Un homme qui a tenté d’assassiner son propre frère cadet pour une question de gestion d’héritage. Ce dernier s’en sort, hélas ! Au terme d’un procès, avec un emprisonnement d’un mois. L’affaire fait grand bruit en ce moment dans cette localité et dans le milieu du tribunal d’Aboisso. La scène se déroule à Adjouan, localité située à 14 km d’Aboisso. Le 8 février 2012, Emolo, jeune planteur, demande et obtient une rencontre avec son frère ainé Attobra pour faire savoir sa position sur la gestion des plantations de palmiers léguées par leurs oncles. Une démarche qui irrite le frère aîné. A peine entré dans la cour, il est accueilli par des coups de couteaux sous le regard impuissant de son neveu Narcisse qui avait décidé de l’accompagner. L’infortuné Emolo doit la vie sauve à l’intervention d’un Peulh. Le même jour, Emolo est évacué aux urgences de l’hôpital d’Aboisso pour des soins. Le jour suivant, une plainte est déposée à la brigade de la gendarmerie de Maféré. Après son forfait, le sieur Attobra prend la fuite.
Retrouvé puis incarcéré à Aboisso
Sorti de l’hôpital, la victime entreprend des recherches pour retrouver son agresseur. Le mercredi 07 mars 2012, un coup de fil signale que la moto et les bottes de l’agresseur sont retrouvées à Marcory Anoumanbo, au domicile de l’oncle, Famien. Ce dernier est interpellé. Interrogé par la police, il indique la « cachette » de son neveu. Celui-ci était allé se refugier à Issia chez la seconde femme de son oncle Famien. Le vendredi 09 mars 2012, l’agresseur est arrêté et déféré le 12 mars à Aboisso. Les jours suivants, les oncles Bléoué et Famien, soupçonnés de complicité sont interrogés les 14 et 16 mars derniers par la gendarmerie. Les deux témoins, le neveu Narcisse et le Peulh seront entendus à leur tour, le 18 mars.
Un procès « fantôme » ?
Un jour, de passage au tribunal pour connaître la date du procès que la victime est surprise d’apprendre l’affaire n° 65 du 15/03/12 a été jugée. Les investigations menées confirment la chose. L’agresseur, selon le verdict, s’en sort avec un petit mois d’emprisonnement. Une affaire, dit-on, jugée depuis le 15 mars 2012. Une date à laquelle la brigade de gendarmerie n’avait pas encore bouclé les auditions. La brigade n’a d’ailleurs pas reçu de citation. Comment le procès a-t-il eu lieu? Sous quelles données, le procureur et le juge d’instruction ont-il statué sur le cas de cet agresseur ? Pourquoi les concernés (témoins et victime) n’ont-ils pas été informés ? Des questions qui demeurent des mystères pour l’heure. La victime crie son amertume. Pour lui, quelque chose a bien pu se passer. Selon des indiscrétions, l’oncle Famien dont le beau serait un juge à Tiassalé, aurait beaucoup joué aux côtés de son collègue d’Aboisso pour donner un verdict favorable. Vrai ou faux ? On le saura un jour.
D.B
Retrouvé puis incarcéré à Aboisso
Sorti de l’hôpital, la victime entreprend des recherches pour retrouver son agresseur. Le mercredi 07 mars 2012, un coup de fil signale que la moto et les bottes de l’agresseur sont retrouvées à Marcory Anoumanbo, au domicile de l’oncle, Famien. Ce dernier est interpellé. Interrogé par la police, il indique la « cachette » de son neveu. Celui-ci était allé se refugier à Issia chez la seconde femme de son oncle Famien. Le vendredi 09 mars 2012, l’agresseur est arrêté et déféré le 12 mars à Aboisso. Les jours suivants, les oncles Bléoué et Famien, soupçonnés de complicité sont interrogés les 14 et 16 mars derniers par la gendarmerie. Les deux témoins, le neveu Narcisse et le Peulh seront entendus à leur tour, le 18 mars.
Un procès « fantôme » ?
Un jour, de passage au tribunal pour connaître la date du procès que la victime est surprise d’apprendre l’affaire n° 65 du 15/03/12 a été jugée. Les investigations menées confirment la chose. L’agresseur, selon le verdict, s’en sort avec un petit mois d’emprisonnement. Une affaire, dit-on, jugée depuis le 15 mars 2012. Une date à laquelle la brigade de gendarmerie n’avait pas encore bouclé les auditions. La brigade n’a d’ailleurs pas reçu de citation. Comment le procès a-t-il eu lieu? Sous quelles données, le procureur et le juge d’instruction ont-il statué sur le cas de cet agresseur ? Pourquoi les concernés (témoins et victime) n’ont-ils pas été informés ? Des questions qui demeurent des mystères pour l’heure. La victime crie son amertume. Pour lui, quelque chose a bien pu se passer. Selon des indiscrétions, l’oncle Famien dont le beau serait un juge à Tiassalé, aurait beaucoup joué aux côtés de son collègue d’Aboisso pour donner un verdict favorable. Vrai ou faux ? On le saura un jour.
D.B
