Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Albert Gérard Koenders, a fait, le vendredi 13 avril 2012, le point de la situation sécuritaire depuis la fin de la crise postélectorale le 11 avril 2011.
Selon le patron de l’ONUCI, des progrès notables ont été certes enregistrés ces dernières semaines en Côte d’Ivoire, mais le pays continue d’être confronté à des défis majeurs et à des menaces persistantes, notamment à l’Ouest où la situation sécuritaire reste encore précaire. « Il y a une nette amélioration quand on fait la comparaison avec la situation d’il y a un an dans la situation sécuritaire. Au même moment, il y a encore de grands défis entre les différents groupes ethniques et politiques, et aussi les discussions sur la paix et le foncier. Les sources de conflit sont encore là », a-t-il reconnu. C’est pourquoi, Gérard Koenders s’est réjoui de la visite très prochaine du président de la République à l’Ouest ; une visite dont-il espère qu’elle apportera beaucoup d’espoirs aux populations. En ce qui concerne son organisation, le diplomate onusien a rassuré que l’ONUCI est prête à jouer sa partition dans le processus de pacification totale de la Côte d’Ivoire. Ainsi, a-t-il recommandé que l’essentiel de l’effectif de 9792 casques bleus soit conservé afin que la Mission renforce sa présence sur le terrain et élève son niveau d’engagement sur le plan local. A cet effet d’ailleurs, les trois (03) avions militaires de l’ONU actuellement en stationnement au Liberia, seront transférés très bientôt en Côte d’Ivoire aux fins de dissuader les éventuels fauteurs de trouble. S’il se dit satisfait de la situation sécuritaire à Abidjan qui, à l’en croire, s’est quasiment améliorée avec le redéploiement effectif des casques bleus dans la ville, Gérard Koenders a néanmoins fait savoir que la force militaire de l’ONUCI présente dans la capitale économique sera réduite d’un bataillon. Le but étant, selon lui, de transférer aux forces nationales ivoiriennes certaines tâches militaires comme le maintien de l’ordre et l’imposition du respect de la loi.
David Y.
Selon le patron de l’ONUCI, des progrès notables ont été certes enregistrés ces dernières semaines en Côte d’Ivoire, mais le pays continue d’être confronté à des défis majeurs et à des menaces persistantes, notamment à l’Ouest où la situation sécuritaire reste encore précaire. « Il y a une nette amélioration quand on fait la comparaison avec la situation d’il y a un an dans la situation sécuritaire. Au même moment, il y a encore de grands défis entre les différents groupes ethniques et politiques, et aussi les discussions sur la paix et le foncier. Les sources de conflit sont encore là », a-t-il reconnu. C’est pourquoi, Gérard Koenders s’est réjoui de la visite très prochaine du président de la République à l’Ouest ; une visite dont-il espère qu’elle apportera beaucoup d’espoirs aux populations. En ce qui concerne son organisation, le diplomate onusien a rassuré que l’ONUCI est prête à jouer sa partition dans le processus de pacification totale de la Côte d’Ivoire. Ainsi, a-t-il recommandé que l’essentiel de l’effectif de 9792 casques bleus soit conservé afin que la Mission renforce sa présence sur le terrain et élève son niveau d’engagement sur le plan local. A cet effet d’ailleurs, les trois (03) avions militaires de l’ONU actuellement en stationnement au Liberia, seront transférés très bientôt en Côte d’Ivoire aux fins de dissuader les éventuels fauteurs de trouble. S’il se dit satisfait de la situation sécuritaire à Abidjan qui, à l’en croire, s’est quasiment améliorée avec le redéploiement effectif des casques bleus dans la ville, Gérard Koenders a néanmoins fait savoir que la force militaire de l’ONUCI présente dans la capitale économique sera réduite d’un bataillon. Le but étant, selon lui, de transférer aux forces nationales ivoiriennes certaines tâches militaires comme le maintien de l’ordre et l’imposition du respect de la loi.
David Y.
