Abidjan - Le Conseil de sécurité de l’ONU demande aux rebelles du nord du Mali de cesser "immédiatement" toute violence sur les populations du nord sous leur contrôle depuis quelques jours.
Tout en réitérant leur appel en faveur du rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel et du gouvernement démocratiquement élu, les 15 membres du Conseil de sécurité, dans une déclaration du président du Conseil adoptée à l’unanimité, "demandent aux rebelles de cesser immédiatement toute violence et exigent de toutes les parties au Mali qu'elles s'emploient à trouver une solution pacifique grâce au dialogue politique".
Le Conseil de sécurité qui condamne "fermement les attaques et les pillages que continuent de mener des groupes rebelles dans le nord du Mali", dit soutenir l'action menée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et salue les efforts déployés par le président Blaise Compaoré, en sa qualité de médiateur nommé par la CEDEAO, pour favoriser le retour complet de l'autorité civile et le rétablissement effectif de l'ordre constitutionnel au Mali.
Une mutinerie organisée par un groupe de soldats de l’armée malienne, s’est transformée en un coup d’Etat qui a fait tomber, le 22 mars, le régime du président Amadou Toumani Touré.
Acculés par les leaders des pays de la sous-région et la communauté internationale, les putschistes du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’autorité de l’Etat (CNRDRE) ont, par la voix de leur chef le capitane Amadou Sanogo, décidé, le 1er avril, de rétablir la Constitution et les institutions de la République suspendues, rappelle-t-on.
Le Conseil de sécurité compte que "ces derniers prendront immédiatement des mesures pour donner effet à cet engagement", indique la déclaration de son président, tout en réclamant "une mobilisation plus énergique de la communauté internationale pour appuyer les opérations humanitaires".
Mardi, les agences humanitaires des Nations Unies, notamment le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), avaient exprimé leur préoccupation concernant la situation humanitaire au Mali où des milliers de personnes ont été déplacées par les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles touaregs et la pénurie de denrées alimentaires, rappelle-t-on.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité exprime sa préoccupation face au risque que représentent les combats pour les sites maliens classés éléments du patrimoine mondial, notamment la ville de Tombouctou, au nord du Mali, qui fait partie du patrimoine de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Tout en réitérant leur appel en faveur du rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel et du gouvernement démocratiquement élu, les 15 membres du Conseil de sécurité, dans une déclaration du président du Conseil adoptée à l’unanimité, "demandent aux rebelles de cesser immédiatement toute violence et exigent de toutes les parties au Mali qu'elles s'emploient à trouver une solution pacifique grâce au dialogue politique".
Le Conseil de sécurité qui condamne "fermement les attaques et les pillages que continuent de mener des groupes rebelles dans le nord du Mali", dit soutenir l'action menée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et salue les efforts déployés par le président Blaise Compaoré, en sa qualité de médiateur nommé par la CEDEAO, pour favoriser le retour complet de l'autorité civile et le rétablissement effectif de l'ordre constitutionnel au Mali.
Une mutinerie organisée par un groupe de soldats de l’armée malienne, s’est transformée en un coup d’Etat qui a fait tomber, le 22 mars, le régime du président Amadou Toumani Touré.
Acculés par les leaders des pays de la sous-région et la communauté internationale, les putschistes du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’autorité de l’Etat (CNRDRE) ont, par la voix de leur chef le capitane Amadou Sanogo, décidé, le 1er avril, de rétablir la Constitution et les institutions de la République suspendues, rappelle-t-on.
Le Conseil de sécurité compte que "ces derniers prendront immédiatement des mesures pour donner effet à cet engagement", indique la déclaration de son président, tout en réclamant "une mobilisation plus énergique de la communauté internationale pour appuyer les opérations humanitaires".
Mardi, les agences humanitaires des Nations Unies, notamment le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), avaient exprimé leur préoccupation concernant la situation humanitaire au Mali où des milliers de personnes ont été déplacées par les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles touaregs et la pénurie de denrées alimentaires, rappelle-t-on.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité exprime sa préoccupation face au risque que représentent les combats pour les sites maliens classés éléments du patrimoine mondial, notamment la ville de Tombouctou, au nord du Mali, qui fait partie du patrimoine de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).