ABIDJAN - La Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) "n`acceptera pas" un coup d`Etat en Guinée-Bissau où une tentative de putsch était en cours jeudi nuit, a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, président du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO.
Daniel Kablan Duncan a fait cette déclaration lors d`une conférence de presse à l`issue de la réunion extraordinaire jeudi des ministres des Affaires étrangères et de la Défense du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO sur la situation au Mali et en Guinée-Bissau.
"Nous avons des informations indiquant qu`un coup d`Etat est en cours en Guinée-Bissau", a indiqué le ministre ivoirien des Affaires étrangères répondant à une question d`un journaliste.
"La CEDEAO condamne fermement une telle tentative de coup de force", a poursuivi Daniel Kablan Duncan avant d`annoncer pour les heures à venir une déclaration du président de la Commission de la CEDEAO.
"Il est triste qu`après l`exemple du Sénégal où les élections se sont bien déroulées, le Mali puis la Guinée-Bissau offrent ce spectacle, c`est inacceptable et cela ne sera pas accepté par la CEDEAO", a-t-il conclu.
Selon des sources médiatiques, la situation était très confuse en Guinée-Bissau où des soldats ont occupé jeudi la radio nationale et pris la rue avant d`attaquer la résidence du Premier ministre sortant, Carlos Gomez Junior, candidat au second tour de l`élection présidentielle prévu pour le 29 avril. Fin
Daniel Kablan Duncan a fait cette déclaration lors d`une conférence de presse à l`issue de la réunion extraordinaire jeudi des ministres des Affaires étrangères et de la Défense du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO sur la situation au Mali et en Guinée-Bissau.
"Nous avons des informations indiquant qu`un coup d`Etat est en cours en Guinée-Bissau", a indiqué le ministre ivoirien des Affaires étrangères répondant à une question d`un journaliste.
"La CEDEAO condamne fermement une telle tentative de coup de force", a poursuivi Daniel Kablan Duncan avant d`annoncer pour les heures à venir une déclaration du président de la Commission de la CEDEAO.
"Il est triste qu`après l`exemple du Sénégal où les élections se sont bien déroulées, le Mali puis la Guinée-Bissau offrent ce spectacle, c`est inacceptable et cela ne sera pas accepté par la CEDEAO", a-t-il conclu.
Selon des sources médiatiques, la situation était très confuse en Guinée-Bissau où des soldats ont occupé jeudi la radio nationale et pris la rue avant d`attaquer la résidence du Premier ministre sortant, Carlos Gomez Junior, candidat au second tour de l`élection présidentielle prévu pour le 29 avril. Fin
