Face au tribunal pour la deuxième fois, les hommes du commandant Abéhi ont une fois de plus nié les faits à eux reprochés. Le juge a alors ordonné une enquête supplémentaire.
Ce que le juge prépare contre les hommes d’Abéhi
Le magistrat en charge du procès ‘’des hommes d’Abéhi’’ entend creuser en profondeur dans cette affaire, puisqu’à la barre, aucun des prévenus n’a reconnu les faits. Ils n’avaient, disent-ils, pas d’armes de guerre, mais leurs armes de dotation. Ces dernières, ont-ils ajouté, ont été réintégrées sur instruction du chef de service général de l’armement. Avant de leur redistribuer les mêmes armes. A la barre, ce fut une suite de propos contradictoires entre le Mdl Koffi Koffi Aristide, le principal témoin, confirmant la tentative de soulèvement des hommes du commandant Jean-Noël Abéhi et les 22 autres prévenus. Face à cette confusion, le tribunal, conduit par le magistrat Kouakou Georges, a ordonné une enquête complémentaire aux fins de déceler toutes les zones d’ombre de l’affaire « des hommes d’Abehi ».
Le président de séance, désigné président de cette enquête complémentaire, se chargera de vérifier auprès des contacts de tous les mis en cause, les faits qui leur sont reprochés. Ainsi, le tribunal a recueilli un énorme répertoire téléphonique des prévenus et de leurs proches pour pousser l’enquête un peu plus loin. « Le tribunal a rendu un jugement avant dire-droit, parce qu’il a estimé qu’il y a trop de zones d’ombre dans cette affaire. Et c’est une bonne nouvelle pour nous la défense », s’est réjoui Me Gohibi, avocat de la défense. Le président du tribunal a donc renvoyé la procédure au jeudi 29 mars pour éventuellement donner les conclusions de l’enquête supplémentaire qu’il va mener et donner le verdict. Cette enquête va porter sur les réquisitions qu’ils vont faire auprès des maisons de cellulaires. Et interroger certains responsables d’unités de la gendarmerie et tout sachant pour être situé sur le cas des prévenus qui ont soutenu être absents du camp Agban, le jour de l’attaque du camp.
Avant de nier en bloc tous les faits qui leur sont reprochés. Cette enquête a donc été autorisée par le tribunal dans le but de savoir à quel niveau sont impliqués les 22 prévenus. En dehors de quatre gendarmes, le reste des prévenus sont tous des proches du commandant Abéhi. Ces 22 gendarmes sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’Etat, violation de consignes, détention illégale d’armes de guerre et munitions et atteinte à l’ordre public. Ils sont accusés d’avoir attaqué le camp de gendarmerie d’Agban dans la nuit du 14 au 15 octobre 2011.
Sam-Wakouboué
Ce que le juge prépare contre les hommes d’Abéhi
Le magistrat en charge du procès ‘’des hommes d’Abéhi’’ entend creuser en profondeur dans cette affaire, puisqu’à la barre, aucun des prévenus n’a reconnu les faits. Ils n’avaient, disent-ils, pas d’armes de guerre, mais leurs armes de dotation. Ces dernières, ont-ils ajouté, ont été réintégrées sur instruction du chef de service général de l’armement. Avant de leur redistribuer les mêmes armes. A la barre, ce fut une suite de propos contradictoires entre le Mdl Koffi Koffi Aristide, le principal témoin, confirmant la tentative de soulèvement des hommes du commandant Jean-Noël Abéhi et les 22 autres prévenus. Face à cette confusion, le tribunal, conduit par le magistrat Kouakou Georges, a ordonné une enquête complémentaire aux fins de déceler toutes les zones d’ombre de l’affaire « des hommes d’Abehi ».
Le président de séance, désigné président de cette enquête complémentaire, se chargera de vérifier auprès des contacts de tous les mis en cause, les faits qui leur sont reprochés. Ainsi, le tribunal a recueilli un énorme répertoire téléphonique des prévenus et de leurs proches pour pousser l’enquête un peu plus loin. « Le tribunal a rendu un jugement avant dire-droit, parce qu’il a estimé qu’il y a trop de zones d’ombre dans cette affaire. Et c’est une bonne nouvelle pour nous la défense », s’est réjoui Me Gohibi, avocat de la défense. Le président du tribunal a donc renvoyé la procédure au jeudi 29 mars pour éventuellement donner les conclusions de l’enquête supplémentaire qu’il va mener et donner le verdict. Cette enquête va porter sur les réquisitions qu’ils vont faire auprès des maisons de cellulaires. Et interroger certains responsables d’unités de la gendarmerie et tout sachant pour être situé sur le cas des prévenus qui ont soutenu être absents du camp Agban, le jour de l’attaque du camp.
Avant de nier en bloc tous les faits qui leur sont reprochés. Cette enquête a donc été autorisée par le tribunal dans le but de savoir à quel niveau sont impliqués les 22 prévenus. En dehors de quatre gendarmes, le reste des prévenus sont tous des proches du commandant Abéhi. Ces 22 gendarmes sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’Etat, violation de consignes, détention illégale d’armes de guerre et munitions et atteinte à l’ordre public. Ils sont accusés d’avoir attaqué le camp de gendarmerie d’Agban dans la nuit du 14 au 15 octobre 2011.
Sam-Wakouboué