Elles ont fait le job et elles exigent d’être payées. Elles, ce sont environ 300 balayeuses embauchées par la société Com/net, depuis 2003, qui disent s’être échinées à ramasser immondices et cadavres pendant la crise postélectorale. Furieuses, elles sont montées, hier, au créneau pour dénoncer leur employeur et appeler les autorités politiques «au secours».
C’était au cours d’une conférence de presse animée à la Bibliothèque nationale, au Plateau.
La porte-parole du collectif, N’Go Adjoua Marie Berte, note que certaines d’entre elles ont jusqu’à 22 mois d’arriérés de salaire. Un salaire mensuel qui oscille autour de 40.000 Fcfa.
Com/net qui a été créé en 2003, n’a jamais réussi à payer correctement ces braves femmes.
Selon N’Go Adjoua Marie Berte, son directeur général, Irié Boti, a toujours indexé le maire du Plateau Akossi Bendjo, comme celui qui devait décaisser les fonds. «Il dit que temps que le maire ne le paye pas, il ne peut pas nous payer. Quant au maire, il dit que ce n’est pas à lui de payer M. Irié Boti». Conséquence, les balayeuses ont été baladées pendant toutes ces années. Aujourd’hui, disent-elles, Com/net n’existe plus, et Irié Boti s’intéresse à d’autres business. Elles demandent donc l’aide du président de la République.
Raphaël Tanoh
C’était au cours d’une conférence de presse animée à la Bibliothèque nationale, au Plateau.
La porte-parole du collectif, N’Go Adjoua Marie Berte, note que certaines d’entre elles ont jusqu’à 22 mois d’arriérés de salaire. Un salaire mensuel qui oscille autour de 40.000 Fcfa.
Com/net qui a été créé en 2003, n’a jamais réussi à payer correctement ces braves femmes.
Selon N’Go Adjoua Marie Berte, son directeur général, Irié Boti, a toujours indexé le maire du Plateau Akossi Bendjo, comme celui qui devait décaisser les fonds. «Il dit que temps que le maire ne le paye pas, il ne peut pas nous payer. Quant au maire, il dit que ce n’est pas à lui de payer M. Irié Boti». Conséquence, les balayeuses ont été baladées pendant toutes ces années. Aujourd’hui, disent-elles, Com/net n’existe plus, et Irié Boti s’intéresse à d’autres business. Elles demandent donc l’aide du président de la République.
Raphaël Tanoh