Au lieu de 17 heures, c’est à 19h50 que l’avion présidentiel, transportant le président ivoirien en provenance de Dakar au Sénégal a atterri sur le tarmac de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. A la descente d’Ivoire 01, le président de la République a fait une déclaration sur la cérémonie d’investiture du président sénégalais Macky Sall et sur le mini-sommet de la Cedeao sur la crise malienne.
Abordant le premier volet, Alassane Ouattara a dit qu’il était au Sénégal à l’invitation du nouveau président Macky Sall. Il a salué l’hospitalité du peuple sénégalais en la circonstance.
«C’était une très belle cérémonie avec un message très fort du nouveau chef d’Etat », s’est félicité le numéro un ivoirien. Pour lui, cette deuxième alternance au Sénégal est un témoignage sur la maturité du peuple sénégalais et de son attachement à la démocratie. Il pense que c’est une leçon pour l’Afrique et un message fort pour tous les démocrates. Il a indiqué avoir profité de cette occasion pour aller saluer le président sortant M. Abdoulaye Wade, qui a suivi de très près la crise ivoirienne et qui a tenté, à maintes occasion, d’y apporter une solution. « C’est un grand homme d’Etat et la manière dont il a téléphoné à son adversaire le soir des élections est une leçon à retenir», a assuré le président Ouattara. Il a souligné que le nouveau président sénégalais avait promis très rapidement d’effectuer une visite en Côte d’Ivoire afin de réaffirmer les liens historiques entre les deux pays. A l’occasion de cette investiture, la Cedeao a organisé un mini-sommet extraordinaire, qui a rassemblé 12 chefs d’Etats sur 14, le Mali en étant exclu. Ce fut l’occasion de revoir la situation au Mali et de rendre compte des décisions prises jeudi dernier par les six chefs d’Etat qui devaient se rendre à Bamako en urgence. «C’est à l’unanimité que les chefs d’Etat ont insisté à nouveau sur la nécessité d’implanter de manière définitive la démocratie en Afrique de l’Ouest», a indiqué le président ivoirien. Ainsi, la Cedeao a décidé d’activer, dès ce jour, les sanctions diplomatiques, les sanctions personnelles, les sanctions économiques et financières», a-t-il annoncé. «Nous espérons ces sanctions pour un laps de temps court afin de demander à la junte de se retirer immédiatement du pouvoir. Si la junte persiste à ne pas le faire, une grande souffrance attendrait le peuple malien que nous déplorerions », a averti Alassane Ouattara.
C’est pourquoi, il dit espérer que les militaires céderont immédiatement le pouvoir aux institutions en charge de le gérer. Cependant, les chefs d’Etat disent avoir noté la gravité de la menace sur l’intégrité territoriale du Mali en raison dudit coup d’Etat. La partition du Mali est une situation inacceptable pour eux. «Nous réaffirmons notre attachement à l’intégrité du Mali et condamnons cette agression des mouvements armés», a affirmé M. Ouattara. Il a donc été demandé à tous les pays voisins du Mali de respecter l’embargo afin de priver les rebelles touaregs de carburants, de munitions et d’armes, pour mettre fin à l’agression. Autre volet, la Cedeao a activé sa force en attente. Elle passe de 2.000 à 3.000 hommes et la communauté internationale a accepté de l’équiper grâce à un appui militaire, matériel et financier. « Il s’agit de nous permettre, si c’était nécessaire, d’aller plus loin», a révélé le président de la Cedeao. Toutefois, les négociations sont privilégiées, a-t-il fait savoir.
Olivier Guédé
Abordant le premier volet, Alassane Ouattara a dit qu’il était au Sénégal à l’invitation du nouveau président Macky Sall. Il a salué l’hospitalité du peuple sénégalais en la circonstance.
«C’était une très belle cérémonie avec un message très fort du nouveau chef d’Etat », s’est félicité le numéro un ivoirien. Pour lui, cette deuxième alternance au Sénégal est un témoignage sur la maturité du peuple sénégalais et de son attachement à la démocratie. Il pense que c’est une leçon pour l’Afrique et un message fort pour tous les démocrates. Il a indiqué avoir profité de cette occasion pour aller saluer le président sortant M. Abdoulaye Wade, qui a suivi de très près la crise ivoirienne et qui a tenté, à maintes occasion, d’y apporter une solution. « C’est un grand homme d’Etat et la manière dont il a téléphoné à son adversaire le soir des élections est une leçon à retenir», a assuré le président Ouattara. Il a souligné que le nouveau président sénégalais avait promis très rapidement d’effectuer une visite en Côte d’Ivoire afin de réaffirmer les liens historiques entre les deux pays. A l’occasion de cette investiture, la Cedeao a organisé un mini-sommet extraordinaire, qui a rassemblé 12 chefs d’Etats sur 14, le Mali en étant exclu. Ce fut l’occasion de revoir la situation au Mali et de rendre compte des décisions prises jeudi dernier par les six chefs d’Etat qui devaient se rendre à Bamako en urgence. «C’est à l’unanimité que les chefs d’Etat ont insisté à nouveau sur la nécessité d’implanter de manière définitive la démocratie en Afrique de l’Ouest», a indiqué le président ivoirien. Ainsi, la Cedeao a décidé d’activer, dès ce jour, les sanctions diplomatiques, les sanctions personnelles, les sanctions économiques et financières», a-t-il annoncé. «Nous espérons ces sanctions pour un laps de temps court afin de demander à la junte de se retirer immédiatement du pouvoir. Si la junte persiste à ne pas le faire, une grande souffrance attendrait le peuple malien que nous déplorerions », a averti Alassane Ouattara.
C’est pourquoi, il dit espérer que les militaires céderont immédiatement le pouvoir aux institutions en charge de le gérer. Cependant, les chefs d’Etat disent avoir noté la gravité de la menace sur l’intégrité territoriale du Mali en raison dudit coup d’Etat. La partition du Mali est une situation inacceptable pour eux. «Nous réaffirmons notre attachement à l’intégrité du Mali et condamnons cette agression des mouvements armés», a affirmé M. Ouattara. Il a donc été demandé à tous les pays voisins du Mali de respecter l’embargo afin de priver les rebelles touaregs de carburants, de munitions et d’armes, pour mettre fin à l’agression. Autre volet, la Cedeao a activé sa force en attente. Elle passe de 2.000 à 3.000 hommes et la communauté internationale a accepté de l’équiper grâce à un appui militaire, matériel et financier. « Il s’agit de nous permettre, si c’était nécessaire, d’aller plus loin», a révélé le président de la Cedeao. Toutefois, les négociations sont privilégiées, a-t-il fait savoir.
Olivier Guédé