Le rendez-vous entre la délégation de la Cedeao et les putschistes maliens n’a pu avoir lieu hier comme prévu par le sommet extraordinaire qui s’est tenu à Abidjan, mardi dernier. Des manifestants ont envahi le tarmac de l’aéroport de Bamako, empêchant la délégation conduite par Alassane Ouattara, président en exercice de la Cedeao, d’atterrir. Sans coup férir, les présidents béninois, burkinabé, libérien et Nigérian ont rebroussé chemin pour se retrouver à l’aéroport d’Abidjan où une réunion d’urgence a eu lieu entre les cinq membres de la délégation. Les chefs d’Etats major des pays mandatés par la Cedeao ont également pris part à cette rencontre. Un recul sans doute stratégique pour affronter à nouveau les putschistes qui rejettent en bloc les décisions de mardi dernier.
Les dernières décisions des Chefs d’Etats
Au moment où nous mettions sous presse, la réunion à huis-clos des chefs d’Etats et leurs Etats- major n’avait pas encore donné ses conclusions. Cependant, des sources indiscrètes font état de la mise en route d’une force militaire en vue de rétablir l’ordre et la démocratie au Mali. Au nombre des décisions prises figurent le gel des avoirs des putschistes et une interdiction de voyager.
Le point d’achoppement
Hier, les chefs d’Etats réunis à Abidjan ont été formels. Après l’échec de la diplomatie, la voie qui reste à explorer n’est autre que celle de la force. Et à cet effet, le ton avait été déjà donné à Abidjan mardi dernier. Le sommet extraordinaire prévoyait qu’au moment où la délégation serait en route pour Bamako, la force communautaire sera en alerte maximale. Nul doute donc qu’après l’échec de la diplomatie, l’Ecomog devra prendre le relais. Cette option fut le point d’achoppement lors des débats hier à l’aéroport d’Abidjan entre les membres de la délégation. En effet, les manifestants constitués en général de jeunes et de voyous occupent l’aéroport de Bamako et plusieurs artères de la capitale malienne. Comment la force militaire de la Cedeao pourrait–elle intervenir sans causer un carnage ? Et le putschiste Sanogo Adama en est conscient. C’est d’ailleurs pourquoi lui et ses hommes ont pris les manifestants en otage pour en faire un bouclier humain.
L’Afrique de l’Ouest en danger
Il faut le dire tout net. Le Mali est au bord du chaos. Et les pays voisins sont inquiets. Il est indéniable que les frontières sont poreuses et les peuples se fondent facilement dans une homogénéité insoupçonnée. Aussi, la pauvreté aidant, le recrutement des mercenaires se fait entre voisins sans difficulté. Tout comme la circulation des armes est la chose la mieux partagée dans ce genre de circonstance. Pour tout dire, quand un pays est enrhumé, c’est tout le voisinage et même au delà qui tousse. C’est pourquoi, tout doit être mis en œuvre pour trouver une solution rapide au problème malien car c’est toute l’Afrique de l’Ouest qui est en danger.
Tienfô Gisèle
dapaularnaud@yahoo.fr
Les dernières décisions des Chefs d’Etats
Au moment où nous mettions sous presse, la réunion à huis-clos des chefs d’Etats et leurs Etats- major n’avait pas encore donné ses conclusions. Cependant, des sources indiscrètes font état de la mise en route d’une force militaire en vue de rétablir l’ordre et la démocratie au Mali. Au nombre des décisions prises figurent le gel des avoirs des putschistes et une interdiction de voyager.
Le point d’achoppement
Hier, les chefs d’Etats réunis à Abidjan ont été formels. Après l’échec de la diplomatie, la voie qui reste à explorer n’est autre que celle de la force. Et à cet effet, le ton avait été déjà donné à Abidjan mardi dernier. Le sommet extraordinaire prévoyait qu’au moment où la délégation serait en route pour Bamako, la force communautaire sera en alerte maximale. Nul doute donc qu’après l’échec de la diplomatie, l’Ecomog devra prendre le relais. Cette option fut le point d’achoppement lors des débats hier à l’aéroport d’Abidjan entre les membres de la délégation. En effet, les manifestants constitués en général de jeunes et de voyous occupent l’aéroport de Bamako et plusieurs artères de la capitale malienne. Comment la force militaire de la Cedeao pourrait–elle intervenir sans causer un carnage ? Et le putschiste Sanogo Adama en est conscient. C’est d’ailleurs pourquoi lui et ses hommes ont pris les manifestants en otage pour en faire un bouclier humain.
L’Afrique de l’Ouest en danger
Il faut le dire tout net. Le Mali est au bord du chaos. Et les pays voisins sont inquiets. Il est indéniable que les frontières sont poreuses et les peuples se fondent facilement dans une homogénéité insoupçonnée. Aussi, la pauvreté aidant, le recrutement des mercenaires se fait entre voisins sans difficulté. Tout comme la circulation des armes est la chose la mieux partagée dans ce genre de circonstance. Pour tout dire, quand un pays est enrhumé, c’est tout le voisinage et même au delà qui tousse. C’est pourquoi, tout doit être mis en œuvre pour trouver une solution rapide au problème malien car c’est toute l’Afrique de l’Ouest qui est en danger.
Tienfô Gisèle
dapaularnaud@yahoo.fr
