ai pas de parti politique. Dans ma vie, je n’ai jamais voté. Oui, on peut me reprocher d’avoir été un mauvais citoyen, mais quand vous me proposez trois candidats parmi lesquels je n’ai confiance en personne, je préfère ne pas voter». De son passage au sommet de l’Etat, voici ce qu’il voudrait qu’on retienne. «Je vais partir un jour, mais je veux pouvoir servir mes unités après, comme chef de corps. Comme ancien président très fiers de son Armée. Mais de deux, que le Mali ait une force compétitive, équipée, professionnelle dans le droit et que ce pays ait la quiétude et vive dans le pardon et la paix. Voici l’image que je veux que le Mali ait de moi et de mon équipe au moment de partir».
A Dedi