Amadou Soumahoro au FPI : “Arrêtez votre arrogance ”
Le jeu en valait la chandelle. La commémoration de l’an un de l’arrestation de Laurent Gbagbo, célébrée hier à la place Inch’Allah de Koumassi n’a laissé personne indifférent. L’initiative du secrétariat général intérimaire du RDR, a trouvé une oreille attentive auprès des populations, mais aussi de plusieurs personnalités. La grande chancelière de l’Ordre national, le Pr Henriette Dagri Diabaté, la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Sarra Fadika, le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné, ministre des Sports et Loisirs, Philippe Légré, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo , le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME , étaient de la partie. Avec ces personnalités, on comptait la présence du président du Directoire du RHDP, le professeur Alphonse Djédjé Mady, les présidentes des femmes du RDR et du MFA, Touré Aya Virginie et Traoré Pauline, Karamoko Yayoro, président des jeunes du RDR et des députés dont Mah Diallo et Traoré Adjaratou de Koumassi, Traoré Mariam de Tengrela et Ouegnin Yasmina de Cocody. Venus de tous les quartiers d’Abidjan, les populations sont restées dignes malgré la douleur, en cette période anniversaire. Elles n’ont pas hésité à exprimer leur joie. C’est donc de façon spontanée qu’elles ont dansé au son de la musique des artistes Fadal Dey, Mawa Traoré, Lago Paulin. Entre les différents discours, ces artistes ont presté pour garder à la rencontre son caractère festif. C’est à juste titre que Cissé Bacongo, le premier à prendre la parole au nom des populations de Koumassi et en sa qualité de député de la commune, a indiqué que la rencontre du jour est : « une cérémonie souvenir et de réconciliation ». Pour lui, il faut vite tourner cette page sombre de l’histoire de notre pays, surtout que notre pays n’est pas le premier à vivre une telle mésaventure. Ce qui importe, a-t-il dit, c’est de se servir de cette expérience pour ne plus que ce qui est arrivé arrive à nouveau. « Nous ne voulons provoquer personne en organisant cette cérémonie, qui n’est autre qu’une cérémonie de souvenir. Nous voulons nous souvenir mais ne pas oublier », a-t-il fait savoir. Comme si les populations s’étaient passées le mot, tout ceux qui ont pris la parole par la suite n’ont pas dit autre chose.
Au nom de la société civile, des femmes et des jeunes, Logbo Kpalé, Mme Saly Traoré et Diarrassouba Sékou, ont dit en chœur : « plus jamais ça ! ». Pour, eux aujourd’hui plus que jamais, les populations ivoiriennes sont obligées de vivre ensemble. « Nous avons vécu des moments difficiles, prions pour que la sagesse nous gagne tous et que nous ne répétons plus ce que nous avons fait », ont-t-il indiqué. Le secrétaire général par intérim du RDR ne dira pas autre chose. Pour lui, plus que jamais, il faut faire le deuil de ce qui est arrivé. «Je nous invite à nous rappeler ce qui nous est arrivé l’année dernière à cette même époque », a-t-il rappelé. Il ne faut plus, a-t-il insisté que ce qui est arrivé se reproduise. C’est pourquoi, pour lui, la réconciliation s’impose à nous tous. Il ne comprend donc pas que le FPI se dresse contre la réconciliation. « Rien ne sert de mettre des obstacles sur le chemin de la réconciliation. Que le FPI comprenne que l’arrogance ne change rien », a-t-il martelé. C’est pourquoi, il conseille au FPI de revenir sur la table de la concertation comme le souhaite le gouvernement. Pour lui, le 11 avril qui sera désormais célébré, marque la victoire de la vérité sur le mensonge et le triomphe de l’Etat de droit sur l’arbitraire. Il faut donc rappeler à la conscience collective ce que nous avons vécu et qui a occasionné 3000 morts. Malgré tout, il faut aller à la réconciliation. Ce qui exige de chacun nous, d’extirper tous les ressentiments pour se pardonner les uns les autres.
