Décédé le mardi 21 février 2012 à Abidjan des suites d’un arrêt cardiaque, cela fait 40 jours aujourd’hui que Ibrahim Ezzedine, propriétaire de onze entreprises et patron du «Groupe Carré d’Or» a quitté les siens. Son corps a été accueilli en héros dans son Liban natal. Ibrahim Ezzedine était le plus prospère des hommes d’affaires ivoiriens d’origine libanaise. Il avait choisi la destination Côte d’Ivoire pour y exercer le commerce. A l’âge de 18 ans, c’est-à-dire en 1984, le jeune Ezzedine retrouve le goût de l’aventure et s’est fait lui-même. Sans relâche, Ezzedine travaille nuits et jours pour transformer ses rêves en réalités. De 2000 à 2012, l’Ivoiro-libanais atteint son apogée. Il crée plusieurs entreprises et emploie des milliers de jeunes cadres Ivoiriens. Ibrahim Ezzedine ne s’arrête pas en si bon chemin. Il œuvre dans le social et dans l’humanitaire et crée le «Groupe Carré d’Or». A ce titre, il construit des centres de santé et des écoles partout en Côte d'Ivoire. Une vision qu’il partagera avec les responsables des médias. Engagés pour servir la bonne cause, Ibrahim Ezzedine et le «Groupe Carré d'Or» sortent dans la discrétion, le grand jeu le vendredi 28 octobre 2011, lors du gala de l’ONG ‘’Servir’’. Hélas, depuis le 21 février 2012, le philanthrope s’est couché. Il est parti sans partir. Ces œuvres sont là, comme si c’était hier. Ses entreprises tournent et fonctionnent régulièrement avec ses milliers d’employés. Ezzedine est mort il y a 40 jours et les Ivoiriens qui continuent de bénéficier des fruits de son travail opiniâtre, auront chaque jour que le soleil se lève, une pensée pieuse pour l’homme.
Dosso Villard
Dosso Villard