Situé dans la commune de Marcory, le village d’Anoumabo qui fait référence aux quatre (4) garçons de Magic System, était vêtu aux couleurs du Festival (international) des musiques urbaines, qui honore ledit village. Avant d’aborder le pont qui est la porte d’entrée du village, la décharge qui bordait le cours d’eau et qui était assurément l’une des premières cartes postales d’Anoumabo, n’est plus un choc, car déblayée. Au même endroit, un panneau indique Femua 5. A quelques mètres de la montée du pont, côte à côte sur une grande banderole, le portrait de A’salfo, Manadja, Goudé et Tino souhaite la bienvenue aux festivaliers. Des guirlandes aux couleurs du sponsor MTN- Côte d’Ivoire ornent le pont et les rues. Dans le périmètre du site du festival, c’est l’animation presque partout. Anoumabo est en fête. Les commerçants, tenanciers de maquis (buvettes) et autres business peuvent se frotter les mains.
Leurs espaces ne désemplissent pas. Mais, l’attraction principale a été la rue du festival où est installée, à proximité du QG de Magic System, le podium du Femua qui impressionne au fil des éditions. A l’arrière du podium, deux chapiteaux installés servent de loges pour les artistes. Des instructions fermes sont laissées par le comité d’organisation à la sécurité pour franchir les différentes barrières. La soirée du samedi 7 avril s’ouvre par la prestation des Reines Mères conduites par l’artiste Wèrè Wèrè Liking, fondatrice du village panafricain Ki-Yi. La musique des Reines Mères fortement marquée par une ambiance de jeux scéniques et d’instruments (percussions, tambours, etc.) allie tradition et modernité, et a emballé le public. Avec beaucoup d’enthousiasme, la Sénégalaise Coumba Gawlo a parcouru un répertoire à l’ambiance de sabar, talking drum et au rythme de Mbalax. Partageant ses émotions dans des balades vocales, Lokua Kanza pour sa part ne cache pas son attachement à la Côte d’Ivoire. ‘’Le concert qui a débuté ma carrière, c’était à Abidjan’’, relève-t-il. Son répertoire n’est pas méconnu du public avec qui, il partage même les chœurs. Avant de quitter la scène, Lokua Kanza met à contribution le peuple ivoirien. ‘’Tenez la paix comme une fleur. Ne la perdez pas. Je compte sur vous pour qu’elle perdure’’, a-t-il exhorté. Dans un rythme ‘’décalé’’, Serge Beynaud surnommé le ‘’mannequin des arrangeurs’’ a donné, à la suite de Lokua, la couleur du rythme ivoirien (le coupé-décalé) qui, chante-t-il, ‘’a pris le pouvoir’’.
Les arguments sont donnés par Beynaud dans une prestation en live qui augure d’une volonté d’imposer le rythme sur toutes les scènes. Aussi, s’est-il permis de dévoiler son prochain concept, le Nongon-nongon. Si le coupé-décalé survit dans une bataille de concepts de danses, Serge Beynaud invite par le chant la jeunesse à s’éloigner des facilités. Le Nigérian Flavour lui emboite le pas et chante ‘’Nwa baby’’ (ashawo), une critique sociale. Sur des notes qui empruntent à la culture nigériane certaines rythmiques, Flavour se laisse adopter par le public. C’est sur des notes de Zouglou avec l’artiste Molière que le rideau se ferme sur la première soirée du Femua 5.
Le dimanche, le public qui a fait le déplacement accueille en lever de rideau les Sénégalais de Daara J Family. En mode Hip hop, le duo Faada Freddy et N’dongo D accompagné par des musiciens ivoiriens, éveille par le chant les consciences et met l’Afrique au premier plan. Avec des messages d’amour et de paix, le groupe camerounais X-Maleya, soutenu par le rappeur Pit Baccardi, déroule un répertoire sous fond de Hip hop, qui intègre des rythmes et sonorités bantu. L’Ivoirien Billy Billy ferme la sélection d’artistes Rap et Hip hop. Comme la veille, le Molare a agité le drapeau du coupé-décalé au Femua. Le comité d’organisation du festival a fait le choix de l’artiste congolais Werrasson pour le live de fin. A la différence des premières éditions, Magic System n’a pas fait de prestation. Une soirée privée a été cependant donnée le vendredi. Parmi les invités d’A’Salfo, il y a eu Soro Alphonse qui représentait Soro Guillaume le samedi et Wattao présent qui a fait le déplacement le dimanche.
