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Politique Publié le vendredi 6 avril 2012 | Le Patriote

Pour libérer le Mali : L’armée de la CEDEAO en constitution

Plus qu’une question de jours. Après les sanctions diplomatiques, économiques, financières, les pays membres de la CEDEAO vont bientôt intervenir militairement au Mali. Le comité des chefs d’état-major, s’est réuni hier à Abidjan pour décider de la mise en forme de l’armée devant intervenir très prochainement au Mali. A l’ouverture de la rencontre, Paul Koffi Koffi, ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, s’est voulu clair: «Aujourd’hui, nous devons faire face rapidement au retour à la légalité constitutionnelle au Mali et à son intégrité territoriale». Il s’agit selon lui, après l’embargo total, de trouver les voies et moyens en complément aux actions diplomatiques de stopper l’avancée de la rébellion, par la mise en place d’un plan d’action opérationnel de déploiement de la Force en attente de la communauté. Il s’agira de préciser les effectifs à déployer, la répartition de ces effectifs par pays, la taille les unités à composer, le commandement de ces unités, les moyens logistiques à mobiliser et les délais d’une telle campagne. Par ailleurs, Paul Koffi Koffi a exhorté les chefs d’état-major à envisager un dispositif minimum pour soutenir le processus démocratique en Guinée-Bissau, autre pays en proie à des tensions politiques». Président du comité des chefs d’état-major, le général Soumaïla Bakayoko a indiqué que la situation au Mali est préoccupante. «L’avancée du Mouvement national de libération de l’Azawad associée à des groupes terroristes comme AQMI, ANSARDINE et autres, donne des raisons suffisantes à toute la sous-région d’être interpellée», a-t-il fait savoir. C’est pourquoi, insistera-t-il, «il y a urgence à explorer les voies et moyens pour sauver ce pays frère qui représente plus du tiers de l’espace sous-régional». «La sécurité et la paix de notre sous-région sont plus que jamais sous la menace directe du terrorisme», a-t-il averti. La réunion d’Abidjan, faut-il le préciser, intervient après le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO tenu le 2 avril au Sénégal. Lequel sommet a enjoint les chefs d’état-major à mettre très rapidement en place, une armée pour rétablir l’ordre constitutionnel au Mali.
Thiery Latt
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