Korhogo, Préoccupé par le phénomène qui s’est développé à la faveur de la crise ivoirienne, les préfets et sous-préfets de la région du Poro (nord) ont réexaminé la question, jeudi à Korhogo, en marge de la réunion du Comité régional de gestion de l’impact du coup d’Etat du Mali, en attentant la décision gouvernementale pour soutenir leurs actions en vue d’arrêter ces orpailleurs clandestins.
Le corps préfectoral attend la réponse du gouvernement pour donner plus de force à la décision du préfet de région du Poro, préfet du département de Korhogo, Daouda Ouattara, qui avait ordonné en janvier l’arrêt de l’exploitation clandestine. Ce, suite à une réunion qu’il avait eue avec les orpailleurs, le corps préfectoral, les chefs coutumiers, la direction régionale des Mines, du Pétrole et de l’Energie, et les responsables des « corps habillés ».
Malgré cette décision, les orpailleurs continuent leurs activités avec toutes les conséquences qu’elles comportent au plan social, économique et sécuritaire, parce que les préfets et sous-préfets des localités concernées semblent impuissants pour la faire respecter.
Au nombre des éléments qui rendent difficile l’application de la décision préfectorale, l’on avance que les exploitants clandestins sont suffisamment armés et bénéficient de l’accord de certains propriétaires terriens.
(AIP)
nbf/cmas
Le corps préfectoral attend la réponse du gouvernement pour donner plus de force à la décision du préfet de région du Poro, préfet du département de Korhogo, Daouda Ouattara, qui avait ordonné en janvier l’arrêt de l’exploitation clandestine. Ce, suite à une réunion qu’il avait eue avec les orpailleurs, le corps préfectoral, les chefs coutumiers, la direction régionale des Mines, du Pétrole et de l’Energie, et les responsables des « corps habillés ».
Malgré cette décision, les orpailleurs continuent leurs activités avec toutes les conséquences qu’elles comportent au plan social, économique et sécuritaire, parce que les préfets et sous-préfets des localités concernées semblent impuissants pour la faire respecter.
Au nombre des éléments qui rendent difficile l’application de la décision préfectorale, l’on avance que les exploitants clandestins sont suffisamment armés et bénéficient de l’accord de certains propriétaires terriens.
(AIP)
nbf/cmas