Le 22 mars 2012, le monde entier découvrait avec stupéfaction l’irruption d’un groupe de militaires maliens à la tête duquel se trouve le capitaine Amadou Haya SANOGO annonçant la dissolution de toutes les institutions de la République du Mali, la suspension de la Constitution et l’instauration du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et l’Instauration de l’Etat de Droit (CNRDR) à quarante huit (48) jours des élections présidentielle et référendaire.
Nous, organisations soussignées, RADDHO, FOSCAO, LSDH, ROADDH-WAHRADN, CEFCI, Mouvement des Forces Vives de la Nations ( M 23) et CUA/Côte d’Ivoire exprimons notre profonde préoccupation par rapport à la dégradation continue de la sécurité globale au Mali, qui peut s’avérer une véritable bombe à retardement pour toute la sous-région ouest- africaine, si des initiatives ne sont pas prises d’urgence pour prévenir l’effondrement de l’Etat malien.
Nous :
1. Condamnons fermement le coup d’Etat militaire dirigé par le Capitaine Amadou Haya SANOGO et le Lieutenant Amadou Konaré, fondateurs du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et l’instauration de l’Etat de Droit (CNRDR);
2. Exigeons le rétablissement de l’ordre constitutionnel avec le retour immédiat des militaires dans leurs casernes, le retour du Président Amadou Toumani Touré au pouvoir ;
3. Exigeons la libération sans aucune condition de toutes les personnes arbitrairement détenues, et l’arrêt immédiat des violations des droits de l’Homme relatives aux braquages, au pillage de ministères et de maisons de ministres. Cette situation constituant un risque réel d’intensification du conflit au nord, d’une flambée des prix des produits de première nécessité et même d’une rupture d’approvisionnement des marchés ;
4. Appelons la CEDEAO, l’Union Africaine et la Communauté Internationale à apporter leur soutien au Mali pour le retour de l’ordre constitutionnel et, au besoin, à invoquer le chapitre 5 de la CEDEAO relatif à l’envoi de forces d’intervention ;
5. Soutenons les décisions prises par le sommet des chefs d’Etat sur le Mali notamment le départ immédiat de la junte militaire.
Ont signé :
1. La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO)
2. Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH)
3. Le Forum des Organisations de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest
4. Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits de l’Homme (ROADDH-WAHRADN)
5. Centre Féminin pour la Démocratie et les Droits Humains en Cote d’Ivoire (CEFCI)
6. Le Mouvement des Forces Vives de la Nations ( M 23)
7. Club Union Africaine Côte d’Ivoire (CUA/Côte d’Ivoire)
Nous, organisations soussignées, RADDHO, FOSCAO, LSDH, ROADDH-WAHRADN, CEFCI, Mouvement des Forces Vives de la Nations ( M 23) et CUA/Côte d’Ivoire exprimons notre profonde préoccupation par rapport à la dégradation continue de la sécurité globale au Mali, qui peut s’avérer une véritable bombe à retardement pour toute la sous-région ouest- africaine, si des initiatives ne sont pas prises d’urgence pour prévenir l’effondrement de l’Etat malien.
Nous :
1. Condamnons fermement le coup d’Etat militaire dirigé par le Capitaine Amadou Haya SANOGO et le Lieutenant Amadou Konaré, fondateurs du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et l’instauration de l’Etat de Droit (CNRDR);
2. Exigeons le rétablissement de l’ordre constitutionnel avec le retour immédiat des militaires dans leurs casernes, le retour du Président Amadou Toumani Touré au pouvoir ;
3. Exigeons la libération sans aucune condition de toutes les personnes arbitrairement détenues, et l’arrêt immédiat des violations des droits de l’Homme relatives aux braquages, au pillage de ministères et de maisons de ministres. Cette situation constituant un risque réel d’intensification du conflit au nord, d’une flambée des prix des produits de première nécessité et même d’une rupture d’approvisionnement des marchés ;
4. Appelons la CEDEAO, l’Union Africaine et la Communauté Internationale à apporter leur soutien au Mali pour le retour de l’ordre constitutionnel et, au besoin, à invoquer le chapitre 5 de la CEDEAO relatif à l’envoi de forces d’intervention ;
5. Soutenons les décisions prises par le sommet des chefs d’Etat sur le Mali notamment le départ immédiat de la junte militaire.
Ont signé :
1. La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO)
2. Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH)
3. Le Forum des Organisations de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest
4. Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits de l’Homme (ROADDH-WAHRADN)
5. Centre Féminin pour la Démocratie et les Droits Humains en Cote d’Ivoire (CEFCI)
6. Le Mouvement des Forces Vives de la Nations ( M 23)
7. Club Union Africaine Côte d’Ivoire (CUA/Côte d’Ivoire)