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Politique Publié le vendredi 30 mars 2012 | Le Patriote

Coup d’Etat au Mali/Ce que la CEDEAO a décidé

© Le Patriote Par Aristide
Cedeao: réunion de crise des chefs d`Etat à Abidjan, face au refus des putschistes maliens de retablir l`ordre constitutionnel
Jeudi 29 mars 2012. Abidjan. Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Les avions des chefs d`Etat mandatés par la Cedeao pour se rendre à Bamako réinstaller l`ordre constitutionnel ayant été empêchés d`atterrir, réunion de crise à Abidjan
Une réunion d’urgence. Le pavillon présidentiel de l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny, s’est transformé hier, en salle de conférence. S’y sont donné rendez-vous, cinq des six chefs d’Etat de la CEDEAO chargés par leurs pairs, de se rendre au Mali pour faire part des sanctions prises lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO, tenu à l’Hôtel Ivoire, mardi dernier. Empêchés par une centaine de jeunes qui ont pris en otage le tarmac de l’aéroport de Bamako, les Présidents Libérien, Ellen Johnson, Nigérien, Mahamadou Issoufou, Béninois, Yayi Bony, Burkinabé, Blaise Compaoré, ont choisi de se retrouver en Côte d’Ivoire, où ils ont rejoint Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO. Il est 12h30, quand le Président ivoirien, revenu du Mali où son avion n’a pu atterrir, arrive à l’aéroport de Port-Bouët. Tour à tour, il y accueille ses homologues du Burkina Faso, du Libéria, du Niger et du Benin. Tous s’enferment autour de 13h20, pour un huis clos. A 15 h, tous se retirent pour la pause- déjeuner. Les travaux reprennent une 1h30 plus tard.
Les va-et vient dans la salle de réunion, se multiplient. Des ministres, Hamed Bakayoko de l’Intérieur, Kablan Duncan, des Affaires étrangères, Adama Bictogo de l’intégration africaine, sont sollicités de temps en temps. Les chefs d’état-major également, sont invités à livrer les conclusions de leur mission au Mali. Finalement, c’est à 19h02, que la fumée blanche sort. Chacun des présidents se positionnent derrière le drapeau de son pays. Désiré Kadré Ouedrago, le président de la Commission de la CEDEAO livre le communiqué final. La pilule est amère pour la junte militaire malienne. Des sanctions économiques, financières, diplomatiques, sportives, culturelles, sont prises à l’endroit des mutins. 72 heures leur sont accordées pour revoir leur position. Passé ce délai, c’est l’application immédiate des sanctions.
TL
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