Thiery Latt
Le jeu en valait la chandelle. La commémoration de l’an un de l’arrestation de Laurent Gbagbo, célébrée hier à la place Inch’Allah de Koumassi n’a laissé personne indifférent. L’initiative du secrétariat général intérimaire du RDR, a trouvé une oreille attentive auprès des populations, mais aussi de plusieurs personnalités. La grande chancelière de l’Ordre national, le Pr Henriette Dagri Diabaté, la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Sarra Fadika, le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné, ministre des Sports et Loisirs, Philippe Légré, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo , le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME , étaient de la partie. Avec ces personnalités, on comptait la présence du président du Directoire du RHDP, le professeur Alphonse Djédjé Mady, les présidentes des femmes du RDR et du MFA, Touré Aya Virginie et Traoré Pauline, Karamoko Yayoro, président des jeunes du RDR et des députés dont Mah Diallo et Traoré Adjaratou de Koumassi, Traoré Mariam de Tengrela et Ouegnin Yasmina de Cocody. Venus de tous les quartiers d’Abidjan, les populations sont restées dignes malgré la douleur, en cette période anniversaire. Elles n’ont pas hésité à exprimer leur joie. C’est donc de façon spontanée qu’elles ont dansé au son de la musique des artistes Fadal Dey, Mawa Traoré, Lago Paulin. Entre les différents discours, ces artistes ont presté pour garder à la rencontre son caractère festif. C’est à juste titre que Cissé Bacongo, le premier à prendre la parole au nom des populations de Koumassi et en sa qualité de député de la commune, a indiqué que la rencontre du jour est : « une cérémonie souvenir et de réconciliation ». Pour lui, il faut vite tourner cette page sombre de l’histoire de notre pays, surtout que notre pays n’est pas le premier à vivre une telle mésaventure. Ce qui importe, a-t-il dit, c’est de se servir de cette expérience pour ne plus que ce qui est arrivé arrive à nouveau. « Nous ne voulons provoquer personne en organisant cette cérémonie, qui n’est autre qu’une cérémonie de souvenir. Nous voulons nous souvenir mais ne pas oublier », a-t-il fait savoir. Comme si les populations s’étaient passées le mot, tout ceux qui ont pris la parole par la suite n’ont pas dit autre chose.
Au nom de la société civile, des femmes et des jeunes, Logbo Kpalé, Mme Saly Traoré et Diarrassouba Sékou, ont dit en chœur : « plus jamais ça ! ». Pour, eux aujourd’hui plus que jamais, les populations ivoiriennes sont obligées de vivre ensemble. « Nous avons vécu des moments difficiles, prions pour que la sagesse nous gagne tous et que nous ne répétons plus ce que nous avons fait », ont-t-il indiqué. Le secrétaire général par intérim du RDR ne dira pas autre chose. Pour lui, plus que jamais, il faut faire le deuil de ce qui est arrivé. «Je nous invite à nous rappeler ce qui nous est arrivé l’année dernière à cette même époque », a-t-il rappelé. Il ne faut plus, a-t-il insisté que ce qui est arrivé se reproduise. C’est pourquoi, pour lui, la réconciliation s’impose à nous tous. Il ne comprend donc pas que le FPI se dresse contre la réconciliation. « Rien ne sert de mettre des obstacles sur le chemin de la réconciliation. Que le FPI comprenne que l’arrogance ne change rien », a-t-il martelé. C’est pourquoi, il conseille au FPI de revenir sur la table de la concertation comme le souhaite le gouvernement. Pour lui, le 11 avril qui sera désormais célébré, marque la victoire de la vérité sur le mensonge et le triomphe de l’Etat de droit sur l’arbitraire. Il faut donc rappeler à la conscience collective ce que nous avons vécu et qui a occasionné 3000 morts. Malgré tout, il faut aller à la réconciliation. Ce qui exige de chacun nous, d’extirper tous les ressentiments pour se pardonner les uns les autres.
Thiery Latt
