Le coordinateur du Service d’aide et d’assistance aux refugiés et apatrides (Saara) a dénoncé la manipulation dont sont victimes de nombreux exilés ivoiriens au Ghana et au Togo. Intervenant au cours de l’atelier organisé en faveur des journalistes sur la protection des réfugiés tenu hier au Plateau, Timothée Ezouan s’est dit écœuré par le comportement de certains Ivoiriens qui découragent leurs compatriotes à rentrer au bercail. « Lors de mes visites au Ghana, j’ai vu des Ivoiriens qui dorment à même sol et qui vivent dans des conditions inhumaines. Ils veulent rentrer au pays, mais certains parmi eux les en dissuadent au motif qu’ils seront persécutés par les Frci.
Il n’y a pas de sécurité zéro comme on vient de le voir avec la fusillade de Toulouse », a expliqué l’ambassadeur. Pour lui, mieux vaut vivre au pays que patauger dans la galère chez autrui. « Au Ghana, on a surnommé les Ivoiriennes : « One Cédi girls » à cause de la mauvaise activité qu’elles mènent », a regretté Timothée Ezouan qui répondait à un journaliste qui l’accusait de plaider pour le retour des exilés alors que les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Selon le diplomate, 2000 exilés sont rentrés au bercail après la signature des accords avec les pays d’accueil. « J’avais quitté le pays, mais je suis vite rentré pour reprendre mes activités », a-t-il indiqué. Mais avant, les participants ont eu droit à de véritables cours sur l’apatridie présentée par Sia Bi Sia Olivier, assistant juridique au Saara. Le juriste a expliqué les causes et les conséquences de ce fléau qui touche 45.926 personnes recensées en 2011. Mme Dekassan Thérèse a pour sa part instruit les hommes de média sur les dispositions internationales assurant la protection des réfugiés. Selon la conseillère juridique du Saara, le pays compte 24.000 réfugiés dont 99% de Liberiens.
Nomel Essis
Il n’y a pas de sécurité zéro comme on vient de le voir avec la fusillade de Toulouse », a expliqué l’ambassadeur. Pour lui, mieux vaut vivre au pays que patauger dans la galère chez autrui. « Au Ghana, on a surnommé les Ivoiriennes : « One Cédi girls » à cause de la mauvaise activité qu’elles mènent », a regretté Timothée Ezouan qui répondait à un journaliste qui l’accusait de plaider pour le retour des exilés alors que les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Selon le diplomate, 2000 exilés sont rentrés au bercail après la signature des accords avec les pays d’accueil. « J’avais quitté le pays, mais je suis vite rentré pour reprendre mes activités », a-t-il indiqué. Mais avant, les participants ont eu droit à de véritables cours sur l’apatridie présentée par Sia Bi Sia Olivier, assistant juridique au Saara. Le juriste a expliqué les causes et les conséquences de ce fléau qui touche 45.926 personnes recensées en 2011. Mme Dekassan Thérèse a pour sa part instruit les hommes de média sur les dispositions internationales assurant la protection des réfugiés. Selon la conseillère juridique du Saara, le pays compte 24.000 réfugiés dont 99% de Liberiens.
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