Dans l’affaire des membres du Synappci représentés par Firmin Yoha et Glodé Francelin contre Guillaume Gbato, la justice a rendu sa décision le vendredi 30 mars 2012, au palais de justice au Plateau. Elle a jugé irrecevable la requête des plaignants qui demandaient à la partie adverse de reporter la date du congrès ordinaire des 6, 7 et 8 avril prochain. Autre mention de la requête, le détournement de la somme de 30 millions de FCfa par Guillaume Gbato. Heureux de décision, la justice, Guillaume Gbato, secrétaire général du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire, a rassuré les militants de la tenue aux dates indiquées du congrès. Cependant, il entend poursuivre les plaignants pour faux et usage de faux, vol de documents, etc. Pour Glodé Francelin, ex-secrétaire général adjoint du même syndicat, le verdict rendu l’a été dans la forme et non dans le fond. ‘’C’est dans la forme que nous avons été débouté’’, a-t-il reconnu. Dans le fond, a-t-il expliqué, ‘’tout le bureau de Guillaume Gbato est illégitime et illégal’’. Depuis 2005, poursuit-il, le Synappci n’a plus renouvelé les cartes établies par le défunt secrétaire général Cendre Glazaï. ‘’Je pense que Guillaume Gbato devrait le savoir et reconnaître la gestion solitaire et les malversations. Aussi ne devrait-il pas exclure tous les journalistes et aller au congrès avec juste trois rédactions. Que le congrès soit ouvert à tous et que le comité d’organisation du congrès soit neutre’’, a souhaité Glodé Francelin. Pour lui, le combat qu’il mène vise à rendre le syndicat ‘’fort avec des bases partout’’ et avec les patrons de presse, il entend œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des journalistes. Sur sa candidature à la succession de Guillaume Gbato au secrétariat général, Glodé Francelin entend donner sa position dans les prochains jours.
Koné Saydoo
Koné Saydoo
