Les syndicalistes de la santé ont tenu hier jeudi 5 avril 2012 à la Primature leur second dialogue direct avec le Premier ministre Ahoussou Jeannot. Au terme des échanges, les deux parties ont convenu d’une autre rencontre le mardi 10 avril 2012 pour aplanir les divergences sur le paiement effectif des grilles indemnitaire et indiciaire conformément aux décrets pris en 2007 et 2009.
Le dialogue se poursuit. Après deux échanges pas totalement fructueux, les leaders syndicaux des 14 syndicats de la santé se retrouveront à nouveau le mardi prochain autour du Premier ministre Ahoussou Jeannot pour débattre cette fois de la question des effets financiers liés aux engagements de l’Etat à travers les décrets pris en 2007 et en 2009. Si à la rencontre d’hier au cours de laquelle le Premier ministre avait à ses côtés les ministres N’Dri Yoman de la santé, Gnamien Konan de la fonction publique et Kandia Camara de l’éducation nationale pour sa connaissance des dossiers syndicaux, les parties ont avancé sur le point des actes administratifs, où il a été retenu le principe de l’ouverture de concours pour le recrutement des aides soignants et la prise de mesures pour l’intégration des filles et garçons de salles à la Fonction publique, il n’en fut pas ainsi pour le point relatif au volet financier. A ce niveau, les lignes n’ont pas bougé. Les syndicalistes, selon un participant, ont campé sur leur première exigence non négociable du paiement en l’état des 150 points de nouveaux indices pour les Infirmiers et les Sages-femmes et 400 points d’indices pour les cadres supérieurs de la santé. De son côté, le gouvernement qui estime que ces engagements financiers qui découlent du décret de 2007 ne sont pas réalistes, a proposé une révision. Le plan du Chef de gouvernement prévoit un morcellement des acquis au tiers ou à défaut tout au plus un morcellement de moitié des indices obtenus en 2007. Ainsi, les médecins devraient se contenter de 200 indices supplémentaires à leurs indices actuellement payés par la Fonction publique. Quand aux infirmiers, sages-femmes et les techniciens de santé, ils sont appelés à se contenter de 75 points supplémentaires aux indices pratiqués à la Fonction publique. Ce qui revient à une incidence financière qui pèserait moins de 500 millions F Cfa par an. Donc susceptible d’être supportée par l’Etat. Mais, le plan n’a pas été accepté par les syndicalistes qui doivent faire de nouvelles propositions. Le Premier ministre, de son côté doit discuter avec le ministre de l’Economie et des Finances avant des échanges avec le Chef de l’Etat pour arrêter une « proposition acceptable par les syndicalistes » et « réaliste et supportable par le gouvernement ». Outre les indices, les indemnités spéciales obtenues avec le décret de 2009 et le projet d’instauration d’une Fonction publique hospitalière, constituent les autres points de discorde qui seront au centre des discussions du prochain dialogue direct à la Primature. Le Premier ministre Ahoussou Jeannot peut se réjouir d’avoir pu éviter pour l’heure une fermeture des hôpitaux qui était dans les plans des syndicalistes de la santé.
M Tié Traoré
Le dialogue se poursuit. Après deux échanges pas totalement fructueux, les leaders syndicaux des 14 syndicats de la santé se retrouveront à nouveau le mardi prochain autour du Premier ministre Ahoussou Jeannot pour débattre cette fois de la question des effets financiers liés aux engagements de l’Etat à travers les décrets pris en 2007 et en 2009. Si à la rencontre d’hier au cours de laquelle le Premier ministre avait à ses côtés les ministres N’Dri Yoman de la santé, Gnamien Konan de la fonction publique et Kandia Camara de l’éducation nationale pour sa connaissance des dossiers syndicaux, les parties ont avancé sur le point des actes administratifs, où il a été retenu le principe de l’ouverture de concours pour le recrutement des aides soignants et la prise de mesures pour l’intégration des filles et garçons de salles à la Fonction publique, il n’en fut pas ainsi pour le point relatif au volet financier. A ce niveau, les lignes n’ont pas bougé. Les syndicalistes, selon un participant, ont campé sur leur première exigence non négociable du paiement en l’état des 150 points de nouveaux indices pour les Infirmiers et les Sages-femmes et 400 points d’indices pour les cadres supérieurs de la santé. De son côté, le gouvernement qui estime que ces engagements financiers qui découlent du décret de 2007 ne sont pas réalistes, a proposé une révision. Le plan du Chef de gouvernement prévoit un morcellement des acquis au tiers ou à défaut tout au plus un morcellement de moitié des indices obtenus en 2007. Ainsi, les médecins devraient se contenter de 200 indices supplémentaires à leurs indices actuellement payés par la Fonction publique. Quand aux infirmiers, sages-femmes et les techniciens de santé, ils sont appelés à se contenter de 75 points supplémentaires aux indices pratiqués à la Fonction publique. Ce qui revient à une incidence financière qui pèserait moins de 500 millions F Cfa par an. Donc susceptible d’être supportée par l’Etat. Mais, le plan n’a pas été accepté par les syndicalistes qui doivent faire de nouvelles propositions. Le Premier ministre, de son côté doit discuter avec le ministre de l’Economie et des Finances avant des échanges avec le Chef de l’Etat pour arrêter une « proposition acceptable par les syndicalistes » et « réaliste et supportable par le gouvernement ». Outre les indices, les indemnités spéciales obtenues avec le décret de 2009 et le projet d’instauration d’une Fonction publique hospitalière, constituent les autres points de discorde qui seront au centre des discussions du prochain dialogue direct à la Primature. Le Premier ministre Ahoussou Jeannot peut se réjouir d’avoir pu éviter pour l’heure une fermeture des hôpitaux qui était dans les plans des syndicalistes de la santé.
M Tié Traoré