Comment améliorer la qualité du service postal et faire face à la concurrence avec l’avènement des Nouvelles technologies de l’information et de la communication ? C’est à cette question que s’attèlent à répondre, les acteurs de l’Union postale universelle (Upu), en conclave pour cinq jours à Grand Bassam. Hier, à l’ouverture de cet atelier, le Président du Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire, Denis Kah Zion, a relevé les insuffisances des services postaux dans la sous-région. Pour le Pca, l’image de ces services n’est pas du tout ‘‘reluisante auprès de la clientèle’’. Et ce jugement négatif résulte selon lui ‘‘de la mauvaise qualité de service caractérisée par des délais d’acheminement anormalement longs, des spoliations et violations de correspondances, des réclamations auxquelles aucune suite n’est donnée’’. « Grâce aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication, les clients font jouer maintenant la concurrence. Les entreprises publiques postales d’Afrique de l’Ouest dont la qualité de service n’est pas satisfaisante perdent du coup, les segments de marchés à valeur ajoutée au profit des concurrents. Cette situation accroît les déficits de ces entreprises et les emmènent à chercher des subventions auprès de leurs différents Etats », a-t-il expliqué. Quant à Laurent Boncoungou, représentant du directeur général du bureau international de l’Upu, il a indiqué que l’objectif du projet régional "qualité de service", vise à mettre en place des systèmes d’évaluation et d’appui technologique moderne. Ce projet va promouvoir, selon lui, la fiabilité et la viabilité du réseau postal mondial. La réunion, précise Laurent Boncoungou, évaluera les jalons posés lors du premier atelier tenu en décembre dernier, à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Soumba.O (Stagiaire)
Soumba.O (Stagiaire)