Les trafiquants rivalisent d’intelligence pour faire sortir frauduleusement le cacao vers le Ghana.
Les trafiquants ne manquent pas d’ingéniosité dans leur trafic illicite du cacao vers le Ghana. Ce commerce frauduleux pourrait s’intensifier dans les jours à venir avec l’adoption par les trafiquants de nouvelles stratégies pour détourner l’attention des autorités douanières. Comment cette mafia est-elle organisée ? Sur la question, nos sources nous indiquent que ce business illicite est le fait de certains trafiquants qui ont leurs bases au Ghana voisin. Leur astuce consiste à convaincre les autorités douanières qu’ils exportent le cacao de mauvaise qualité appelé cacao sous grade ou cacao brisure. Ces types de fèves ne remplissent pas les normes de qualité exigées par les exportateurs. Cet argument en « béton » leur permet d’obtenir le feu vert pour l’exportation de leurs fèves au Ghana. Ce cacao supposé de mauvaise qualité part d’Abidjan en passant par Noé pour Takoradi, ville ghanéenne où est basée l’entreprise spécialisée dans le broyage de fèves. Le coordonnateur de ce nouveau trafic est un Ivoirien résidant au Ghana et qui séjourne actuellement en terre ivoirienne. Cette exportation par voie terrestre relance le débat sur le trafic du cacao qui fait perdre des devises importantes à l’Etat ivoirien. Le mercredi, 31 août 2011, environ 43T de cacao avaient été saisies par la douane d’Abengourou. Ce produit, bien qu’ayant été qualifié de mauvaise qualité, n’a pas échappé à la rigueur de la loi pour trafic illégal. Le 17 décembre de la même année, 4 camions chargés de 150 T en provenance d’Abidjan sont saisis par la douane. Il était reproché à la coopérative exportatrice de faire du trafic illégal et ce, après avoir déboursé près de 26 millions de Fcfa à la Direction générale des Douanes à Abidjan sans compter les autres frais qu’exige l’exportation. Mais les propriétaires conformément à la circulaire du 17 octobre 2005 signée par le patron des Douanes, Gnamien Konan, qui interdit l’exportation du cacao par voie terrestre, sont tombés sous le coup de la loi. La colonne de véhicules n’a pas pu poursuivre son chemin. Récemment, des producteurs qui convoyaient du cacao reconnu de mauvaise qualité d’environ 15 T ont été pris la main dans le sac et sommés de payer une amende de près de 4 millions Fcfa pour trafic non conventionnel.
Bomo Ange, correspondant régional
Les trafiquants ne manquent pas d’ingéniosité dans leur trafic illicite du cacao vers le Ghana. Ce commerce frauduleux pourrait s’intensifier dans les jours à venir avec l’adoption par les trafiquants de nouvelles stratégies pour détourner l’attention des autorités douanières. Comment cette mafia est-elle organisée ? Sur la question, nos sources nous indiquent que ce business illicite est le fait de certains trafiquants qui ont leurs bases au Ghana voisin. Leur astuce consiste à convaincre les autorités douanières qu’ils exportent le cacao de mauvaise qualité appelé cacao sous grade ou cacao brisure. Ces types de fèves ne remplissent pas les normes de qualité exigées par les exportateurs. Cet argument en « béton » leur permet d’obtenir le feu vert pour l’exportation de leurs fèves au Ghana. Ce cacao supposé de mauvaise qualité part d’Abidjan en passant par Noé pour Takoradi, ville ghanéenne où est basée l’entreprise spécialisée dans le broyage de fèves. Le coordonnateur de ce nouveau trafic est un Ivoirien résidant au Ghana et qui séjourne actuellement en terre ivoirienne. Cette exportation par voie terrestre relance le débat sur le trafic du cacao qui fait perdre des devises importantes à l’Etat ivoirien. Le mercredi, 31 août 2011, environ 43T de cacao avaient été saisies par la douane d’Abengourou. Ce produit, bien qu’ayant été qualifié de mauvaise qualité, n’a pas échappé à la rigueur de la loi pour trafic illégal. Le 17 décembre de la même année, 4 camions chargés de 150 T en provenance d’Abidjan sont saisis par la douane. Il était reproché à la coopérative exportatrice de faire du trafic illégal et ce, après avoir déboursé près de 26 millions de Fcfa à la Direction générale des Douanes à Abidjan sans compter les autres frais qu’exige l’exportation. Mais les propriétaires conformément à la circulaire du 17 octobre 2005 signée par le patron des Douanes, Gnamien Konan, qui interdit l’exportation du cacao par voie terrestre, sont tombés sous le coup de la loi. La colonne de véhicules n’a pas pu poursuivre son chemin. Récemment, des producteurs qui convoyaient du cacao reconnu de mauvaise qualité d’environ 15 T ont été pris la main dans le sac et sommés de payer une amende de près de 4 millions Fcfa pour trafic non conventionnel.
Bomo Ange, correspondant régional