La réunion des ministres de la Conférence des postes des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cpeao) s’est tenue, hier, à Grand-Bassam. Des représentants de plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, la Guinée, le Nigéria, la Sierra-Léone, le Togo, la France, la Suisse, la Belgique, ont pris part aux assises. La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs allocutions. Après le mot de bienvenue de Ackah Martin, maire de Grand-Bassam, première capitale de la Côte d’Ivoire, cité ayant abrité le premier bureau de poste du pays en 1894, Mme Omobola Johnson, ministre de la Communication et des Nouvelles technologies du Nigeria a salué la tenue de la rencontre.
«Cela permettra d’accroître la coopération entre les partenaires postaux, d’échanger les expériences et d’envisager les possibilités d’obtention de financement auprès des bailleurs de fonds», a-t-elle dit. Tout en souhaitant que les gouvernements et les parlements des pays membres accompagnent la Cpao initiée en 2001, à Abuja au Nigeria, lors d’une réunion des directeurs généraux de poste. «Le Nigeria qui assure la présidence sortante vous permettra d’avoir tout le soutien dont vous avez besoin», a-t-elle conclu. M. Chichi, représentant l’Union panafricaine des postes (Upap), a estimé que la rencontre permettra de mettre en place des fondations solides pour la poste.
Selon lui, la Cpao permettra de «faire de nos rêves, une réalité». Laurent Bangougoun, au nom de l’Union postale universelle (Upu), a vu en cette réunion, la prise de conscience des enjeux et les moyens à mettre en œuvre pour le développement de la poste dans l’espace Cedeao. Il a souhaité que les actions de toutes les parties dans cette nouvelle organisation soient guidées par le réalisme, la prudence et le souci permanent de recherche du consensus, pour relever ensemble tous les défis. Vice-directeur général de l’Upu, M. Mazou Massiabo, un des doyens de la poste, a rendu un vibrant hommage à la Côte d’Ivoire. «C’est en Côte d’Ivoire que fut créée la première école supérieure multinationale de la poste africaine. La Côte d’Ivoire avait avancé beaucoup de moyens pour la naissance de l’Upu. Le concours de votre pays n’avait jamais fait défaut.» Ce sont autant de témoignages du doyen sur le "parti pris de la Côte d’Ivoire pour la poste". "Toute chose, selon lui, dont il était fière".
Face aux échecs des politiques sectoriels des reformes dans de nombreux pays, Mazou Mossiabo s’est persuadé que les responsables de la nouvelle organisation (Cpeao) prendront des initiatives pour mettre fin aux insuffisances pour un développement économique et social de l’espace régional. Prenant à son compte les avantages de la Cpao égrenés par ses prédécesseurs, Dr Koffi Raphaël, au nom de la Cedeao, a rappelé le plan d’action déjà en marche, depuis octobre 2011. Celui-ci, a-t-il dit, repose sur des points dont un cadre légal, un service financier, l’amélioration des infrastructures, le renforcement des capacités.
L’Ivoirien Aka-Brou Blaise élu secrétaire exécutif de la Cpeao
Le secrétaire exécutif de la conférence des postes des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cpeao) est M Aka- Brou Louis Blaise. Cet éminent technicien ivoirien de la poste a été élu à l’unanimité et par acclamations. Il est anciennement conseiller du Directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, chargé du plan de redressement. Pour un mandat de 2 ans, cet expert ivoirien de l’Union postale universelle (Upu) devra «entreprendre toutes les démarches pour asseoir la nouvelle organisation intergouvernementale et la rendre opérationnelle».
La nouvelle organisation qui était auparavant une association des administrations postales va désormais jouer «un rôle très déterminant», soutient le nouvel élu originaire d’Ayamé dont il est le maire. «Les postes d’Afrique vont parler d’une même voix pour se faire entendre dans le concert des nations», ajoute-t-il. La création de la Cpeao à Grand-Bassam a obéi aux principes de la mise en place des organes dirigeantes à savoir la conférence des ministres, un conseil d’administration et l’élection du secrétaire exécutif. Les travaux de la conférence qui se sont déroulés, toute la journée d’hier, se sont achevés par une audience accordée par le Premier ministre Ahoussou -Kouadio Jeannot aux participants à 17h à la Primature. Le Premier ministre qui s’est dit content des résolutions de cette réunion de la Cpeao Surtout pour la Côte d’Ivoire.
