BAMAKO - Les acteurs du front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la république (Fusader) se sont réunis lundi à la bourse du travail à Bamako pour un meeting d' informations.
Selon ses initiateurs, l'objectif du Fusader consiste à '' fustiger'' les attitudes du capitaine Amadou Sanogo, président du Comité National pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDR), créé le 22 mars dernier par les militaires putschistes.
Les actions de protestations du Fusader sont élargies aux alliés du CNRDR notamment le Parti solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi), qui se veut être le bras politique des mutins.
Le président du Fusader et président de l'Union des travailleurs du Mali (Untm), Siaka Diakité au nom de la société civile et le vice-président du Fusader Ibrahim N'Diaye, représentant des partis politiques au sein dudit front, ont annoncé l'objet de ce meeting.
Selon ceux-ci, il s'agit d'informer les Maliens, qui sont contre le capitaine Sanogo et ses alliés du CNRDR, de la création du Fusader.
Au-delà cette information, ils ont annoncé que l'élaboration d' un plan d'action est en cours pour dire non au CNRDR et exiger le retour à l'ordre constitutionnel.
Lors de ce meeting à la bourse du travail, des voix (celles des jeunes) se sont levées pour dire '' allons libérer l'office de radio télévision du Mali (Ortm)''.
Cette idée de libération de l'Ortm a été désapprouvée par le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé.
Selon M. Dramé, les jeunes doivent faire confiances aux 25 leaders membres du bureau du Fusader. Celui-ci a ajouté qu'un plan d'actions sera élaboré pour organiser la riposte afin que l'ordre constitutionnel soit rétabli.
Une heure après le démarrage dudit meeting, le président du parti l'Union pour la république (Urd), Soumaïla Cissé est venu à la bourse du travail.
« Je m'excuse pour le retard. J'étais à Kati sur convocation du capitaine Sanogo. Au cours de notre entretien, je suis revenu sur les mêmes propos de ma déclaration de condamnation du coup d'était. Si l'Ortm ne me censure pas, vous (les militants, Ndrl) verrez les images à la télé », a dit M. Cissé avant d'ajouter que « il y a trois jours que je ne dors pas chez moi ».
M. Cissé a également dit que « le capitaine Sanogo m'a fait savoir qu'il veut les choses aillent vite, qu'il n'a pas l' intention de rester longtemps au pouvoir. Il m'a fait savoir également qu'il est à la recherche d'un premier ministre, c'est pour cela qu'il cherche à rencontrer les hommes politiques. Je ne serai jamais le premier ministre d'un quelconque gouvernement du CNRDR ».
Par ailleurs, à l'issue de la traditionnelle marche funèbre que le Mali organise depuis les événements du 26 mars 1991, le secrétaire général de l'association des élèves et étudiants du Mali (Aeem), Amadoune Traoré et ses camarades ont rejoint les acteurs du Fusader à la bourse du travail.
Ladite marche de l'Aeem a débuté à la colline de Badalabougou à la rive droite pour terminer au monument des martyrs au quartier du fleuve à la rive gauche.
Selon Amadoune Traoré, l'objectif de l'Aeem en ralliant le Fusader est clair. Il s'agit selon lui de défendre les mêmes causes que le Fusader.
La fin du meeting a failli dégénérer. En effet, lorsque deux véhicules 4X4 à bords une douzaine de militaires, gardes et gendarmes sont venus aux alentours de la bourse du travail, certains jeunes du Fusader ont jeté sur eux des cailloux. Par la suite, ils se sont retirés sans tirer un coup de fusil.
Il est à noter qu'au passage des militaires, la quasi-totalité des militants du fusader étaient rentrés chez eux à la demande de Tiébilé Dramé qui leur avait dit de façon insistante « Rentrer chez vous. Le bureau va se réunir pour élaborer un plan d'actions afin d'organiser la riposte».
Peu de temps après le départ des militaires, une interview avec le Pr. Ali Nouhoum Diallo, un des acteurs du mouvement démocratique depuis les événements de mars 1991, a été interrompue par une dizaine de jeunes qui se présentaient « Nous sommes les gens du capitaine Sanogo ».
De l'autre côté, dans la même matinée du lundi 26 mars, les militants du MP22 (Mouvement populaire du 22 mars, en référence au coup d'état militaire) ont animé une conférence de presse au siège de Radio Kayira dont le promoteur est le secrétaire général du parti Sadi, Dr Oumar Mariko.
Leur objectif est d'exprimer leur soutien au CNRDR. Cette conférence de presse a été sanctionnée par une déclaration dont une copie a été remise à un correspondant de Xinhua.
