Certains ont de grosses cicatrices sur le corps, d’autres attendent toujours une intervention chirurgicale. Ils se demandent quand le ministère des Victimes de guerre leur tendra l’oreille.
Vendredi, à l’Hôtel du district du Plateau, le collectif des victimes de la crise postélectorale a lancé un appel au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, afin qu’il leur apporte de l’aide pour se prendre en charge. « Nous savons que le gouvernement a beaucoup à faire, mais le volet social est tout aussi important. Depuis le blocus du Golf, nous étions en contact avec les responsables du Rhdp, nous avons même constitué les dossiers, mais jusqu’à ce jour nous sommes encore dans l’attente et nous souffrons », a regretté le président du collectif, Soromidjo Coulibaly. Pour lui, les victimes sont malheureux, parce que le ministère des Victimes de guerre, leur « ministère de tutelle, affiche une indifférence totale face à leur situation, pendant que d’autres structures les reçoivent et les écoutent». « Nous espérons que notre cri du cœur parviendra au président Ouattara, car plus le temps passe plus nous souffrons », a ajouté le premier responsable du collectif. Autre question abordée, le report de la séance de confirmation des charges de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, incarcéré à La Haye. « Vu le nombre de victimes de Laurent Gbagbo, il faut que justice soit rendue et que les charges retenues contre lui soient confirmées. Nous croyons en la justice nationale et internationale et nous ferons tout pour que ces charges soient confirmées », a promis le conférencier très remonté. Avant d’appeler le gouvernement à tout faire pour « mettre aux arrêts Charles Blé Goudé et tous les autres barons de l’ancien régime qui, depuis leur exil, continuent de narguer les victimes et de tenir des discours belliqueux».
Kuyo Anderson
Vendredi, à l’Hôtel du district du Plateau, le collectif des victimes de la crise postélectorale a lancé un appel au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, afin qu’il leur apporte de l’aide pour se prendre en charge. « Nous savons que le gouvernement a beaucoup à faire, mais le volet social est tout aussi important. Depuis le blocus du Golf, nous étions en contact avec les responsables du Rhdp, nous avons même constitué les dossiers, mais jusqu’à ce jour nous sommes encore dans l’attente et nous souffrons », a regretté le président du collectif, Soromidjo Coulibaly. Pour lui, les victimes sont malheureux, parce que le ministère des Victimes de guerre, leur « ministère de tutelle, affiche une indifférence totale face à leur situation, pendant que d’autres structures les reçoivent et les écoutent». « Nous espérons que notre cri du cœur parviendra au président Ouattara, car plus le temps passe plus nous souffrons », a ajouté le premier responsable du collectif. Autre question abordée, le report de la séance de confirmation des charges de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, incarcéré à La Haye. « Vu le nombre de victimes de Laurent Gbagbo, il faut que justice soit rendue et que les charges retenues contre lui soient confirmées. Nous croyons en la justice nationale et internationale et nous ferons tout pour que ces charges soient confirmées », a promis le conférencier très remonté. Avant d’appeler le gouvernement à tout faire pour « mettre aux arrêts Charles Blé Goudé et tous les autres barons de l’ancien régime qui, depuis leur exil, continuent de narguer les victimes et de tenir des discours belliqueux».
Kuyo Anderson