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Afrique Publié le vendredi 30 mars 2012 | Ambassade

Conférence publique à Washington / Paix et sécurité en Afrique: L’expérience de la médiation burkinabè partagée par Djibrill Bassolé

© Ambassade Par DR
Conférence publique à Washington sur la paix et la sécurité en Afrique: Djibrill Bassolé partage l`expérience de la médiation burkinabè
Vendredi 23 mars 2012. Washington, DC (USA). Woodrow Wilson International Center for Scholars
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, SEM Djibrill Bassolé, a animé, le 23 mars 2012 à Washington, une conférence publique sur l’expérience du Burkina
Faso en matière de médiation, de prévention et de gestion des conflits.

Initiée par l’Ambassade du Burkina Faso à Washington et organisée en partenariat avec le Centre d’Etudes stratégiques de l’Afrique (CESA), la conférence était placée sous le thème « enjeux sécuritaires et stabilité régionale en Afrique : l’expérience du Burkina Faso en matière de médiation, de prévention et de gestion des conflits ».

La quête de paix, de sécurité et de stabilité est, aujourd’hui, plus que d’actualité dans le monde et particulièrement en Afrique.

Conscient que sans la stabilité, aucun développement n’est envisageable, le Burkina Faso a fait de la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique et dans le monde un outil clé de sa diplomatie.

Ainsi, depuis deux décennies, le Burkina-Faso s’est investi dans la résolution des crises qui ont secouées plusieurs pays de la sous-région. Djibrill Bassolé qui, depuis ce temps, a fait ses armes aux côtés du Présidentdu Faso, Sem. Blaise Compaoré dans les différentes actions de médiation (Niger, Togo, RCI, Darfour…), a animé le 23 mars 2012 à Washington, au Woodrow Wilson International Center for Scholar, une conférence sur l’expérience du Burkina Faso en la matière.

Après le mot introductif des responsables du CESA, le Ministre Bassolé a, d’entrée, fait un bref tour d’horizon des actions de restauration de paix conduites par le Burkina Faso, dans des pays amis et frères comme le Togo, le Niger, la Guinée, la Côte d’Ivoire, et le processus en cours au Darfour.

Les challenges majeurs dans une médiation Dans son exposé, le conférencier a noté que les crises dans ces pays ont été causées par plusieurs facteurs liés à la gouvernance, à la conquête du pouvoir, au non respect des principes démocratiques et au manque d’équité et d’égalité dans le traitement des citoyens.

Actualité sous régionale oblige, la situation au Mali et particulièrement le coup d’Etat perpétré
le 21 mars à Bamako a fait l’objet d’échanges entre Djibrill Bassolé et son auditoire. Cette donne, dira le Ministre Bassolé, vient aggraver la situation déjà compliquée au Mali et dans la bande sahélo saharienne.

La paix est essentielle pour le développement, a affirmé le conférencier qui a ajouté également que le développement est un facteur déterminant pour la paix. En effet, la situation de précarité dans laquelle vit la majorité des jeunes dans les pays africains les rend éligibles aux gains faciles et donc vulnérables aux offres des terroristes, des trafiquants d’armes, de drogues, des déstabilisateurs de tous ordres. Il s’agit donc pour les dirigeants de travailler à un développement équilibré, à un accroissement de la richesse de nos pays, et à la pratique de l’équité et de l’égalité dans l’exercice du pouvoir. Pour Djibrill Bassolé, les processus de médiation conduit par le Burkina Faso intègrent ces aspects majeurs que sont l’équilibre et l’égalité des chances, ce qui permet de régler les problèmes de fond qui sont en réalité les vraies causes des conflits.

Il s’agit donc pour les pays africains de travailler à un réel développement, pour une diminution des risques de conflits. Le conférencier a également souligné la nécessaire neutralité que doit observer un médiateur face aux différents protagonistes, pour réussir l’essentiel de sa mission qui est la restauration de la paix. Un médiateur qui a un parti pris sera inévitablement récusé par l’une des parties. La patience, l’humilité, la discrétion et l’intégrité sont également des éléments essentiels pour la réussite d’une médiation.

La situation au Mali au cœur des débats Les échanges et questions qui ont suivi l’exposé du Ministre Bassolé ont permis à plusieurs personnalités dans la salle d’exprimer leur vision sur une sortie de crise au Mali, de s’interroger sur le lien entre la misère et le terrorisme, le rôle de la diaspora africaine dans tous ces efforts de construction de la paix et de la stabilité sur le continent. La persistance des questions ethnicistes qui rendent la situation explosive dans plusieurs régions, la connexion possible entre les groupes terroristes qui sévissent dans
la région ouest africaine, la situation politique au Burkina Faso, ont également été abordées.
Arrivé le 20 mars à Washington, le Ministre Bassolé a échangé le lendemain à l’Ambassade du Burkina

Faso, avec le groupe des Ambassadeurs des pays membres de la CEDEAO, sur cette question de paix et de sécurité dans la sous région, et sur la situation au Mali.

La rencontre a été l’occasion pour les uns et les autres de saluer les actions de médiation du Président du Faso, SEM Blaise Compaoré, et de lui réitérer leurs remerciements pour la restauration de la paix dans différents pays. Ils ont félicité le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale pour les multiples acquis de la diplomatie burkinabè en matière de paix et de sécurité.

Elle a vu la participation de plusieurs personnalités composées de ministres, de diplomates, d’universitaires, de militaires, d’étudiants, de responsables du monde associatif, de journalistes, et bien d’autres compétences.

Une corespondanceparticulière de Yolande Kalwoulé(Lebanco.net)
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