Selon ses initiateurs, l'objectif du Fusader consiste à '' fustiger'' les attitudes du capitaine Amadou Sanogo, président du Comité National pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDR), créé le 22 mars dernier par les militaires putschistes.
Les actions de protestations du Fusader sont élargies aux alliés du CNRDR notamment le Parti solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi), qui se veut être le bras politique des mutins.
Le président du Fusader et président de l'Union des travailleurs du Mali (Untm), Siaka Diakité au nom de la société civile et le vice-président du Fusader Ibrahim N'Diaye, représentant des partis politiques au sein dudit front, ont annoncé l'objet de ce meeting.
Selon ceux-ci, il s'agit d'informer les Maliens, qui sont contre le capitaine Sanogo et ses alliés du CNRDR, de la création du Fusader.
Au-delà cette information, ils ont annoncé que l'élaboration d' un plan d'action est en cours pour dire non au CNRDR et exiger le retour à l'ordre constitutionnel.
Lors de ce meeting à la bourse du travail, des voix (celles des jeunes) se sont levées pour dire '' allons libérer l'office de radio télévision du Mali (Ortm)''.
Cette idée de libération de l'Ortm a été désapprouvée par le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé.
Selon M. Dramé, les jeunes doivent faire confiances aux 25 leaders membres du bureau du Fusader. Celui-ci a ajouté qu'un plan d'actions sera élaboré pour organiser la riposte afin que l'ordre constitutionnel soit rétabli.
Une heure après le démarrage dudit meeting, le président du parti l'Union pour la république (Urd), Soumaïla Cissé est venu à la bourse du travail.
« Je m'excuse pour le retard. J'étais à Kati sur convocation du capitaine Sanogo. Au cours de notre entretien, je suis revenu sur les mêmes propos de ma déclaration de condamnation du coup d'était. Si l'Ortm ne me censure pas, vous (les militants, Ndrl) verrez les images à la télé », a dit M. Cissé avant d'ajouter que « il y a trois jours que je ne dors pas chez moi ».
M. Cissé a également dit que « le capitaine Sanogo m'a fait savoir qu'il veut les choses aillent vite, qu'il n'a pas l' intention de rester longtemps au pouvoir. Il m'a fait savoir également qu'il est à la recherche d'un premier ministre, c'est pour cela qu'il cherche à rencontrer les hommes politiques. Je ne serai jamais le premier ministre d'un quelconque gouvernement du CNRDR ».
Par ailleurs, à l'issue de la traditionnelle marche funèbre que le Mali organise depuis les événements du 26 mars 1991, le secrétaire général de l'association des élèves et étudiants du Mali (Aeem), Amadoune Traoré et ses camarades ont rejoint les acteurs du Fusader à la bourse du travail.
Ladite marche de l'Aeem a débuté à la colline de Badalabougou à la rive droite pour terminer au monument des martyrs au quartier du fleuve à la rive gauche.
Selon Amadoune Traoré, l'objectif de l'Aeem en ralliant le Fusader est clair. Il s'agit selon lui de défendre les mêmes causes que le Fusader.
La fin du meeting a failli dégénérer. En effet, lorsque deux véhicules 4X4 à bords une douzaine de militaires, gardes et gendarmes sont venus aux alentours de la bourse du travail, certains jeunes du Fusader ont jeté sur eux des cailloux. Par la suite, ils se sont retirés sans tirer un coup de fusil.
Il est à noter qu'au passage des militaires, la quasi-totalité des militants du fusader étaient rentrés chez eux à la demande de Tiébilé Dramé qui leur avait dit de façon insistante « Rentrer chez vous. Le bureau va se réunir pour élaborer un plan d'actions afin d'organiser la riposte».
Peu de temps après le départ des militaires, une interview avec le Pr. Ali Nouhoum Diallo, un des acteurs du mouvement démocratique depuis les événements de mars 1991, a été interrompue par une dizaine de jeunes qui se présentaient « Nous sommes les gens du capitaine Sanogo ».
De l'autre côté, dans la même matinée du lundi 26 mars, les militants du MP22 (Mouvement populaire du 22 mars, en référence au coup d'état militaire) ont animé une conférence de presse au siège de Radio Kayira dont le promoteur est le secrétaire général du parti Sadi, Dr Oumar Mariko.
Leur objectif est d'exprimer leur soutien au CNRDR. Cette conférence de presse a été sanctionnée par une déclaration dont une copie a été remise à un correspondant de Xinhua.