Koné Saydoo
Leurs espaces ne désemplissent pas. Mais, l’attraction principale a été la rue du festival où est installée, à proximité du QG de Magic System, le podium du Femua qui impressionne au fil des éditions. A l’arrière du podium, deux chapiteaux installés servent de loges pour les artistes. Des instructions fermes sont laissées par le comité d’organisation à la sécurité pour franchir les différentes barrières. La soirée du samedi 7 avril s’ouvre par la prestation des Reines Mères conduites par l’artiste Wèrè Wèrè Liking, fondatrice du village panafricain Ki-Yi. La musique des Reines Mères fortement marquée par une ambiance de jeux scéniques et d’instruments (percussions, tambours, etc.) allie tradition et modernité, et a emballé le public. Avec beaucoup d’enthousiasme, la Sénégalaise Coumba Gawlo a parcouru un répertoire à l’ambiance de sabar, talking drum et au rythme de Mbalax. Partageant ses émotions dans des balades vocales, Lokua Kanza pour sa part ne cache pas son attachement à la Côte d’Ivoire. ‘’Le concert qui a débuté ma carrière, c’était à Abidjan’’, relève-t-il. Son répertoire n’est pas méconnu du public avec qui, il partage même les chœurs. Avant de quitter la scène, Lokua Kanza met à contribution le peuple ivoirien. ‘’Tenez la paix comme une fleur. Ne la perdez pas. Je compte sur vous pour qu’elle perdure’’, a-t-il exhorté. Dans un rythme ‘’décalé’’, Serge Beynaud surnommé le ‘’mannequin des arrangeurs’’ a donné, à la suite de Lokua, la couleur du rythme ivoirien (le coupé-décalé) qui, chante-t-il, ‘’a pris le pouvoir’’.
Les arguments sont donnés par Beynaud dans une prestation en live qui augure d’une volonté d’imposer le rythme sur toutes les scènes. Aussi, s’est-il permis de dévoiler son prochain concept, le Nongon-nongon. Si le coupé-décalé survit dans une bataille de concepts de danses, Serge Beynaud invite par le chant la jeunesse à s’éloigner des facilités. Le Nigérian Flavour lui emboite le pas et chante ‘’Nwa baby’’ (ashawo), une critique sociale. Sur des notes qui empruntent à la culture nigériane certaines rythmiques, Flavour se laisse adopter par le public. C’est sur des notes de Zouglou avec l’artiste Molière que le rideau se ferme sur la première soirée du Femua 5.
Le dimanche, le public qui a fait le déplacement accueille en lever de rideau les Sénégalais de Daara J Family. En mode Hip hop, le duo Faada Freddy et N’dongo D accompagné par des musiciens ivoiriens, éveille par le chant les consciences et met l’Afrique au premier plan. Avec des messages d’amour et de paix, le groupe camerounais X-Maleya, soutenu par le rappeur Pit Baccardi, déroule un répertoire sous fond de Hip hop, qui intègre des rythmes et sonorités bantu. L’Ivoirien Billy Billy ferme la sélection d’artistes Rap et Hip hop. Comme la veille, le Molare a agité le drapeau du coupé-décalé au Femua. Le comité d’organisation du festival a fait le choix de l’artiste congolais Werrasson pour le live de fin. A la différence des premières éditions, Magic System n’a pas fait de prestation. Une soirée privée a été cependant donnée le vendredi. Parmi les invités d’A’Salfo, il y a eu Soro Alphonse qui représentait Soro Guillaume le samedi et Wattao présent qui a fait le déplacement le dimanche.
Koné Saydoo