Le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, a eu, samedi, une rencontre avec le corps préfectoral dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie.
Le gouvernement ne veut pas que ses mesures contre la cherté de la vie se limitent à Abidjan. Il a mis en mission ses représentants les plus proches du peuple, les préfets, pour l’application des décisions sur le terrain. Samedi, le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio a échangé avec les représentants du chef de l’Etat, à la Fondation Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro. « Aucun système économique, même libéral, ne peut fonctionner sans règle », s’est exprimé le chef du gouvernement. Pour lui donc, il est important que la population ne subisse pas le diktat des commerçants. L’Etat, pour le bien-être des habitants a pris des décisions qui, a-t-il reconnu, tardent à soulager les citoyens. Jeannot Ahoussou estime que les représentants du chef de l’Etat doivent s’impliquer entièrement pour que le contrôle sur le terrain soit encore plus strict. « Vous ne devrez pas accepter les dérapages dans les prix des produits de grande consommation. Il y a urgence à lutter contre la cherté de la vie. Les résultats doivent être perceptibles dans les jours à venir. C’est un devoir », les a-t-il instruits. Le Premier ministre a demandé à ses interlocuteurs de faire un compte rendu régulier sur les prix des produits et sur la quantité disponible dans chaque localité. Cela, a-t-il souligné, permettra de connaître les zones d’abondance et de corriger le déséquilibre là où le besoin se fera sentir. Selon lui, l’application, dans les plus brefs délais, des mesures de lutte contre la cherté de la vie aura pour conséquence d’éviter que la pauvreté s’accentue. Il a promis que l’Etat poursuivra ses efforts afin de faire baisser la souffrance des populations.
Le ministre du Commerce a exposé les mesures prises par Alassane Ouattara depuis son arrivée au pouvoir visant à soulager les populations. Ce sont notamment, la lutte contre le racket et la réduction des postes de contrôle sur les routes afin de contribuer à la fluidité routière, la systématisation des relevés hebdomadaires des prix pour disposer d’informations exhaustives et fiables sur les prix des produits de grande consommation et leur disponibilité, etc. En plus de celles-ci, il a égrainé une série de décisions pour réduire les prix. Des actions qui auraient dû faciliter la vie à la population mais, dont les effets restent limités à cause de la fraude. C’est pourquoi, a-t-il précisé, le gouvernement insiste sur la lutte contre ce fléau en réduisant les barrages et en initiant des campagnes de métrologie « pour matérialiser la volonté de l’Etat, de garantir la loyauté, la fiabilité et la transparence dans les transactions commerciales et la protection des consommateurs. » Dagobert Banzio a annoncé d’autres actes qui devraient rendre la vie moins chère. Il a informé que la lutte contre la fraude sera renforcée pour éviter que les produits qui seront à bas coup en Côte d’Ivoire ne soient pas exportés vers d’autres pays. Au nom de ses pairs, le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara, a dit la disponibilité des 95 préfets à appliquer toutes les décisions prises par l’administration pour le bonheur des populations.
Bamba K. Inza, envoyé spécial à Yamoussoukro
Le gouvernement ne veut pas que ses mesures contre la cherté de la vie se limitent à Abidjan. Il a mis en mission ses représentants les plus proches du peuple, les préfets, pour l’application des décisions sur le terrain. Samedi, le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio a échangé avec les représentants du chef de l’Etat, à la Fondation Félix Houphouet-Boigny de Yamoussoukro. « Aucun système économique, même libéral, ne peut fonctionner sans règle », s’est exprimé le chef du gouvernement. Pour lui donc, il est important que la population ne subisse pas le diktat des commerçants. L’Etat, pour le bien-être des habitants a pris des décisions qui, a-t-il reconnu, tardent à soulager les citoyens. Jeannot Ahoussou estime que les représentants du chef de l’Etat doivent s’impliquer entièrement pour que le contrôle sur le terrain soit encore plus strict. « Vous ne devrez pas accepter les dérapages dans les prix des produits de grande consommation. Il y a urgence à lutter contre la cherté de la vie. Les résultats doivent être perceptibles dans les jours à venir. C’est un devoir », les a-t-il instruits. Le Premier ministre a demandé à ses interlocuteurs de faire un compte rendu régulier sur les prix des produits et sur la quantité disponible dans chaque localité. Cela, a-t-il souligné, permettra de connaître les zones d’abondance et de corriger le déséquilibre là où le besoin se fera sentir. Selon lui, l’application, dans les plus brefs délais, des mesures de lutte contre la cherté de la vie aura pour conséquence d’éviter que la pauvreté s’accentue. Il a promis que l’Etat poursuivra ses efforts afin de faire baisser la souffrance des populations.
Le ministre du Commerce a exposé les mesures prises par Alassane Ouattara depuis son arrivée au pouvoir visant à soulager les populations. Ce sont notamment, la lutte contre le racket et la réduction des postes de contrôle sur les routes afin de contribuer à la fluidité routière, la systématisation des relevés hebdomadaires des prix pour disposer d’informations exhaustives et fiables sur les prix des produits de grande consommation et leur disponibilité, etc. En plus de celles-ci, il a égrainé une série de décisions pour réduire les prix. Des actions qui auraient dû faciliter la vie à la population mais, dont les effets restent limités à cause de la fraude. C’est pourquoi, a-t-il précisé, le gouvernement insiste sur la lutte contre ce fléau en réduisant les barrages et en initiant des campagnes de métrologie « pour matérialiser la volonté de l’Etat, de garantir la loyauté, la fiabilité et la transparence dans les transactions commerciales et la protection des consommateurs. » Dagobert Banzio a annoncé d’autres actes qui devraient rendre la vie moins chère. Il a informé que la lutte contre la fraude sera renforcée pour éviter que les produits qui seront à bas coup en Côte d’Ivoire ne soient pas exportés vers d’autres pays. Au nom de ses pairs, le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara, a dit la disponibilité des 95 préfets à appliquer toutes les décisions prises par l’administration pour le bonheur des populations.
Bamba K. Inza, envoyé spécial à Yamoussoukro