Situé à neuf (9) kilomètres de Guiglo, le petit village de Zouan, vient d’être le théâtre d’affrontements sanglants. La scène s’est déroulée le lundi 26 mars 2012 à 21h devant la boutique du village. Des gens en armes débarquent et demandent de l’aide (vivres et non vivres) au boutiquier. Celui-ci refuse. Devant ce refus d’obtempérer, considéré comme un crime de lèse-majesté par ces visiteurs indésirables, l’irréparable s’est produit. Fous furieux, les quidams lancent à la figure du boutiquier et du chef du village de Zouan, qui avait le malheur de se retrouver en ces lieux, que «c’est à cause d’eux qu’ils ont pris les armes». Avant d’asséner quatre (4) coups de machettes au chef du village. Visiblement mal en point pour avoir été sérieusement tailladé, ce dernier serait admis aux urgences, à l’Hôpital général de Guiglo. Il en est de même du boutiquier et de tous ceux qui ont eu la malchance de se retrouver en ce lieu, au moment des faits. Cette attaque remet sur la table des discussions, la récurrente question de l’insécurité dans les régions du Tonpki et du Guémon qui seront visitées très prochainement par le chef de l’Etat. Il est important que des mesures vigoureuses soient prises afin non seulement de permettre que la visite présidentielle se fasse sereinement, mais surtout pour rassurer les populations qui payent un lourd tribut dans cette insécurité chronique dans la zone.
A.Dedi
A.Dedi
