Motus : Parole

Le président Alassane Ouattara, c’est connu, est un homme de parole. Il est aux antipodes de cet autre, au populisme désormais légendaire dans notre pays, qui s’est rendu célèbre par sa propension à être un homme à paroles. « Quand il vous donne rendez-vous à gauche, attendez-le à droite », disait un de ses anciens compagnons. Tant le Seplou était passé maître dans l’art de la duplicité et du double langage. Sous son règne, le pouvoir avait fini par tomber dans le domaine de la vulgarité et de la familiarité. Pour lui, la raison était faite, depuis le commencement : « la politique est un métier ». Sans doute, celui de « rouler les autres dans la farine » et de ne pas tenir ses engagements. Heureusement que le Président Alassane Ouattara nous donne des raisons d’espérer. Lui, est plutôt un homme d’Etat quand son prédécesseur se plaisait à être un homme sans cesse en proie aux états d’âme. On se rappelle que lors de la campagne présidentielle, Ouattara avait dit qu’à son avènement au pouvoir, il ouvrirait le procès de la filière café cacao, pour que la justice établisse la lumière sur la plus grosse escroquerie de l’histoire de la Côte d’Ivoire. A présent, le procès est ouvert et les Ivoiriens en apprennent chaque jour sur la voracité des tenants de l’ancien régime et de leurs bras séculiers. Pendant le second tour de la présidentielle, Ouattara avait promis le poste de Premier ministre au PDCI RDA. Là encore, il a tenu sa promesse. Par ailleurs, il avait annoncé un procès équitable pour l’ancien despote ivoirien. L’homme est en détention à la CPI pour y être jugé en toute impartialité. Tout cela se passe sous nos yeux et il n’y a que les pires aveugles pour ne pas le voir. On ne le dira jamais assez. Les populations n’ont de considération pour les dirigeants que lorsqu’ils respectent les engagements pris, lorsque les discours sont en totale adéquation avec les actes. C’est ce qui fait la force du Président Ouattara et qui établit une confiance sans équivoque entre son peuple et lui. Il était vraiment temps pour la Côte d’Ivoire de quitter les sentiers battus et de refermer la parenthèse Gbagbo qui ne pouvaient pas nous appeler à de grandes destinées