Diarrassouba Sory
«Cela permettra d’accroître la coopération entre les partenaires postaux, d’échanger les expériences et d’envisager les possibilités d’obtention de financement auprès des bailleurs de fonds», a-t-elle dit. Tout en souhaitant que les gouvernements et les parlements des pays membres accompagnent la Cpao initiée en 2001, à Abuja au Nigeria, lors d’une réunion des directeurs généraux de poste. «Le Nigeria qui assure la présidence sortante vous permettra d’avoir tout le soutien dont vous avez besoin», a-t-elle conclu. M. Chichi, représentant l’Union panafricaine des postes (Upap), a estimé que la rencontre permettra de mettre en place des fondations solides pour la poste.
Selon lui, la Cpao permettra de «faire de nos rêves, une réalité». Laurent Bangougoun, au nom de l’Union postale universelle (Upu), a vu en cette réunion, la prise de conscience des enjeux et les moyens à mettre en œuvre pour le développement de la poste dans l’espace Cedeao. Il a souhaité que les actions de toutes les parties dans cette nouvelle organisation soient guidées par le réalisme, la prudence et le souci permanent de recherche du consensus, pour relever ensemble tous les défis. Vice-directeur général de l’Upu, M. Mazou Massiabo, un des doyens de la poste, a rendu un vibrant hommage à la Côte d’Ivoire. «C’est en Côte d’Ivoire que fut créée la première école supérieure multinationale de la poste africaine. La Côte d’Ivoire avait avancé beaucoup de moyens pour la naissance de l’Upu. Le concours de votre pays n’avait jamais fait défaut.» Ce sont autant de témoignages du doyen sur le "parti pris de la Côte d’Ivoire pour la poste". "Toute chose, selon lui, dont il était fière".
Face aux échecs des politiques sectoriels des reformes dans de nombreux pays, Mazou Mossiabo s’est persuadé que les responsables de la nouvelle organisation (Cpeao) prendront des initiatives pour mettre fin aux insuffisances pour un développement économique et social de l’espace régional. Prenant à son compte les avantages de la Cpao égrenés par ses prédécesseurs, Dr Koffi Raphaël, au nom de la Cedeao, a rappelé le plan d’action déjà en marche, depuis octobre 2011. Celui-ci, a-t-il dit, repose sur des points dont un cadre légal, un service financier, l’amélioration des infrastructures, le renforcement des capacités.
L’Ivoirien Aka-Brou Blaise élu secrétaire exécutif de la Cpeao
Le secrétaire exécutif de la conférence des postes des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cpeao) est M Aka- Brou Louis Blaise. Cet éminent technicien ivoirien de la poste a été élu à l’unanimité et par acclamations. Il est anciennement conseiller du Directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, chargé du plan de redressement. Pour un mandat de 2 ans, cet expert ivoirien de l’Union postale universelle (Upu) devra «entreprendre toutes les démarches pour asseoir la nouvelle organisation intergouvernementale et la rendre opérationnelle».
La nouvelle organisation qui était auparavant une association des administrations postales va désormais jouer «un rôle très déterminant», soutient le nouvel élu originaire d’Ayamé dont il est le maire. «Les postes d’Afrique vont parler d’une même voix pour se faire entendre dans le concert des nations», ajoute-t-il. La création de la Cpeao à Grand-Bassam a obéi aux principes de la mise en place des organes dirigeantes à savoir la conférence des ministres, un conseil d’administration et l’élection du secrétaire exécutif. Les travaux de la conférence qui se sont déroulés, toute la journée d’hier, se sont achevés par une audience accordée par le Premier ministre Ahoussou -Kouadio Jeannot aux participants à 17h à la Primature. Le Premier ministre qui s’est dit content des résolutions de cette réunion de la Cpeao Surtout pour la Côte d’Ivoire.
Diarrassouba Sory
