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Société Publié le jeudi 5 avril 2012 | Le Democrate

Traitée de lesbienne : Des hommes en uniforme violent et menacent de mort une servante

Le malheur de sa vie est d’avoir accepté le job de servante au domicile de S.A, une lesbienne bien connue dans la commune de Yopougou où elle habite. La jeune Bini Akoua Pascaline ne cherchait, tout juste qu’un boulot pour vivre comme tout le monde. Mais sa beauté naturelle enveloppée dans une plastique de rêve, sa candeur et sa fraîcheur, attirent tout de suite. Ces avantages physiques l’aideront à trouver rapidement l’emploi qu’elle sollicite auprès de S.A. Ayant préparé son coup de faire d’Akoua, sa « femme», S.A prend son temps. Jour après jour, semaine après semaine, la patronne entretient sa petite servante avec une attention bienveillante. Petits cadeaux, salaires régulièrement payé avec bien entendu, des émoluments inattendus, tendres câlins… enfin, S.A déploie toute la panoplie pour conquérir Akoua. Au bout du compte, la mayonnaise finit par prendre. Pendant 11 ans, ces deux dames vont vivre une vie de couple. Le parfait idylle. Toutefois, elles restaient conscientes que la pratique lesbienne est tout aussi reprouvée par nos sociétés africaines. Elles s’en rendront compte le 27 juin 2006. Ce jour-là en effet, à peine sorties de leur appartement, que les deux conjointes sont apostrophées par une patrouille de gendarmes pour « un contrôle de routine ». Très certainement informés par le voisinage de l’union secrète entre les deux dames, les gendarmes leur intime l’ordre de les suivre au poste. Là-bas, Bini Akoua Pascaline et sa patronne de «mari » sont séparées l’une de l’autre. On pense à des interrogatoires. Mais c’est plutôt un châtient spécial que va subir Akoua Pascaline de la part des gendarmes. Son corps de rêve éveille les pulsions de certains éléments. «C’est parce que tu ne gagnes pas garçon que tu couches avec ta camarade femme. On va te montrer comment garçon est doux ». Ou encore : « Ce sont vos sales comportements-là qui ont attiré le malheur sur notre pays», lui auraient lancé des gendarmes, avant d’abuser copieusement d’elle à plusieurs reprises, affirme une source proche de la famille de la victime. Leur forfait accompli, ces gendarmes, toujours selon note source, auraient vertement menacés d’abattre Akoua, si cette affaire bruissait. Traumatisée par ce viol et surtout inquiète d’être assassinée en cas de plainte contre ses agresseurs, Bini Akoua vit depuis dans la souffrance et la hantise de ce jour mémorable de son drame. Dans le souci de la protéger, sa tante qui a été discrètement informée de cette l’affaire, a senti la nécessité de la faire partir loin du pays. C’est ainsi que depuis le 22 novembre 2008, elle vit à la résidence de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès des Nations unies à New-York et a trouvé un emploi dans cette vile. Pour autant, sa vie ne serait pas hors de danger. Selon ses proches, des gendarmes continuent de s’informer régulièrement sur la date de son retour au pays. Que veulent-ils? Seraient-ce ses agresseurs qui craignent qu’elle ne fasse éclater leur forfait après toutes ses années? Ses parents sont convaincus que la vie de leur fille est en danger. Et pourtant, Akoua compte rentrer au pays très rapidement, pour visiter sa famille.

JPO
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