ABIDJAN - Le Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a préconisé jeudi à Abidjan le dialogue avec les mouvements rebelles maliens en vue de rétablir l'intégrité territoriale du Mali, mise à mal par la proclamation de l'Etat de l'Azawad dans le nord du pays.
"La CEDEAO qui a toujours privilégié le dialogue poursuivra ses contacts avec les différentes rébellions pour un heureux dénouement de cette crise", a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, président du Conseil de médiation et de sécurité, à l'issue d'une réunion extraordinaire au niveau ministériel.
La réunion a regroupé les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la CEDEAO pour faire le point sur la situation au Mali et en Guinée Bissau.
Pour M. Duncan, la CEDEAO doit avoir "une main de fer dans un gant de velours" face aux rebelles touareg.
"Il faut donc poursuivre les médiations en même temps que, pour le cas spécifique du Mali, nos chefs d'état-major continueront l'œuvre et la mise en place des dispositifs à engager, s'il en était besoin, dans la reconquête des villes occupées par la rébellion touareg", a-t-il indiqué.
Réunis le 5 avril à Abidjan, les chefs d'état-major des armées des pays membres de la CEDEAO ont mis en place un "mandat" pour une force militaire susceptible d'être déployée au Mali.
Aucune précision n'avait été donnée sur ce "mandat", ni sur l'effectif de la force ni sur la contribution de chaque pays à la force qui compte entre 2 000 et 3 000 hommes.
Ce "mandat" doit être validé par les chefs d'Etat.
"L'effectivité du rétablissement des frontières initiales (du Mali) consolidera la crédibilité de notre institution", a conclu Daniel Kablan Duncan. Fin
"La CEDEAO qui a toujours privilégié le dialogue poursuivra ses contacts avec les différentes rébellions pour un heureux dénouement de cette crise", a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, président du Conseil de médiation et de sécurité, à l'issue d'une réunion extraordinaire au niveau ministériel.
La réunion a regroupé les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la CEDEAO pour faire le point sur la situation au Mali et en Guinée Bissau.
Pour M. Duncan, la CEDEAO doit avoir "une main de fer dans un gant de velours" face aux rebelles touareg.
"Il faut donc poursuivre les médiations en même temps que, pour le cas spécifique du Mali, nos chefs d'état-major continueront l'œuvre et la mise en place des dispositifs à engager, s'il en était besoin, dans la reconquête des villes occupées par la rébellion touareg", a-t-il indiqué.
Réunis le 5 avril à Abidjan, les chefs d'état-major des armées des pays membres de la CEDEAO ont mis en place un "mandat" pour une force militaire susceptible d'être déployée au Mali.
Aucune précision n'avait été donnée sur ce "mandat", ni sur l'effectif de la force ni sur la contribution de chaque pays à la force qui compte entre 2 000 et 3 000 hommes.
Ce "mandat" doit être validé par les chefs d'Etat.
"L'effectivité du rétablissement des frontières initiales (du Mali) consolidera la crédibilité de notre institution", a conclu Daniel Kablan Duncan. Fin