Samedi 7 avril 2012, à la veille de la fête officielle, notre équipe de reportage s’est rendue à l’abattoir de Port-Bouët, le plus grand du genre sur le territoire ivoirien. Direction les enclos de volailles pris d’assaut par des centaines de personnes en quête du meilleur poulet devant servir à la confection des différents mets.
Mais, le prix du poulet est dissuasif pour les nombreux acheteurs qui se sont rendus sur les lieux. Il était difficile d’acheter une pondeuse, espèce la plus recherchée, à moins de 4000 FCFA «à moins de choisir un poulet maigrichon qui ne donne vraiment pas envie de le consommer», se plaint Franck rencontré à l’abattoir. Et, il n’était pas le seul à ‘’tempêter’’ contre les prix pratiqués par les vendeurs. «Même lors de la nouvelle année, nous avons acheté le poulet à 3.500 FCFA. Pourtant, cette fête est plus importante que la Pâques, alors d’où vient que le poulet coûte plus cher aujourd’hui», ne comprend pas Aimé obligé de n’acheter que deux volailles alors qu’il escomptait en prendre trois. Les commerçants de volaille ont augmenté leur prix et ils ont été suivis par ceux qui vendent la viande de bœuf. «Le demi kilo est à 1400 FCFA au lieu des 1200 habituellement», s’émeut Mme Bolou.
Et d’inviter «vraiment nos dirigeants à venir constater sur le terrain que les commerçants mènent tout le monde en bateau». Chez les commerçants, c’est toujours la même rengaine comme le souligne Lengani Bouréïma, vendeur de poulets de son état en ces termes. «Le transport coûte cher et cette fois-ci à cause de la crise au Mali, il n’y a pas eu de poulets et puis il y a trop de taxes…», se dédouane-t-il pour expliquer la tendance haussière des prix au cours de la Pâques 2012. Mêmes les vendeuses de denrées de première nécessité se sont mises dans la danse. On a ainsi vu sur le marché 4 tomates à 200 francs et plus ; le petit tas de piment qui ne s’achetait qu’au-delà de 100 FCFA ; l’aubergine, la graine de palme, le manioc pour la confection du ‘’placali’’ ont tous subi une inflation sur les marchés. Comme quoi, les chrétiens ont voulu commémoré la résurrection de Jésus Christ en alliant le spirituel au festif, mais le second volet leur est revenu cher et le bouclage du mois d’avril se fera difficilement.
Olivier Guédé
Mais, le prix du poulet est dissuasif pour les nombreux acheteurs qui se sont rendus sur les lieux. Il était difficile d’acheter une pondeuse, espèce la plus recherchée, à moins de 4000 FCFA «à moins de choisir un poulet maigrichon qui ne donne vraiment pas envie de le consommer», se plaint Franck rencontré à l’abattoir. Et, il n’était pas le seul à ‘’tempêter’’ contre les prix pratiqués par les vendeurs. «Même lors de la nouvelle année, nous avons acheté le poulet à 3.500 FCFA. Pourtant, cette fête est plus importante que la Pâques, alors d’où vient que le poulet coûte plus cher aujourd’hui», ne comprend pas Aimé obligé de n’acheter que deux volailles alors qu’il escomptait en prendre trois. Les commerçants de volaille ont augmenté leur prix et ils ont été suivis par ceux qui vendent la viande de bœuf. «Le demi kilo est à 1400 FCFA au lieu des 1200 habituellement», s’émeut Mme Bolou.
Et d’inviter «vraiment nos dirigeants à venir constater sur le terrain que les commerçants mènent tout le monde en bateau». Chez les commerçants, c’est toujours la même rengaine comme le souligne Lengani Bouréïma, vendeur de poulets de son état en ces termes. «Le transport coûte cher et cette fois-ci à cause de la crise au Mali, il n’y a pas eu de poulets et puis il y a trop de taxes…», se dédouane-t-il pour expliquer la tendance haussière des prix au cours de la Pâques 2012. Mêmes les vendeuses de denrées de première nécessité se sont mises dans la danse. On a ainsi vu sur le marché 4 tomates à 200 francs et plus ; le petit tas de piment qui ne s’achetait qu’au-delà de 100 FCFA ; l’aubergine, la graine de palme, le manioc pour la confection du ‘’placali’’ ont tous subi une inflation sur les marchés. Comme quoi, les chrétiens ont voulu commémoré la résurrection de Jésus Christ en alliant le spirituel au festif, mais le second volet leur est revenu cher et le bouclage du mois d’avril se fera difficilement.
Olivier Guédé