Yamoussoukro, 27 mars (AIP) – ‘Africa Rice Center’ qui a délocalisé de Côte d’Ivoire pour Cotonou (Bénin) à cause de la crise postélectorale pourrait regagner sa base d’origine, a déclaré samedi son représentant régional en Côte d’Ivoire, Amadou Moustapha Beye.
Lors d’un entretien avec l’AIP à la faveur de la deuxième conférence des ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en charge de la science et de la technologie, M. Beye a souligné que sa structure de recherche en riz multiplie les rencontres avec les autorités ivoiriennes pour regagner ses installations en terre ivoirienne.
« Il y a eu une série de missions qui ont rencontré les autorités de Côte d’Ivoire, notamment le ministre des Affaires étrangères et son homologue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour expliquer les conditions et modalités du retour. Le gouvernement ivoirien est dans de très bonnes dispositions, mais il ya toujours une question de temps », a expliqué M. Beye.
Selon lui, la structure demeure cependant sur le terrain avec la station de Bouaké qui fait 700 ha, et que ‘Africa Rice’ y mène toujours ses activités. M. Beye a noté qu’actuellement il existe autour de 200 à 250 variétés améliorées de riz. « On a une autre variété, le Nerica qui est résistante à la sécheresse, à certaines maladies et aux sols arides. Il y a aussi les nouvelles variétés qui sont souvent à titre court. En plus de toutes ces variétés, nous gardons aussi les variétés traditionnelles ».
Abordant la cherté de la variété Nérica en particulier et du riz en général en Côte d’Ivoire, le représentant de ‘Africa Rice’ a expliqué que c’est une question de quantité et de production.
« Dans le cas de la Côte d’Ivoire, on importe un million de tonnes de riz et on n’en produit qu’environ 600 000 tonnes. Pour l’instant, tant qu’on importe en quantité importante, il va être très difficile d’agir sur les prix. Un producteur local qui 800 t/ha, c’est très faible et les intrants comme les engrais coûtent extrêmement cher. Or, la moyenne nationale tourne autour de 3 t/ha. Il faut donc améliorer la production », a conclu M. Beye.
‘Africa Rice’ est la structure qui s’occupe de la recherche et de la production améliorée du riz en lieu et place de la défunte ADRAO (Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’ouest).
Lors d’un entretien avec l’AIP à la faveur de la deuxième conférence des ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en charge de la science et de la technologie, M. Beye a souligné que sa structure de recherche en riz multiplie les rencontres avec les autorités ivoiriennes pour regagner ses installations en terre ivoirienne.
« Il y a eu une série de missions qui ont rencontré les autorités de Côte d’Ivoire, notamment le ministre des Affaires étrangères et son homologue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour expliquer les conditions et modalités du retour. Le gouvernement ivoirien est dans de très bonnes dispositions, mais il ya toujours une question de temps », a expliqué M. Beye.
Selon lui, la structure demeure cependant sur le terrain avec la station de Bouaké qui fait 700 ha, et que ‘Africa Rice’ y mène toujours ses activités. M. Beye a noté qu’actuellement il existe autour de 200 à 250 variétés améliorées de riz. « On a une autre variété, le Nerica qui est résistante à la sécheresse, à certaines maladies et aux sols arides. Il y a aussi les nouvelles variétés qui sont souvent à titre court. En plus de toutes ces variétés, nous gardons aussi les variétés traditionnelles ».
Abordant la cherté de la variété Nérica en particulier et du riz en général en Côte d’Ivoire, le représentant de ‘Africa Rice’ a expliqué que c’est une question de quantité et de production.
« Dans le cas de la Côte d’Ivoire, on importe un million de tonnes de riz et on n’en produit qu’environ 600 000 tonnes. Pour l’instant, tant qu’on importe en quantité importante, il va être très difficile d’agir sur les prix. Un producteur local qui 800 t/ha, c’est très faible et les intrants comme les engrais coûtent extrêmement cher. Or, la moyenne nationale tourne autour de 3 t/ha. Il faut donc améliorer la production », a conclu M. Beye.
‘Africa Rice’ est la structure qui s’occupe de la recherche et de la production améliorée du riz en lieu et place de la défunte ADRAO (Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’ouest).