Les 1056 professeurs de Cafop sont entrés, depuis hier, «en rébellion» contre Kandia Camara, la ministre de l’Education nationale. Le motif de cette «révolte», la tutelle les a majoritairement écartés dans l’organisation du concours du Cafop. Pire, selon les plaignants, les responsables de ce ministère leur ont définitivement retiré la correction des copies des candidats à compter de ce présent concours qui débute aujourd’hui et qui prend fin dans trois jours. Réunis hier en assemblée générale extraordinaire au groupe scolaire Epp Ran au Plateau, ils ont averti la tutelle que si cette décision n’est pas annulée, ils arrêteront toutes leurs activités pédagogiques dans les quatorze Cafop de Côte d’Ivoire. Ces professeurs considèrent comme anachronique le fait que ce sont désormais les professeurs de lycée qui vont corriger les copies des candidats au concours du Cafop. «Depuis toujours, ce sont les professeurs de Cafop qui corrigent ces copies. C’est une insulte à notre corporation.
L’organisation dudit concours nous revient de droit. On nous a arraché la correction. C’est comme si on confiait la correction des épreuves du Bepc à des professeurs d’université ; la correction des épreuves du concours d’entrée en Sixième est faite par les instituteurs et pas par quelqu’un d’autre. Ce sont les professeurs de l’Infas qui corrigent les copies du concours d’entrée à cet institut. Ce sont les professeurs de collège qui sont au centre de l’organisation de l’examen du Bepc et pas quelqu’un d’autre. Il faut rendre à César ce qui est à César. Ce sont des professeurs de lycée qui vont les évaluer et c’est nous qui allons les former, c’est anachronique. Si tel est le cas, que ces professeurs de lycée les forment», a indiqué, hier, Sylla Yacouba, le porte- parole de la Coordination des professeurs de Cafop.
Sylla Yacouba reconnaît que des professeurs de Cafop ont été retenus par le ministère de l’Education nationale pour corriger seulement les épreuves de français et de culture générale du concours des instituteurs adjoints. Mais, cependant, relève-t-il, ce n’est que la partie congrue de l’organisation du concours du Cafop, d’autant plus que les professeurs de lycée se taillent la plus grosse partie du gâteau. Concernant surtout le concours des instituteurs ordinaires.
Charles Bédé
L’organisation dudit concours nous revient de droit. On nous a arraché la correction. C’est comme si on confiait la correction des épreuves du Bepc à des professeurs d’université ; la correction des épreuves du concours d’entrée en Sixième est faite par les instituteurs et pas par quelqu’un d’autre. Ce sont les professeurs de l’Infas qui corrigent les copies du concours d’entrée à cet institut. Ce sont les professeurs de collège qui sont au centre de l’organisation de l’examen du Bepc et pas quelqu’un d’autre. Il faut rendre à César ce qui est à César. Ce sont des professeurs de lycée qui vont les évaluer et c’est nous qui allons les former, c’est anachronique. Si tel est le cas, que ces professeurs de lycée les forment», a indiqué, hier, Sylla Yacouba, le porte- parole de la Coordination des professeurs de Cafop.
Sylla Yacouba reconnaît que des professeurs de Cafop ont été retenus par le ministère de l’Education nationale pour corriger seulement les épreuves de français et de culture générale du concours des instituteurs adjoints. Mais, cependant, relève-t-il, ce n’est que la partie congrue de l’organisation du concours du Cafop, d’autant plus que les professeurs de lycée se taillent la plus grosse partie du gâteau. Concernant surtout le concours des instituteurs ordinaires.
Charles Bédé
