Joël Eric N’Gadi a été révélé au public en 2011 lors de l’émission «Bonjour 2011». Depuis, ce jeune de 26 ans, inscrit en année de Master en audit et contrôle de gestion, a fait son petit bonhomme de chemin au sein de la grande famille des humoristes.
C’est un nom qui revient avec insistance sur les tablettes des organisateurs de spectacles.
Pour la touche d’humour, il est rare, ces derniers temps, que le nom de Joël soit laissé en rade. Imitateur depuis son jeune âge, Joël Eric N'Gadi est un artiste dans l'âme. Son côté intello et son dévouement pour les études ne l'ont pas empêché de concrétiser son amour pour l'art. Ragaillardi par sa capacité d'imiter, Joël devient Disc-jockey durant son passage au Lycée garçon de Bingerville. Agni de M'Batto et d'Aboisso, le jeune homme s'essaie aussi à la musique. Il crée le groupe de musique, Bel Canto qui fait de l'opéra. Mais, continue de faire de l'humour lorsqu'il se retrouve avec ses amis. Toujours bien mis, d’une prestance admirable, le jeune humoriste occupe une bonne place dans la nouvelle génération d’humoristes. Celle des Agalawal, Magnific (alias commandant Moriba), Oualas,… C’est ce dernier qui lui mettra le pied à l’étrier en 2010 en l’invitant à jouer dans le concept 100% humour à la sauce ivoirienne «Abidjan comedy club». Depuis cette date, Joël ne cesse de monter en puissance. Agé de 26 ans, Joël Eric N’Gadi a fait sensation lors de l’émission «Bonjour 2010», initiée par la radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Il s’est fait remarquer, ce jour, par ses blagues et ses imitations aussi délirantes les unes que les autres. Aujourd’hui, Joël est en année de Master en audit et contrôle de gestion dans une école de la place. Ce jeune Agni ne rêvait pas spécialement de devenir humoriste. Même si c’est une passion à laquelle il s’adonnait quelques années plus tôt, à l’école, en compagnie de ses condisciples. «J’ai fait ma 1ère représentation lorsque j’étais en classe de 5ème.
C’était lors du lancement des activités de l’Association des jeunes des 166 logements à Cocody. On m’avait demandé d’imiter Gbi de Fer. Je l’ai fait et ça a plu. Je crois que tout est parti de là», explique-t-il en souriant. Faire de l’humour une carrière professionnelle au détriment de ses études ? Le jeune artiste avoue avoir du mal à trancher aujourd’hui. «Dans tous les cas, l’un n’empêche pas l’autre», affirme-t-il. Avant de signifier que «tout est une affaire de calendrier et de respect des dates». Pour le moment, il affirme ne pas se mettre de pression. «On ne se met pas la pression. Quand on veut que quelque chose devienne une carrière on se met la pression et on oublie l’essentiel qui est de s’amuser», soutient-il.
Pour lui, l’humour n’est rien d’autre que le revers de la pièce. Il affirme tirer des blagues des situations de la vie. Même celles qui ne sont pas drôles. «J’essaie toujours de faire sortir le côté drôle des choses. Même si ce n’est pas drôle, il faut que je trouve toujours la faille. Il y a aussi des admirateurs qui proposent des blagues», renseigne-t-il. Ses rapports avec ses pairs sont cordiaux. «Ça se passe bien. On essaie de moins se titiller. On reste humains et c’est toujours la joie dans nos rapports même si de temps en temps on se crie dessus», affirme-t-il. Même s’il est régulièrement sollicité, Joël refuse de confirmer la rumeur qui le donne financièrement aisé. Il affirme : «Je ne mets pas l’argent devant. Je mets au devant l’émotion que les gens doivent recevoir». Pour ses parents, le jeune homme est toujours l’enfant de la maison qu’il a été. «Je suis toujours le petit frère de mes grands frères et le grand frère de mes petits frères», affirme-t-il. Ce sont ses camarades d’école qui, aujourd’hui, le voient de moins en moins. « Ils me trouvent beaucoup plus occupé qu’auparavant. C’est plus difficile pour moi maintenant de les rencontrer, mais ils ne m’en veulent pas. Ils comprennent la situation. Et même quand ils font un programme, ils me laissent la possibilité d’y prendre part quand j’ai le temps», témoigne-t-il. Joël n’est pas encore marié. Même s’il ne cache pas avoir quelqu’un dans sa vie. Mais il refuse d’en dire plus. «Le milieu est tellement compliqué», explique-t-il avec un air entendu. Son rêve : chanter dans un opéra en France ou en Italie. Son plus grand défaut : il affirme dire difficilement merci. «J’ai appris tout seul. Le fait de tout vouloir faire soi-même m’a mis dans la position de ne pas trouver utile de dire merci à soi-même. Ce qui fait que quand les gens m’aident, c’est souvent très difficile de dire merci. Mais je vais y arriver», tranche-t-il. Sacré Joël.
