Les ministres ouest-africains des Affaires étrangères et de la Défense se réuniront jeudi à Abidjan pour débattre de la situation au Mali dont le nord du pays est tombé aux mains de rebelles touareg et de groupes islamistes armés, a annoncé l`organisation sous-régionale.
Les ministres discuteront notamment "de la proposition" des chefs d`Etat-major faite, il y a près d`une semaine à Abidjan, d`"un mandat" pour la mise en place d`une force susceptible d`être envoyée au Mali, souligne un communiqué de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
"Nous avons proposé au comité des chefs d`Etat de la Cédéao un mandat pour l`engagement de la FAC (Force d`attente de la Cédéao). Nous attendons un retour afin d`engager la FAC au Mali", avait déclaré devant la presse le général Soumaïla Bakayoko, chef d`état-major de l`armée ivoirienne, après une douzaine d`heures de huis clos.
Sans livrer de détail sur le "mandat" ou le format de cette force qui compterait de 2 à 3.000 hommes, il a salué la "volonté manifeste des Etats membres de circonscrire la situation grave au Mali".
A l`issue d`un sommet à Dakar le 2 avril, le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao, avait annoncé "la mise en place immédiate de la force d`attente" régionale, officiellement déjà "en alerte".
L`organisation ouest-africaine a invoqué la nécessité de rétablir l`ordre constitutionnel après le coup d`Etat militaire du 22 mars à Bamako et de restaurer l`intégrité territoriale du Mali, dont le nord est passé en quelques jours sous le contrôle de la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l`Azawad (MNLA) et de groupes islamistes armés.
Le président de l`Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, a été désigné mardi comme chef de l`Etat de transition au Mali et sera investi jeudi.
ck/cpy
Les ministres discuteront notamment "de la proposition" des chefs d`Etat-major faite, il y a près d`une semaine à Abidjan, d`"un mandat" pour la mise en place d`une force susceptible d`être envoyée au Mali, souligne un communiqué de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
"Nous avons proposé au comité des chefs d`Etat de la Cédéao un mandat pour l`engagement de la FAC (Force d`attente de la Cédéao). Nous attendons un retour afin d`engager la FAC au Mali", avait déclaré devant la presse le général Soumaïla Bakayoko, chef d`état-major de l`armée ivoirienne, après une douzaine d`heures de huis clos.
Sans livrer de détail sur le "mandat" ou le format de cette force qui compterait de 2 à 3.000 hommes, il a salué la "volonté manifeste des Etats membres de circonscrire la situation grave au Mali".
A l`issue d`un sommet à Dakar le 2 avril, le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao, avait annoncé "la mise en place immédiate de la force d`attente" régionale, officiellement déjà "en alerte".
L`organisation ouest-africaine a invoqué la nécessité de rétablir l`ordre constitutionnel après le coup d`Etat militaire du 22 mars à Bamako et de restaurer l`intégrité territoriale du Mali, dont le nord est passé en quelques jours sous le contrôle de la rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l`Azawad (MNLA) et de groupes islamistes armés.
Le président de l`Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, a été désigné mardi comme chef de l`Etat de transition au Mali et sera investi jeudi.
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