Depuis quelques jours, des informations récurrentes font état de ce que, pour contenter une certaine communauté internationale, Monsieur Alassane Ouattara s’active à faire transférer dans les prochains jours, la Première dame Simone Ehivet Gbagbo à la Cour pénale internationale à La Haye où est détenu, voici plusieurs mois déjà, son illustre époux, le président Laurent Gbagbo.
Si ce projet funeste venait à être exécuté, Monsieur Ouattara aura alors réalisé l’exploit unique dans le monde de transférer devant la Cpi, un couple dont le tort a été d’aimer son pays et de défendre sa souveraineté. Mais ce sera aussi la manifestation au plus haut degré de la haine viscérale que Monsieur Ouattara n’a cessé d’entretenir contre ce couple depuis son entrée en politique en Côte d’Ivoire.
On se souvient en effet, qu’après les élections historiques de 1990 qui ont consacré le retour du multipartisme en Côte d’Ivoire, élections qui ont mis en compétition Monsieur Laurent Gbagbo, alors secrétaire général du Front populaire ivoirien et le président Houphouet-Boigny, Monsieur Ouattara, alors premier ministre, animé d’un dessein macabre de faire payer sans doute cette audace au “prétentieux” candidat du Fpi, n’hésita pas en février 1992, à déverser sur Abidjan un déluge de feu aux termes duquel Monsieur Laurent Gbagbo, son épouse Simone Ehivet et son fils Michel ont été arrêtés et incarcérés à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ainsi que plusieurs militants de gauche. Pour ses ambitions politiques, toute une famille a été arrêtée et jetée en prison par Monsieur Ouattara. 20 ans après, Monsieur Ouattara veut rééditer cet exploit en envoyant le couple Gbagbo à La Haye.
Si le transfèrement de Mme Gbagbo était effectif, cela marquera profondément et douloureusement encore la conscience de notre peuple déjà meurtri par les événements du 11 avril 2011 suivis du départ de son président légitime à La Haye. Cet acte créera à coup sûr un fossé difficile à combler entre les tenants du pouvoir actuel et le peuple de Côte d’Ivoire qui n’acceptera pas et ne tolérera pas cette autre forfaiture surtout notre jeunesse qui aura reçu des adultes comme héritage la haine politique.
C’est pourquoi j’en appelle à tous ceux et toutes celles, femmes et hommes de bonne volonté, témoins de l’histoire récente de notre pays, qui aiment la Côte d’Ivoire d’user de tous les moyens humains pour dissuader Monsieur Ouattara à mettre en exécution ce projet de transfèrement de Madame Gbagbo afin d’éviter à notre pays une profonde déchirure aux conséquences insoupçonnées.
Fait a accra le 26 mars 2012
Le ministre Kone Katinan
Porte-parole du president Laurent Gbagbo
Si ce projet funeste venait à être exécuté, Monsieur Ouattara aura alors réalisé l’exploit unique dans le monde de transférer devant la Cpi, un couple dont le tort a été d’aimer son pays et de défendre sa souveraineté. Mais ce sera aussi la manifestation au plus haut degré de la haine viscérale que Monsieur Ouattara n’a cessé d’entretenir contre ce couple depuis son entrée en politique en Côte d’Ivoire.
On se souvient en effet, qu’après les élections historiques de 1990 qui ont consacré le retour du multipartisme en Côte d’Ivoire, élections qui ont mis en compétition Monsieur Laurent Gbagbo, alors secrétaire général du Front populaire ivoirien et le président Houphouet-Boigny, Monsieur Ouattara, alors premier ministre, animé d’un dessein macabre de faire payer sans doute cette audace au “prétentieux” candidat du Fpi, n’hésita pas en février 1992, à déverser sur Abidjan un déluge de feu aux termes duquel Monsieur Laurent Gbagbo, son épouse Simone Ehivet et son fils Michel ont été arrêtés et incarcérés à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ainsi que plusieurs militants de gauche. Pour ses ambitions politiques, toute une famille a été arrêtée et jetée en prison par Monsieur Ouattara. 20 ans après, Monsieur Ouattara veut rééditer cet exploit en envoyant le couple Gbagbo à La Haye.
Si le transfèrement de Mme Gbagbo était effectif, cela marquera profondément et douloureusement encore la conscience de notre peuple déjà meurtri par les événements du 11 avril 2011 suivis du départ de son président légitime à La Haye. Cet acte créera à coup sûr un fossé difficile à combler entre les tenants du pouvoir actuel et le peuple de Côte d’Ivoire qui n’acceptera pas et ne tolérera pas cette autre forfaiture surtout notre jeunesse qui aura reçu des adultes comme héritage la haine politique.
C’est pourquoi j’en appelle à tous ceux et toutes celles, femmes et hommes de bonne volonté, témoins de l’histoire récente de notre pays, qui aiment la Côte d’Ivoire d’user de tous les moyens humains pour dissuader Monsieur Ouattara à mettre en exécution ce projet de transfèrement de Madame Gbagbo afin d’éviter à notre pays une profonde déchirure aux conséquences insoupçonnées.
Fait a accra le 26 mars 2012
Le ministre Kone Katinan
Porte-parole du president Laurent Gbagbo