M’Bah Aboubakar
C’est un nom qui revient avec insistance sur les tablettes des organisateurs de spectacles.
Pour la touche d’humour, il est rare, ces derniers temps, que le nom de Joël soit laissé en rade. Imitateur depuis son jeune âge, Joël Eric N'Gadi est un artiste dans l'âme. Son côté intello et son dévouement pour les études ne l'ont pas empêché de concrétiser son amour pour l'art. Ragaillardi par sa capacité d'imiter, Joël devient Disc-jockey durant son passage au Lycée garçon de Bingerville. Agni de M'Batto et d'Aboisso, le jeune homme s'essaie aussi à la musique. Il crée le groupe de musique, Bel Canto qui fait de l'opéra. Mais, continue de faire de l'humour lorsqu'il se retrouve avec ses amis. Toujours bien mis, d’une prestance admirable, le jeune humoriste occupe une bonne place dans la nouvelle génération d’humoristes. Celle des Agalawal, Magnific (alias commandant Moriba), Oualas,… C’est ce dernier qui lui mettra le pied à l’étrier en 2010 en l’invitant à jouer dans le concept 100% humour à la sauce ivoirienne «Abidjan comedy club». Depuis cette date, Joël ne cesse de monter en puissance. Agé de 26 ans, Joël Eric N’Gadi a fait sensation lors de l’émission «Bonjour 2010», initiée par la radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Il s’est fait remarquer, ce jour, par ses blagues et ses imitations aussi délirantes les unes que les autres. Aujourd’hui, Joël est en année de Master en audit et contrôle de gestion dans une école de la place. Ce jeune Agni ne rêvait pas spécialement de devenir humoriste. Même si c’est une passion à laquelle il s’adonnait quelques années plus tôt, à l’école, en compagnie de ses condisciples. «J’ai fait ma 1ère représentation lorsque j’étais en classe de 5ème.
C’était lors du lancement des activités de l’Association des jeunes des 166 logements à Cocody. On m’avait demandé d’imiter Gbi de Fer. Je l’ai fait et ça a plu. Je crois que tout est parti de là», explique-t-il en souriant. Faire de l’humour une carrière professionnelle au détriment de ses études ? Le jeune artiste avoue avoir du mal à trancher aujourd’hui. «Dans tous les cas, l’un n’empêche pas l’autre», affirme-t-il. Avant de signifier que «tout est une affaire de calendrier et de respect des dates». Pour le moment, il affirme ne pas se mettre de pression. «On ne se met pas la pression. Quand on veut que quelque chose devienne une carrière on se met la pression et on oublie l’essentiel qui est de s’amuser», soutient-il.
Pour lui, l’humour n’est rien d’autre que le revers de la pièce. Il affirme tirer des blagues des situations de la vie. Même celles qui ne sont pas drôles. «J’essaie toujours de faire sortir le côté drôle des choses. Même si ce n’est pas drôle, il faut que je trouve toujours la faille. Il y a aussi des admirateurs qui proposent des blagues», renseigne-t-il. Ses rapports avec ses pairs sont cordiaux. «Ça se passe bien. On essaie de moins se titiller. On reste humains et c’est toujours la joie dans nos rapports même si de temps en temps on se crie dessus», affirme-t-il. Même s’il est régulièrement sollicité, Joël refuse de confirmer la rumeur qui le donne financièrement aisé. Il affirme : «Je ne mets pas l’argent devant. Je mets au devant l’émotion que les gens doivent recevoir». Pour ses parents, le jeune homme est toujours l’enfant de la maison qu’il a été. «Je suis toujours le petit frère de mes grands frères et le grand frère de mes petits frères», affirme-t-il. Ce sont ses camarades d’école qui, aujourd’hui, le voient de moins en moins. « Ils me trouvent beaucoup plus occupé qu’auparavant. C’est plus difficile pour moi maintenant de les rencontrer, mais ils ne m’en veulent pas. Ils comprennent la situation. Et même quand ils font un programme, ils me laissent la possibilité d’y prendre part quand j’ai le temps», témoigne-t-il. Joël n’est pas encore marié. Même s’il ne cache pas avoir quelqu’un dans sa vie. Mais il refuse d’en dire plus. «Le milieu est tellement compliqué», explique-t-il avec un air entendu. Son rêve : chanter dans un opéra en France ou en Italie. Son plus grand défaut : il affirme dire difficilement merci. «J’ai appris tout seul. Le fait de tout vouloir faire soi-même m’a mis dans la position de ne pas trouver utile de dire merci à soi-même. Ce qui fait que quand les gens m’aident, c’est souvent très difficile de dire merci. Mais je vais y arriver», tranche-t-il. Sacré Joël.
M’Bah Aboubakar