x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 27 mars 2012 | Soir Info

Probable départ de l’ex-1ère Dame à la Cpi / Des pro-Gbagbo préparés à son transfèrement : Les avocats de Simone Gbagbo à Odienné, aujourd’hui

© Soir Info Par Prisca
Politique : Baisser de rideau sur le 20ème anniversaire de la fête de la liberté.
Le rideau est tombé le dimanche 02 mai 2010 sur les festivités du 20ème anniversaire de la fête de la liberté organisé par le Front Populaire ivoirien. Photo: Mme Simone Gbagbo
C’est confirmé. Les avocats de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo ont rendez-vous, demain mercredi 28 mars 2012, à Odienné, avec le Parquet d’Abidjan. Me Toussaint Dako Zahui, l’un des avocats de l’épouse de Laurent Gbagbo, a confirmé l’information relayée par le quotidien « Notre Voie » dans sa parution d’hier lundi 26 mars 2012. Interrogé, hier lundi, par la radio de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire « Onuci-Fm », il a affirmé avoir été convoqué, au téléphone, par une source judiciaire. Me Dako n’a pas dit si cette convocation va précéder le transfèrement de sa cliente à la Cour pénale internationale (Cpi). Mais, dans le camp de l’ex-régime au pouvoir, on est préparé à une telle éventualité. Des échanges téléphoniques que nous avons eus avec des responsables de la Refondation l’attestent. Pour nos interlocuteurs, les similitudes entre les faits qui ont précédé le transfert de Laurent Gbagbo à La Haye et ceux à quoi on assiste actuellement concernant son épouse, sont frappantes. « Quand le président Gbagbo devait être transféré à la Cpi, par la volonté de Nicolas Sarkozy et d’Alassane Ouattara, ses avocats ont été convoqués à Korhogo. Et, c’est sur place qu’on leur a signifié, le jour même du transfèrement (mardi 29 novembre 2011, ndlr), que leur client partait à la Cpi. Autre chose, on avait séparé le président Gbagbo de son médecin personnel avant cette décision de transfèrement. Aujourd’hui, ce sont les avocats de la Première Dame (Simone Gbagbo) qui sont convoqués à Odienné. Rappelez-vous qu’il y a de cela quelques semaines, son médecin a été libéré. Vous voyez que nous sommes préparés à ça », nous a confié, au téléphone, hier lundi, un baron du Front populaire ivoirien (Fpi). Même son de cloche chez un ex-ministre de Laurent Gbagbo. « Nos sources nous indiquent que Paris exerce de fortes pressions sur le pouvoir d’Abidjan pour le transfert de Simone Gbagbo à La Haye. Nous sommes convaincus que c’est pour cela que ses avocats ont été convoqués à Odienné ce mercredi », a indiqué l’ancien ministre de l’ex-président ivoirien, avant de s’exclamer : « Avec ça, on nous parle de réconciliation ! ». C’est dire que les pro-Gbagbo ne seront pas surpris si un mandat d’arrêt international de la Cpi venait à être décerné à l’ex-députée d’Abobo.
D’ailleurs, nos sources révèlent que les avocats de Simone Gbagbo prennent, aujourd’hui mardi 27 mars 2012, la route d’Odienné pour répondre à la convocation du Parquet d’Abidjan. Ils doivent être rejoints, en principe, demain mercredi, par le Procureur du tribunal d’Abidjan-Plateau, Simplice Koffi Kouadio et/ou ses collaborateurs. Il est prévu que ceux-là rallient la capitale du Denguelé par un vol de l’Onuci.
Membre fondatrice du Fpi, syndicaliste, historienne, docteur 3e cycle en littérature orale, chercheur en linguistique appliquée…, Simone Gbagbo a la réputation d’une dame de fer. Elle a été arrêtée, en même temps que son époux, le 11 avril 2011, dans la résidence présidentielle de Cocody, par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) soutenue par l’Onuci et la force Licorne. Gardée à l’hôtel du Golf, elle a été envoyée, le 23 avril 2011, à Odienné en résidence surveillée. Dans le cadre des enquêtes sur la crise post-électorale, la fille de Jean Ehivet, ex-gendarme, a été auditionnée par le procureur de la République d`Abidjan le 8 mai 2011, toujours dans la capitale du Denguelé. Le 18 août 2011, elle est inculpée et placée en détention préventive, par la justice ivoirienne, pour « vol aggravé, détournement de deniers publics, concussion, pillage et atteinte à l`économie nationale ».

SYLLA A.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