Il s’est tenu les 21 et 22 mars 2012 à l’AISA (Association Ivoirienne des Sciences Agronomiques) à l’initiative de l’ARLASEMCI et de l’AFSTA (Association Africaine de Commerce de Semences), une formation des acteurs du semencier ivoirien.
Avec pour objectif principal de former et informer les responsables des associations régionales de semenciers, l’atelier a instruit sur les dispositions règlementaires régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences et plants dans les espaces CEDEAO/UEMOA et aussi la disposition légale qui est de mise en Côte d’Ivoire. Au cours des 48 heures de formation, les acteurs ont écouté attentivement l’expert semencier international, M. Sika Guillaume. Selon lui, le secteur semencier en général et ivoirien en particulier est promoteur. Toutefois, la menace des multinationales est à prendre au sérieux. «Lorsque les multinationales contrôleront totalement le secteur de l’alimentation, cela entraînera une fantastique hausse des prix pour le consommateur et des coûts pour l’agriculteur. Dès lors, seul l’agriculture industrielle pourra survivre. Ce sera alors la fin des petites exploitations agricoles. C’est pourquoi, face à de telles situations d’asservissement des agriculteurs, il faut une volonté politique de nos Etats pour que ceux-ci disposent de semences de qualité en vue d’assurer la sécurité alimentaire de leur population», a-t-il souligné. Dans la mesure où, a-t-il rappelé, lorsque la semence est de qualité, elle contribue à 40% de la productivité de l’exploitation agricole. Outre les enseignements de l’expert semencier, les participants ont été instruits sur l’organisation et la gestion d’une Entreprise semencière et la Loi associative en Côte d’Ivoire afin qu’ils puissent gérer au mieux leur association. S’agissant du retour d’expérience, les présidents des associations régionales présentes ainsi que le président national ont émis le vœu de voir les arrêtés ministériels en vigueur aboutir à des lois sur la production et la commercialisation de semences car il s’agit « d’un travail qui engage la responsabilité » de chaque acteur de la chaîne qui mène à la disponibilité de semences certifiées. Bien avant, ils ont salué le parcours de l’ARLASEM-CI qui a représenté la Côte d’Ivoire au congrès 2012 de l’AFSTA à Zanzibar. Toute chose qui, à les en croire, montre bien que son parcours est un modèle à suivre. Pour clore cette session de formation, le président de l’ANASEMCI (Association Nationale des Semenciers de Côte d’Ivoire) a salué le professionnalisme de l’ARLASEMCI et son leadership au service du secteur semencier ivoirien. « Je voudrais saluer l’initiative de l’ARLASEMCI qui a négocié cette formation avec l’AFSTA et aussi la contribution de l’une des firmes de sa première plateforme interprofessionnelle pour son apport à la réussite de cette formation qui a bénéficié de la présence de formateurs de qualité», a déclaré le président national des semenciers de Côte d’Ivoire, M. Kouakou Bernard.
K. Hyacinthe
Avec pour objectif principal de former et informer les responsables des associations régionales de semenciers, l’atelier a instruit sur les dispositions règlementaires régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences et plants dans les espaces CEDEAO/UEMOA et aussi la disposition légale qui est de mise en Côte d’Ivoire. Au cours des 48 heures de formation, les acteurs ont écouté attentivement l’expert semencier international, M. Sika Guillaume. Selon lui, le secteur semencier en général et ivoirien en particulier est promoteur. Toutefois, la menace des multinationales est à prendre au sérieux. «Lorsque les multinationales contrôleront totalement le secteur de l’alimentation, cela entraînera une fantastique hausse des prix pour le consommateur et des coûts pour l’agriculteur. Dès lors, seul l’agriculture industrielle pourra survivre. Ce sera alors la fin des petites exploitations agricoles. C’est pourquoi, face à de telles situations d’asservissement des agriculteurs, il faut une volonté politique de nos Etats pour que ceux-ci disposent de semences de qualité en vue d’assurer la sécurité alimentaire de leur population», a-t-il souligné. Dans la mesure où, a-t-il rappelé, lorsque la semence est de qualité, elle contribue à 40% de la productivité de l’exploitation agricole. Outre les enseignements de l’expert semencier, les participants ont été instruits sur l’organisation et la gestion d’une Entreprise semencière et la Loi associative en Côte d’Ivoire afin qu’ils puissent gérer au mieux leur association. S’agissant du retour d’expérience, les présidents des associations régionales présentes ainsi que le président national ont émis le vœu de voir les arrêtés ministériels en vigueur aboutir à des lois sur la production et la commercialisation de semences car il s’agit « d’un travail qui engage la responsabilité » de chaque acteur de la chaîne qui mène à la disponibilité de semences certifiées. Bien avant, ils ont salué le parcours de l’ARLASEM-CI qui a représenté la Côte d’Ivoire au congrès 2012 de l’AFSTA à Zanzibar. Toute chose qui, à les en croire, montre bien que son parcours est un modèle à suivre. Pour clore cette session de formation, le président de l’ANASEMCI (Association Nationale des Semenciers de Côte d’Ivoire) a salué le professionnalisme de l’ARLASEMCI et son leadership au service du secteur semencier ivoirien. « Je voudrais saluer l’initiative de l’ARLASEMCI qui a négocié cette formation avec l’AFSTA et aussi la contribution de l’une des firmes de sa première plateforme interprofessionnelle pour son apport à la réussite de cette formation qui a bénéficié de la présence de formateurs de qualité», a déclaré le président national des semenciers de Côte d’Ivoire, M. Kouakou Bernard.
K. Hyacinthe