Dame Belième Awa, ressortissante burkinabé, âgée de 39 ans, commerçante de son état, n'est plus. Son corps sans vie a été découvert sous un hangar servant de fabrique de tam-tam. La terrible découverte a été faite dans le quartier de la défunte, à Petit Bassam, dans la commune de Port-Bouët. C'était le matin du lundi 9 avril 2012. Selon nos sources, ce matin-là, B. Issiaka, lui aussi Burkinabé et fabriquant de tam-tam, se rend à son atelier. C'est là qu'il fait la découverte macabre. Le cadavre de Belième Awa, étendu de tout son long, les jambes écartées. Il fonce alors rapidement au commissariat de police du 5ème arrondissement, où il porte les faits à la connaissance des agents des forces de l'ordre. Des flics se déportent aussitôt sur les lieux pour le constat d'usage. En regardant le corps, les agents ne remarquent aucune blessure apparente sur la commerçante. Une blessure pouvant expliquer sa mort. Cependant, lorsqu'ils dégagent le pagne de dame Bélième Awa, ils sont plus ou moins, édifiés. Le dessous de cette dernière est arraché et carrément déchiré. Sur ce dessous-là et au niveau du sexe de la malheureuse, il y a présence de traces de liquide séminal séchées. Ce qui, de toute évidence, laisse croire que l'infortunée dame a été violée par ses agresseurs. Est-elle morte à la suite de ces ignobles coups de reins ? Ou alors, la commerçante a-t-elle plutôt été tuée par ses agresseurs après avoir été violée, pour l'empêcher de les dénoncer ? Et qui sont ces tristes individus qui oublient qu'il y a des méthodes plus élégantes pour profiter des charmes d'une femme ? C'est à toutes ces questions que l'enquête ouverte par la police devra trouver des réponses. La dépouille, elle, a été enlevée pour sa conservation à la morgue de Port-Bouët.
KIKIE Ahou Nazaire
KIKIE Ahou Nazaire