«Les droits de l’homme sont universels et sont appliqués à tout individu quelque soit sa nationalité, sa race, son appartenance ethnique, sa religion… Contrairement à ce que certains peuvent croire, ils ne sont pas orientés contre les pays pauvres», c’est la précision faite récemment, par le président de la commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire, Victorine Wodié. En effet, dans sa volonté de vulgariser partout en Côte d’Ivoire, les notions relatives aux droits de l’homme et surtout de veiller à leur ancrage dans la société ivoirienne, la première responsable de la CNDHCI a investi le milieu scolaire pour distribuer des ouvrages aux élèves qui devront leur permettre d’être instruits sur les fondamentaux des droits de l’homme. Elle a déposé ses valises au lycée moderne jeunes filles de Yopougon et au collège moderne du Plateau. Après la définition des droits de l’homme, elle a jugé impérieux leur enseignement à la jeune génération pour éviter à la Côte d’ Ivoire des violations massives des droits et de la dignité humaine comme ce fut, a-t-elle dit, le cas lors de la crise postélectorale. C’est pourquoi, elle a plaidé auprès du ministère de l’Education nationale, l’introduction dans le système d’enseignement en Côte d’Ivoire, d’une matière portant sur les droits de l’homme. «Cela permettra à l’Etat de former des citoyens responsables et respectueux des droits humains», a-t-elle estimé. Le geste de la commission qui œuvre à la promotion des droits de tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien a été apprécié à sa juste valeur par Mmes Albertine Tiémoko, proviseur du lycée des jeunes filles de Yopougon et Kouassi Abel, principal du collège moderne du Plateau.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara