dernier qui a renversé à Bamako le président Amadou Toumani Touré, dont le sort est toujours inconnu. L'armée a repoussé une attaque d'un groupe islamiste armé touareg sur Kidal, une des plus importantes villes du nord-est du Mali. Ce groupe touareg a affirmé le week-end dernier qu'il s'apprêtait à prendre cette ville importante de la région. Le groupe islamiste Ansar Dine (défenseur de l'islam, en arabe), qui est l'une des forces rebelles, a affirmé également qu'il s'apprêtait à prendre la cité. Le mouvement, qui veut appliquer la charia (loi islamique) par "la lutte armée", a déjà revendiqué le contrôle des localités d'Aguelhok, de Tessalit et de Tinezawaten dans le nord-est. Le régime d'Amadou Toumani Touré, renversé jeudi dernier par un coup d'Etat militaire à Bamako, a accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali, de combattre également avec les rebelles touaregs. Ce mouvement a annoncé aussi que le putsch, justifié par ses auteurs par l'échec de l'armée face aux rebelles, ne changeait rien à "la poursuite de son offensive". Le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, a invité les rebelles à des discussions sans délai pour un "processus de paix".
LNO/ AFP
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