Guillaume Gbato, Secrétaire général sortant du Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci) et son ex- N°2, Glodé Francelin étaient encore devant le juge du référé hier au Tribunal de première instance du Plateau. Les deux compagnons d’hier n’étant plus sur la même longueur d’ondes, quand aux dates et mécanismes d’organisation du prochain congrès, étaient au temple de Thémis pour le verdict du référé enclenché une semaine plus tôt. In fine, le juge de référé qui a jugé la demande en annulation recevable a préféré ne pas entrer dans le fond de la demande au regard de « certaines erreurs de forme.» pour Glodé Francelin qui projette des tournées dans les rédactions à compter de lundi, « Cette action n’entache en rien au problème de fond. Guillaume Gbato veut organiser un congrès en excluant toutes les rédactions sous prétexte que dans ces rédactions il n’y a pas de section, personne n’a la carte de membre, n’est à jour de ses cotisations. Pis, il a remanié le bureau en cooptant des personnes qui n’appartiennent à aucune section. S’il organise un congrès avec ceux- là, ce serait un congrès nul et le SG qui sera élu n’aura aucune légitimité pour parler au nom des agents de la presse privée.» Pour Guillaume Gbato, « Le congrès se tiendra et on a intérêt à tenir le congrès pour faire face à d’autres défis.» Bien vrai, en dépit du verdict du juge du référé, les positions semblent toujours tranchées quand à la tenue du prochain congrès du Synappci. Alors que Guillaume Gbato et son staff s’obstinent à tenir cette assise le week end prochain, Glodé Francelin et son équipe disent niet. Les actions de médiation entreprises par le cabinet du ministre de la Communication devraient porter leurs fruits et cette semaine que les uns et les autres annoncent décisive pour harmoniser les positions. Rien que pour la cohésion du monde des médias privés.
Jean- Antoine doudou
Jean- Antoine doudou
