Comment réagissez-vous aux motions de félicitations des chefs d'Etat et de gouvernement de la Cedeao ?
Le monde entier va se rendre compte que ce n'est pas seulement en Europe ou dans les autres continents du monde qu'on peut se permettre de faire de bonnes élections. Je ressens aussi une fierté pour la région ouest-africaine au moment où elle a connu de nombreux problèmes, d'abord ici en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays. Aujourd'hui, le Sénégal a pu, grâce à Dieu, organiser des élections qui ont débouché sur des résultats acceptés par tous ses acteurs politiques. Je ressens aussi une fierté pour le pays et pour le président Wade.
Pourquoi?
Le président Wade a toujours combattu pour le triomphe de la démocratie. Aujourd'hui, que les pays de la Cedeao se réunissent sur le cas du Mali et lui délivrent un vibrant hommage, est un hommage d'abord au peuple sénégalais aussi pour le combat qu'il a toujours mené pour le triomphe de la démocratie en Afrique.
Quelles solutions la Cedeao devrait-elle envisager sur la situation au Mali?
Ce qui est important, c'est qu'on comprenne qu'il n'y a plus de place pour les coups d'Etat en Afrique; les régimes militaires sont révolus. On ne peut, dans ce monde d'aujourd'hui, accepter que l'on accède au pouvoir par la voie des armes. Le seul moyen d'arriver au pouvoir, c'est par les élections. C'est pourquoi il faut être ferme et qu'on trouve les moyens qui permettront au Mali de résoudre ses problèmes afin de revenir à la démocratie.
Que faire alors?
Il ne s'agit pas seulement de condamner mais il faut aussi œuvrer pour que les problèmes qui ont cours dans le nord du Mali soient définitivement réglés. La résolution de ces problèmes permettra à ce pays d'afficher une unité sans faille.
Propos recueillis par B. I.
Le monde entier va se rendre compte que ce n'est pas seulement en Europe ou dans les autres continents du monde qu'on peut se permettre de faire de bonnes élections. Je ressens aussi une fierté pour la région ouest-africaine au moment où elle a connu de nombreux problèmes, d'abord ici en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays. Aujourd'hui, le Sénégal a pu, grâce à Dieu, organiser des élections qui ont débouché sur des résultats acceptés par tous ses acteurs politiques. Je ressens aussi une fierté pour le pays et pour le président Wade.
Pourquoi?
Le président Wade a toujours combattu pour le triomphe de la démocratie. Aujourd'hui, que les pays de la Cedeao se réunissent sur le cas du Mali et lui délivrent un vibrant hommage, est un hommage d'abord au peuple sénégalais aussi pour le combat qu'il a toujours mené pour le triomphe de la démocratie en Afrique.
Quelles solutions la Cedeao devrait-elle envisager sur la situation au Mali?
Ce qui est important, c'est qu'on comprenne qu'il n'y a plus de place pour les coups d'Etat en Afrique; les régimes militaires sont révolus. On ne peut, dans ce monde d'aujourd'hui, accepter que l'on accède au pouvoir par la voie des armes. Le seul moyen d'arriver au pouvoir, c'est par les élections. C'est pourquoi il faut être ferme et qu'on trouve les moyens qui permettront au Mali de résoudre ses problèmes afin de revenir à la démocratie.
Que faire alors?
Il ne s'agit pas seulement de condamner mais il faut aussi œuvrer pour que les problèmes qui ont cours dans le nord du Mali soient définitivement réglés. La résolution de ces problèmes permettra à ce pays d'afficher une unité sans faille.
Propos recueillis par B. I.