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Société Publié le jeudi 5 avril 2012 | Le Patriote

Enseignement Primaire Public : Les instituteurs annoncent une grève pour le 23 avril

Les enseignements dans le primaire public pourraient connaitre des perturbations. Le Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD) a décidé d'observer un arrêt de travail de 48 heures du 23 au 24 Avril prochain sur toute l'étendue du territoire national. C'est ce qui ressort de l'Assemblée Générale ordinaire de Pâques du Midd, tenue hier au Groupe scolaire Amon d'Aby, au Plateau. Les syndicalistes estiment que trop de temps a été accordé au Gouvernement ivoirien pour la satisfaction de leurs différentes revendications. Selon le secrétaire général de ce Mouvement, Mesmin Komoé, les revendications datent de trois ans. Et jusqu'à ce jour, aucun début de solution n'est apporté aux préoccupations des Instituteurs. Il s'agit du paiement correct avec rappel de tous les reliquats des indemnités contributives au logement, du paiement de la deuxième moitié de la bonification indiciaire, du paiement du rappel lié au Cap des années 88 à 92. A cela s'ajoute le déblocage des avancements avec effets financiers. Le Secrétaire général du Midd a indiqué qu'au terme de la grève de quarante huit heures d'avertissement, ''si aucune solution n'est trouvée aux préoccupations des Instituteurs, la grève sera reconduite pour une semaine (du 10 au 15 Mai 2012), puis pour une durée illimitée. «Toutes les démarches et interpellations de la tutelle et du Ministère de la Fonction Publique se sont avérées infructueuses », a fait remarquer le numéro un de ce mouvement. Aussi s'est il offusqué du recrutement cette année des instituteurs adjoints (IA). Pour lui, il faut relever le niveau des instituteurs en recrutant ceux qui ont le niveau Bac et abandonner le concours de recrutement des instituteurs Adjoints. «D'ailleurs ce n'est pas normal que ces enseignants fassent le même travail et qu'ils aient la même obligation et qu'un groupe soit moins payé que l'autre. Ce mécanisme n'est pas du tout bon. Nous sommes dans un système de raccrochage qui ne dit pas son nom », a relevé Komoé.

Anzoumana Cissé
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