Do Dié Jacques dit « Cube Maggi ». C’est son nom. Ce milicien a été arrêté le week-end dernier, par des éléments de la gendarmerie et des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire.
Cet ancien élément du Mouvement de Libération de l’Ouest ivoirien (MILOCI) a été arrêté à la suite d’un braquage sanglant dans les environs du village de Deuoué, situé sur l’axe Duékoué-Bangolo. Au cours de son interrogatoire, l’ancien milicien qui s’est converti en coupeur de route a fait des révélations troublantes. Il a révélé que d’autres miliciens et lui ont été approchés pour des opérations à venir. Pour ces opérations, Do Dié a rapporté qu’ils ont déjà perçu la somme de 500 mille FCFA chacun. Lorsqu’on lui pose la question de savoir quel genre d’opération, il reste muet comme une carpe. Do Dié rappelle seulement qu’ils sont des milliers avoir reçu des armes dans la région. Le milicien parle de 40 tonnes d’armes qui auraient été distribuées par les cadres de la région, membres de l’ancien régime. Arrêté, ce dernier n’a pas fait de difficulté pour indiquer l’endroit précis où il a enfoui ses deux kalachnikovs qu’il utilise pour commettre ses crimes. Une perquisition à son domicile a permis aux éléments de la brigade de gendarmerie de découvrir de milliers de munitions d’armes de guerre. Do Dié affirme à qui veut l’entendre qu’il a gardé ses armes pour venger ses parents qui ont été tués. Il se vante d’avoir déjà tué beaucoup de personnes pour les venger Il a également précisé que les autres membres de son groupe ont en leur possession, des armes de guerre qu’ils cachent enfouies dans la brousse. Il a aussi avoué être responsable de la mort des deux éléments des FRCI qui ont été assassinés dans le village de Deuoué, situé à 7 km de Bangolo. Le milicien a expliqué comment il a simulé une attaque des coupeurs de route pour entraîner les deux soldats désarmés dans un traquenard pour les abattre avec la complicité de deux de ses camarades, le 24 mars dernier. On se le rappelle, ce crapuleux crime avait poussé les habitants à fuir le village par peur de représailles. Do Dié, après le braquage, avait enterré ses armes dans la forêt à Grand Doumourou, non loin de la sous-préfecture de Zéo.
Tout est parti d’une information anonyme à partir de laquelle, les éléments de la brigade de gendarmerie tendent une embuscade, malgré les maigres moyens qu’ils ont à leur disposition, qui s’avère payante. Deux jours avant son arrestation, deux autres miliciens, Tahou Martial et Fidèle, ont été appréhendés par la gendarmerie de Duékoué. Ces deux tristes individus qui sont des frères, appartiennent à la même milice que Do Dié. Ils ont été arrêtés après avoir commis un braquage qui a coûté la vie à un planteur et fait des blessés graves. Ils ont été formellement identifiés par leurs victimes. Leur grand-frère du nom de Kélékéi, qui est le chef de gang, quant à lui, court toujours. Dans l’accomplissement de leur mission, les forces de l’ordre déplorent le manque de coopération des populations qui, le plus souvent, protègent les malfaiteurs.
Jean-Claude Coulibaly (Info : GP)
Cet ancien élément du Mouvement de Libération de l’Ouest ivoirien (MILOCI) a été arrêté à la suite d’un braquage sanglant dans les environs du village de Deuoué, situé sur l’axe Duékoué-Bangolo. Au cours de son interrogatoire, l’ancien milicien qui s’est converti en coupeur de route a fait des révélations troublantes. Il a révélé que d’autres miliciens et lui ont été approchés pour des opérations à venir. Pour ces opérations, Do Dié a rapporté qu’ils ont déjà perçu la somme de 500 mille FCFA chacun. Lorsqu’on lui pose la question de savoir quel genre d’opération, il reste muet comme une carpe. Do Dié rappelle seulement qu’ils sont des milliers avoir reçu des armes dans la région. Le milicien parle de 40 tonnes d’armes qui auraient été distribuées par les cadres de la région, membres de l’ancien régime. Arrêté, ce dernier n’a pas fait de difficulté pour indiquer l’endroit précis où il a enfoui ses deux kalachnikovs qu’il utilise pour commettre ses crimes. Une perquisition à son domicile a permis aux éléments de la brigade de gendarmerie de découvrir de milliers de munitions d’armes de guerre. Do Dié affirme à qui veut l’entendre qu’il a gardé ses armes pour venger ses parents qui ont été tués. Il se vante d’avoir déjà tué beaucoup de personnes pour les venger Il a également précisé que les autres membres de son groupe ont en leur possession, des armes de guerre qu’ils cachent enfouies dans la brousse. Il a aussi avoué être responsable de la mort des deux éléments des FRCI qui ont été assassinés dans le village de Deuoué, situé à 7 km de Bangolo. Le milicien a expliqué comment il a simulé une attaque des coupeurs de route pour entraîner les deux soldats désarmés dans un traquenard pour les abattre avec la complicité de deux de ses camarades, le 24 mars dernier. On se le rappelle, ce crapuleux crime avait poussé les habitants à fuir le village par peur de représailles. Do Dié, après le braquage, avait enterré ses armes dans la forêt à Grand Doumourou, non loin de la sous-préfecture de Zéo.
Tout est parti d’une information anonyme à partir de laquelle, les éléments de la brigade de gendarmerie tendent une embuscade, malgré les maigres moyens qu’ils ont à leur disposition, qui s’avère payante. Deux jours avant son arrestation, deux autres miliciens, Tahou Martial et Fidèle, ont été appréhendés par la gendarmerie de Duékoué. Ces deux tristes individus qui sont des frères, appartiennent à la même milice que Do Dié. Ils ont été arrêtés après avoir commis un braquage qui a coûté la vie à un planteur et fait des blessés graves. Ils ont été formellement identifiés par leurs victimes. Leur grand-frère du nom de Kélékéi, qui est le chef de gang, quant à lui, court toujours. Dans l’accomplissement de leur mission, les forces de l’ordre déplorent le manque de coopération des populations qui, le plus souvent, protègent les malfaiteurs.
Jean-Claude Coulibaly (Info : GP)