La coalition des partis au pouvoir ne veut pas rester les bras croisés devant la tentative des pro-Gbagbo de travestir les faits que la Côte d’Ivoire a connus pendant la crise postélectorale.
Les victimes de la longue crise ivoirienne ont crié justice. Le 18 juin, ils entendent jouer leur partition pour que l’ombre se fasse sur ce qui s’est réellement passé en Côte d’Ivoire depuis le début de la crise militaro-politique dans le pays, jusqu’à l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011. Depuis lors, ses partisans refusent de reconnaître son implication dans la grave situation que la Côte d’Ivoire a traversée. A elle seule, la crise postélectorale a fait 3 000 morts. Par la seule faute de Laurent Gbagbo. Qui a remis en cause le verdict des urnes.
Refusant de céder le pouvoir au vainqueur, Alassane Ouattara, et s’engageant dans une épreuve de force avec le nouveau président. Un bras de fer qui a occasionné la mort de nombreuses personnes. Les partisans de l’ancien président et quelques Africains de la diaspora qui comprennent peu les réalités du pays, sont encore là à battre le pavé dans les capitales européennes et à La Haye, où leur mentor est détenu pour crime contre l’humanité depuis le 29 novembre 2011. Ils espèrent que les bruits qu’ils font entendre autour de la Cour pénale internationale (Cpi) contribueront à faire cesser les poursuites contre lui. Après des manifestations qui n’ont pas connu grand succès en Europe, comme celle-là même qui s’est déroulée le mois dernier devant la prison de Scheveningen à La Haye, les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont décidé, selon des sources, de mettre fin aux mensonges de leurs adversaires qui clament l’innocence de celui qui a pourtant été, durant des années, le bourreau du peuple. Les militants houphouétistes n’avaient pas voulu les suivre dans leurs vaines entreprises. Mais les dignes héritiers de Félix Houphouët-Boigny, à en croire nos informateurs, ont fini par comprendre qu’il faut mettre fin à l’injure faite aux morts de cette crise. Ils entendent alors rétablir pacifiquement la vérité, avec preuves à l’appui (photos et vidéo des crimes), le 18 juin, devant les bureaux de la Cpi. Car, c’est là aussi que les pro-Gbagbo entendent se mobiliser pour réclamer la libération de leur leader. Contrairement aux informations publiées par la presse proche de l’ancien président, ce rassemblement ne vise pas à y installer la violence, mais plutôt à rétablir la vérité sur les tueries massives de Gbagbo et de ses partisans. Les forces qui lui sont restées fidèles, ont fait vivre aux populations, surtout à celles d’Abobo, les pires souffrances de leur vie. Des familles entières ont été décimées, à l’image de cet octogénaire de Yopougon qui a vu cinq de ses grands garçons tués par les miliciens à la solde de Gbagbo. Que dire des femmes d’Abobo qui ont été littéralement arrosées et tuées par un char des forces pro-Gbagbo, pendant qu’elles manifestaient pacifiquement pour la reconnaissance des résultats du scrutin ? Et ces obus lancés sur les populations civiles, occasionnant des morts inutiles ? Les militants Rhdp estiment pour leur part que tous ces crimes ne doivent pas rester impunis.
Ouattara Abdoul Karim
Les victimes de la longue crise ivoirienne ont crié justice. Le 18 juin, ils entendent jouer leur partition pour que l’ombre se fasse sur ce qui s’est réellement passé en Côte d’Ivoire depuis le début de la crise militaro-politique dans le pays, jusqu’à l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011. Depuis lors, ses partisans refusent de reconnaître son implication dans la grave situation que la Côte d’Ivoire a traversée. A elle seule, la crise postélectorale a fait 3 000 morts. Par la seule faute de Laurent Gbagbo. Qui a remis en cause le verdict des urnes.
Refusant de céder le pouvoir au vainqueur, Alassane Ouattara, et s’engageant dans une épreuve de force avec le nouveau président. Un bras de fer qui a occasionné la mort de nombreuses personnes. Les partisans de l’ancien président et quelques Africains de la diaspora qui comprennent peu les réalités du pays, sont encore là à battre le pavé dans les capitales européennes et à La Haye, où leur mentor est détenu pour crime contre l’humanité depuis le 29 novembre 2011. Ils espèrent que les bruits qu’ils font entendre autour de la Cour pénale internationale (Cpi) contribueront à faire cesser les poursuites contre lui. Après des manifestations qui n’ont pas connu grand succès en Europe, comme celle-là même qui s’est déroulée le mois dernier devant la prison de Scheveningen à La Haye, les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont décidé, selon des sources, de mettre fin aux mensonges de leurs adversaires qui clament l’innocence de celui qui a pourtant été, durant des années, le bourreau du peuple. Les militants houphouétistes n’avaient pas voulu les suivre dans leurs vaines entreprises. Mais les dignes héritiers de Félix Houphouët-Boigny, à en croire nos informateurs, ont fini par comprendre qu’il faut mettre fin à l’injure faite aux morts de cette crise. Ils entendent alors rétablir pacifiquement la vérité, avec preuves à l’appui (photos et vidéo des crimes), le 18 juin, devant les bureaux de la Cpi. Car, c’est là aussi que les pro-Gbagbo entendent se mobiliser pour réclamer la libération de leur leader. Contrairement aux informations publiées par la presse proche de l’ancien président, ce rassemblement ne vise pas à y installer la violence, mais plutôt à rétablir la vérité sur les tueries massives de Gbagbo et de ses partisans. Les forces qui lui sont restées fidèles, ont fait vivre aux populations, surtout à celles d’Abobo, les pires souffrances de leur vie. Des familles entières ont été décimées, à l’image de cet octogénaire de Yopougon qui a vu cinq de ses grands garçons tués par les miliciens à la solde de Gbagbo. Que dire des femmes d’Abobo qui ont été littéralement arrosées et tuées par un char des forces pro-Gbagbo, pendant qu’elles manifestaient pacifiquement pour la reconnaissance des résultats du scrutin ? Et ces obus lancés sur les populations civiles, occasionnant des morts inutiles ? Les militants Rhdp estiment pour leur part que tous ces crimes ne doivent pas rester impunis.
Ouattara Abdoul Karim